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Lundi de la première semaine de carême

Convérte nos, Deus, salutáris noster : et, ut nobis jejúnium quadragesimále profíciat, mentes nostras cæléstibus ínstrue disciplínis.

Convertissez-nous, ô Dieu, notre Sauveur ; et, afin que le jeûne du Carême nous profite, instruisez nos âmes au moyen de célestes enseignements.

Telle est la collecte du jour. Les célestes enseignements, c’est tout ce que la riche liturgie du carême nous propose. Et au-delà des mots et des chants, c’est la grâce ineffable qui pénètre en nos âmes par leur intermédiaire si nous en faisons notre prière.

A la messe l’attention est d’abord frappée par ce qui ne peut apparaître que comme un paradoxe pour ceux qui croient que le Dieu de l’Ancien Testament est un juge terrible et que celui du Nouveau est un doux pasteur : en effet l’épître et l’évangile nous montrent le contraire… qui n’en est pas un non plus. J’en ai dit un mot ici.

Selon le bienheureux cardinal Schuster, « la collecte conjure le Seigneur d’éclairer notre âme par sa céleste lumière ; afin que le jeûne soit quelque chose de plus qu’une simple affliction du corps, et s’élève au caractère d’un vrai sacrifice de l’esprit contrit et pieux ».

On voit que « proficiat » l’inspire, pour en tirer un tel enseignement qui ne s’y trouve pas. Mais assurément c’est le sens du carême, donc aussi de la collecte…

Commentaires

  • Oui cher Yves

    Et cet évangile (comme le commentaire de Saint Augustin) nous rappelle que nous serons jugés sur notre Foi et AUSSI
    sur nos actes.. nous sommes ici bien loin du sola fide de Luther et Calvin.

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