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Vendredi de la quatrième semaine de carême

Introït :

Meditátio cordis mei in conspéctu tuo semper : Dómine, adjútor meus, et redémptor meus.

La méditation de mon cœur sera toujours en votre présence ; Seigneur, vous êtes mon secours et mon rédempteur.

L’introït est emprunté au psaume 18 : « La pensée de mon cœur est toujours tournée vers vous, Seigneur, ma forteresse, mon refuge. » La pensée elle-même de Dieu est pour nous une forteresse inexpugnable, dans laquelle nous pouvons toujours trouver un abri contre toutes les tentations et les difficultés de la vie. En effet, quand les tentations nous assaillent, quand la fascination de la volupté menace d’étouffer en nous cette aspiration innée à un bien infini que nous avons tous, quand le poids des iniquités commises nous fait voir comme désespéré notre atterrissage au port du salut, quand, dans la dernière agonie spécialement, Satan nous fera sentir toute la violence de sa tyrannie pour nous réduire définitivement en son pouvoir, il suffit de se souvenir de Dieu, de l’invoquer avec le cœur, et voici que la sérénité revient, que les ennemis s’enfuient honteux, et l’âme sent toute cette douceur qu’exprimé le saint Nom de Dieu, quand on l’invoque avec dévotion. En un mot, tout notre mal vient de ce que nous oublions Dieu, alors que selon la parole du Prophète : Memor fui Dei et delectatus sum [Je me suis souvenu de Dieu et je me suis délecté, psaume 76].

Bienheureux cardinal Schuster

(Je ne sais pas où le cardinal Schuster est allé chercher « refuge » pour traduire « redemptor ». Les traducteurs qui refusent tout caractère prophétique à l’Ancien Testament traduisent par « libérateur », ou « vengeur », ou « défenseur ». Mais le mot hébreu, grec, et latin, est clairement « rédempteur », et Chouraqui l’a respecté à sa façon : « racheteur ».)

Sur l’antienne de communion.

Sur l’icône de la résurrection de Lazare.

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