Les Suisses en ont assez des « réfugiés » qui vont passer les vacances dans leur pays. Le Conseil fédéral va donc agir : il entend inscrire dans la loi l’interdiction pour les réfugiés, sauf exception dûment motivée, de faire de séjours dans leur pays d’origine.
Mais c’est évidemment le contraire qu’il faut faire : destituer le « réfugié » de son faux titre, l’interdire du territoire et le renvoyer dans son pays.
C’est absurde de retenir un faux réfugié qui veut retourner chez lui…
Force est néanmoins de reconnaître que les Suisse tentent de faire quelque chose, alors que nous ne faisons rien.
Commentaires
Je serais curieux de connaître l'"exception dûment motivée" qui permette à une personne qui prétend être persécutée, en danger de mort dans son pays d'y retourner exceptionnellement puis de revenir dans le pays d'accueil.
C'est peut-être qu'elle nous prend pour des imbéciles depuis le début, mais que la règle serait de voir la réalité en face et d'en tirer les conséquences, alors que l'exception c'est que nous continuons à faire comme si de rien n'était.
"la règle serait de voir la réalité en face et d'en tirer les conséquences"
Quelles conséquences ? Et qui les tirerait ?
Les politicards et les lobbies qui organisent cette invasion savent ce qu'ils font et font aussi en sorte que les gens qui voient la réalité en face soient discrédités ou réprimés en cas d'action individuelle ou collective.
Pour ceux que les organisateurs de l'invasion et les gens qui voient la réalité en face prennent à raison pour des imbéciles, ce sont les mêmes qui, bien formatés par l'éducation nationale et la télévision, mangent bio ou végan, agressent les agriculteurs, font avorter leurs bonnes femmes, vont faire un tour à la gay pride le dimanche, croient que les persécutions nazies durent encore et rééliront Macron en 2021, du moins si les Arabes n'en ont pas égorgés un trop grand nombre d'ici-là. D'une certaine façon, ils sont majoritaires.
Stavrolus,
Peut-être vais je paraître hors sujet ou démago, mais plutôt que déplorer les malheurs du temps et l'apparente victoire du mal, la question que je me pose est qu'ai-je fait pour empêcher cette déchéance de civilisation?
Si je dénonce et déplore les responsabilités des uns et des autres, à juste titre, je doute de n'avoir pas ma petite part à cette catastrophe.
Nous n'avons pas su convaincre ni faire aimer le bien.
Comme disait Nietzsche "Il faudrait qu’ils me chantent de meilleurs chants, pour que j’apprenne à croire en leur Sauveur : il faudrait que ses disciples aient un air plus sauvé ! "
C'est dans Ainsi parlait Zarathoustra au chapitre Les Prêtres, Nietzsche se moque des chrétiens, certes, mais ne devons nous pas être le sel de la terre. Ne sommes nous pas trop souvent fades, ou imbuvables, imbus de nous-mêmes ?
Faisons nous suffisamment aimer l'amour ?
Ne sommes nous pas de superbes dialecticiens quand il faudrait juste des humbles artisans du bien ?
Ce qui se passe sous nos yeux d'impuissants est une crise de civilisation, de notre civilisation chrétienne ou les chrétiens ont forcément leur part.
Personnellement, plutôt que de ne voir les problèmes et gémir, , j'ai la faiblesse de penser que j'ai pu avoir ma part, même en tant que catholique militant qui espère avoir fait des choix sans concessions.
Le confort, les certitudes non pas de foi mais d'être au-dessus des autres, la paresse, je pense que personne n'est à l'abri de toute reproche.
C'est à partir de là qu'il faut repartir, humblement, courageusement. Nous sommes dans la Rome décadente, avec un peuple juif qui erre en quête d'un Dieu dont il a refusé le Messie et un peuple chrétien fervent mais encore en pleine croissance et qui sait qu'il va souffrir comme son Maitre pour être sauvé. C'est quand tout paraissait perdu à vue humaine que la victoire était déjà assurée.
"C'est quand la nuit nous enveloppe que nous devons penser à l'aube qui poindra, que nous devons croire que l'Église chaque matin renaît par ses saints. « Qui l'a une fois compris, disait Bernanos, est entré au cœur de la foi catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une autre terreur que la mort, une espérance surhumaine »."
