Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Orban et la famille

tn_orig.jpg

Viktor Orban a prononcé hier un discours au troisième « Sommet démographique de Budapest », auquel participaient plusieurs membres du gouvernement hongrois, et des personnalités de divers pays, dont le président serbe Aleksandar Vucic, le premier ministre tchèque Andrej Babis et l'ancien Premier ministre australien Tony Abbott. Des personnalités religieuses étaient également invitées car la perspective est celle d’un renouveau de l’Europe chrétienne.

Viktor Orban a souligné qu’il faut exclure la migration comme solution démographique, car il ne faut pas accepter le « remplacement de population ». Et l’argument des Verts est « absurde » selon lequel il faudrait faire moins d’enfants pour le bien de la planète : selon l’ordre de la création, a-t-il dit, les humains ne sont pas des ennemis de l’écosphère, ils en font partie.

Il a dit que ce serait un tournant décisif pour la réussite du système de soutien aux familles (une mère, un père et des enfants) si les couples qui décident d’avoir des enfants avaient de meilleures conditions de vie que si elles avaient décidé de ne pas en avoir. « C’est ce que nous voulons. Ce sera le moment décisif pour le système de soutien à la famille. Pour y parvenir nous avons encore besoin de quelques années de travail acharné. »

La base du modèle hongrois, a-t-il rappelé, est de nature constitutionnelle, sans quoi il est impossible de mener une politique familiale à long terme : cette base constitutionnelle offre une protection contre les décisions de juges anti-famille, contre les organisations internationales, les ONG et les réseaux opposés à la famille, qui tentent de se frayer un chemin dans la vie publique hongroise.

Il a souligné que le succès de la politique démographique du gouvernement hongrois repose sur le renforcement du christianisme en Europe et sur le fait d’avoir des partenaires, car « nous ne pouvons le faire seuls ». Et nous avons maintenant de tels partenaires, notamment la Serbie et la République tchèque. « Nous soutenons les Autrichiens », et nous avons espoir que « les bouleversements italiens aboutiront à une solution qui sera finalement bonne pour nous, afin que nous puissions également y trouver des partenaires. »

Viktor Orban a convenu que 9 personnes sur 10 « dans les salons de la haute politique » en Europe disent qu’il est impossible que la Hongrie atteigne son objectif démographique d’un taux de fécondité de 2,1. Il a alors énuméré les mesures antérieures qui furent accueillies avec le même scepticisme et qui ont été réalisées : renvoyer le FMI chez lui, instaurer une taxe sur les banques, réduire la facture des services publics pour les foyers, la taxation des multinationales, la création d’un million d’emplois en dix ans, la fin de l’afflux des migrants et la construction d’une barrière à la frontière… « Bien que neuf sur dix aient déclaré que c'était impossible, nous avons atteint chacun des objectifs que nous nous étions fixés et qui étaient importants pour la nation hongroise. »

Screenshot_2019-09-05 Hungary chides the childless as ‘not normal’ as birth rate tops agenda.png

Commentaires

  • "Viktor Orban a convenu que 9 personnes sur 10 « dans les salons de la haute politique » en Europe disent qu’il est impossible que la Hongrie atteigne son objectif démographique d’un taux de fécondité de 2,1"
    Ces politiciens ont le mémoire courte, si on prend l'exemple de la Suède (pourtant gouvernée par des salopards socialo-libertaires) dans les années 1980 qui avait remonté le taux de fécondité à 2,2 uniquement avec des mesures de congé parental rémunéré à 100 % pendant 3 ans et de soutien aux familles de plus de 2 enfants. Mesures supprimées peu après au vu du succès. Les effets sont immédiats: soutien à la famille, naissances plus nombreuses.
    Le Canada était à 4 en 1961 et 1,5 aujourd'hui.
    Orban n'a pas de souci à se faire, s'il y met le budget.

  • Dieu bénisse la Hongrie !

  • En résumé , la bienheureuse Hongrie est peuplée ( ou repeuplée ) de hongrois , tandis que Bruxelles l'est de hongres !

Les commentaires sont fermés.