On se souvient qu’un amendement ubuesque voté par les députés britanniques en juillet 2019 prévoyait que l’avortement serait légalisé en Irlande du Nord le 31mars 2020 s’il n’y avait pas de gouvernement dans la province le 21 octobre. A cette date il n’y avait toujours pas de gouvernement, donc l’avortement va devenir légal. Jusqu’à 12 semaines sans justification, jusqu’à 24 semaines en cas de « risque pour la santé physique ou mentale de la femme », jusqu’à la naissance en cas d’anomalie grave du fœtus.
Le « Bureau pour l’Irlande du Nord » du gouvernement britannique a publié hier – le jour de l’Annonciation ! - un long texte détaillant la façon dont l’avortement va pouvoir être pratiqué à partir du 31 mars.
Aucun député d’Irlande du Nord n’avait voté l’amendement, aucun élu d’Irlande du Nord n’a pu se prononcer. Le gouvernement britannique avait lancé une consultation. Il y eut 21.000 réponses, 79% contre l’avortement. Le Bureau pour l’Irlande du Nord ne craint pas de consacrer un paragraphe à cette consultation, pour dire que « toutes les réponses reçues ont été analysée avec soin »…
Le modérateur de l'Eglise presbytérienne d'Irlande, le Dr William Henry, a déclaré : « Je suis sûr que beaucoup seront frappés par la contradiction, qu'à un moment où nous prenons tous des mesures aussi drastiques pour préserver la vie, une législation est introduite pour la prendre ».
On peut lire ici la déclaration intégrale du pasteur Henry.
On attend toujours une réaction d’un évêque catholique. Si par hasard ça existe encore par là-bas…
Commentaires
En Irlande du nord, ce sont les protestants qui défendent la vie, dont le DUP du défunt pasteur Paisley, fanatique anticatholique. Les catholiques sont acquis à la culture de mort, à la suite du Sinn Féin, exception faite d'une minorité de catholiques restés autour d'un frère de Martin Mac Guiness, leader historique du Sinn Féin et probablement ancien chef d'état major de l'IRA, qui sont restés fidèles à la loi naturelle et divine.
Honte aux nationalistes "catholiques" du Sinn Féin, qui sont tous acquis à la culture de mort, à l'exception notable de certaines célébrités du mouvement nationaliste qui ont pris leurs distances.
Par contre, il se trouve maintenant des réelles affinités entre catholiques et protestants pour défendre la vie dans toute l'Irlande. De nombreux médecins protestent contre celle loi faite en leur nom et de nombreuses manifestations ont eu lieu à Belfast.
Comme en France, les évêques sont mous et suivent ce qu'ils croient être la volonté des fidèles.
Rien n'est acquis pour la culture de mort et n'oublions pas que les femmes nord irlandaises pouvaient déjà aller bénéficier des lois anglaises en prenant le bateau.
https://lesobservateurs.ch/2018/12/24/lirlande-debout-un-dissident-du-sinn-fein-cree-un-parti-anti-avortement/
https://www.cqv.qc.ca/tags/irlande_du_nord
theepochtimes.com/911-medecins-et-infirmieres-signent-une-lettre-refusant-de-cooperer-avec-la-nouvelle-loi-sur-lavortement-en-irlande-du-nord-1108382.html
Discours à l'issue de la marche de protestation nationale à Belfast à l'occasion de ce vote par la porte parole du mouvement pro life en Irlande, Niamh Ui Bhriain.
https://www.youtube.com/watch?v=8enGw8ooxSc
Ce n'est pourtant pas compliqué : il suffit juste de rajouter les amendements suivants :
1) toute femme en situation de détresse ( en clair , voulant avorter ) se présentera illico au dispensaire le plus proche , qui l'hébergera et prendra en charge ses frais de gésine ;
2) il sera nommé illico un curateur au ventre , qui veillera au bien-être de la femme et prendra en charge toutes démarches ;
3) il est institué une IVG " à jouissance différée " de 9 mois ;
4) la femme accouchera sous X si elle veut confier son enfant à l'adoption ;
5) à l'inverse , si elle veut le garder , l'enfant sera déclaré "pupille de la nation " , et la femme , veuve de guerre ;
6) si , néanmoins , la femme veut avorter , le tuteur au ventre saisira le président du tribunal en référé d'heure à heure , qui s'assurera du libre consentement de la femme , le directeur de chaque ONG pro-IVG devant présenter par écrit ses réquisitions , et le président autorisant l'IVG , le médecin avorteur étant délié du serment d'Hippocrate ;
7) dans tous les cas de figure , le tuteur au ventre exercera contre le géniteur l'action récursoire en remboursement des frais de gésine avancés par l'État , ou contre le directeur de l'ONG pro-IVG l'action en réparation des frais médicaux et de réparation du préjudice moral de la femme ;
8) le tout sera soumis à référendum , le vote étant obligatoire , et le nom des abstentionnistes étant affiché sur le mur des cons .