Nous sommes à une époque ou nous ne pouvons plus être de beaux parleurs, des saints de sacristies, des héros de romans, et c'est tant mieux d'une certaine manière.
"Nous sommes à une époque ou nous ne pouvons plus être de beaux parleurs, des saints de sacristies, des héros de romans, et c'est tant mieux d'une certaine manière."
Ce n'est pas "tant mieux" amha. C'est pour cela que beaucoup de jeunes se droguent, couchent à droite et à gauche, espèrent en une réussite purement matérielle, pour ceux qui ont été éduqués à ne pas casser les vitrines, arracher les sacs à main des vieilles dames ou jouer du couteau.
Stavrolus, ça s'est une réponse...
Robert a raison : que faisons nous nous Chrétiens (d'une espèce particulière parmi les Chrétiens, celle de ceux que le Christ aurait peut-être traité de pharisiens, prompts à ergoter et à critiquer quand une chasuble, un chant ou une prière sont trop comme ci pas assez comme ça) pour aider notre prochain à réaliser que seul le Christ est la voie du Salut.
Stavrolus,
Vous parlez de la drogue, mais combien de cathos tradis, dont je fais partie, qui font démonstration aux yeux de leurs enfants d'un alcoolisme mondain voire d'ivrognerie ?
Parmi les jeunes attirés par la drogue, il y a parfois une réaction à une situation de famille défaillante et en réaction à l'alcool qui fait des ravages autour d'eux, ils vont vers la drogue. Par défi, provocation, réaction, rejet.
Combien de cathos tradis qui s'égarent dans les mondanités et la superficialité, qui croient qu'il suffit d'interdire et de faire peur pour protéger leurs enfants ?
Combien de bonne familles dont les parents ne forment as leurs enfants aux réalités qu'ils vont forcément rencontrer, pour désamorcer ces bombes à retardement ? Comme la drogue, la pornographie, la sexualité, etc.
Acceptons simplement, humblement, de nous considérer non pas comme des spectateurs non concernés ou des juges, mais comme des contributeurs de ce monde qui n'ont pas toujours su faire aimer la vérité ni eu le courage de témoigner à temps et à contretemps..
Il ne suffit pas de vivre dans une forteresse entre soi pour être capable de vivre dans le monde.
Et quand à la charité, donnons nous une image de véritable charité partout ou nous passons ?
Je parle de nos enfants, ceux formés dans la saine tradition catholique, dans des familles réellement catholiques.
A un journaliste qui demandait à Mère Teresa pourquoi le monde allait si mal, celle-ci avait répondu
"Si le monde va mal c'est à cause de vous et moi."
Je crois que nous avons du aussi avoir notre part d'échec dans la situation du monde, nous ne sommes pas en dehors de ce monde et nous avons les promesses de la vie éternelle.
Abidgeon, je vous classais dans la légion des lobbyistes, mais si en plus vous vous dites chrétien, il faut que je vous range, sans reprendre l'insultante locution adverbiale que j'utilisais plus haut, dans la catégorie de ceux qu'on prend pour des imbéciles... En attendant, je vais me faire mormon.
Quant à vous, Robert, l'un des paradoxes les plus enchanteurs du Christ n'est-il pas dans cet art de nous indiquer le chemin de la vérité et de la vie sans jamais nous faire la morale ? C'est pourquoi notre cœur est "tout brûlant au-dedans de nous", quand il nous parle.
sinon sur l'objet du post, même débat en Allemagne. Et chez nous évidemment rien
Stavrolus,
Et ?
Nous ne devons pas vivre ni témoigner des commandements du Christ, ce qui semble être une simple cohérence ?
Par contre, nous pouvons déplorer l'état de perdition des autres, ce qui me semble être du moralisme?
La Suisse est déjà le 2ème pays à résigner les fraudeurs :
https://www.dreuz.info/2019/08/22/allemagne-les-refugies-qui-partent-en-vacances-dans-leur-pays-dorigine-verront-leur-statut-de-demandeur-dasile-revoque/