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Alfie Evans

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Les trois juges d’appel ont confirmé hier soir la décision énoncée par « Justice Anthony Hayden » à son dernier jour, semble-t-il, à la section famille de la Cour suprême. On ne critique pas, et à plus forte raison on n’annule pas, un jugement d’un juge de la Cour suprême, surtout quand il est un porte-parole du lobby LGBT.

Bref, les parents d’Alfie n’ont pas le droit de le transférer en Italie, bien que le gouvernement italien lui ait conféré la nationalité italienne et qu’un hélicoptère sanitaire de l’armée italienne se tenait prêt pour l’évacuation tandis qu’un avion était prêt à décoller de Rome. Tout au plus les juges concèdent-ils que les parents d’Alfie pourraient éventuellement emmener l’enfant chez eux, si les médecins le permettent. Mais pour l’heure les médecins ne le permettent pas.

Ces médecins qui ont osé, il faut le dire parce que cela prouve leur mauvaise foi, affirmé devant les juges à l’audience d’hier qu’ils n’avaient jamais dit que l’enfant mourrait aussitôt après être débranché. Alors qu’on a la preuve qu’ils l’avaient dit. Sandro Magister cite le protocole qui avait été décidé : on installe soigneusement l’enfant sur les genoux des parents s’ils le désirent, on débranche l’enfant après lui avoir donné des médicaments « de confort », et « après que la mort aura été confirmée, la famille pourra le laver, l’habiller et passer du temps avec lui ». Ce qui ne se comprend évidemment que si la mort n’est qu’une question de minutes. (A 12h17 tout à l’heure cela faisait 62 heures qu’Alfie avait été débranché.)

Sandro Magister souligne aussi que la présidente de l’hôpital romain du Bambino Gesù, Mariella Enoc, s’était rendue à Liverpool et que la direction de l’hôpital avait refusé de la recevoir… Elle a dit ce matin : « En de tels moments je crois que nous devons accepter ce que nous ne voulons pas accepter. Il y a une loi qui est plus forte que nous tous, et nous n’avons pas d’autre choix que d’attendre la mort de l’enfant. Je soupçonne que c’est le résultat d’une bataille idéologique et que la décision ne réponde pas strictement à des motifs juridiques. Je soupçonne qu’il y a une hostilité à l’encontre d’un hôpital du Vatican. Cette façon très rigide d’appliquer la loi montre qu’ils n’acceptent pas le dialogue, que nous n’avions pas initié en termes idéologiques à propos de la vie, mais en termes scientifiques à propos de la possibilité de soins. »

Il est à noter aussi que, suite aux réactions passionnées que l’on imagine sur les réseaux sociaux, la police a annoncé qu’elle lisait toutes les réactions et qu’elle poursuivrait « les commentaires malveillants ou les comportements menaçants »…

Car ce sont clairement les défenseurs de la vie et de la famille et du droit naturel qui sont les méchants, et les assassins et leurs protecteurs légaux qui sont les gentils…

Cette affaire me conduit à deux réflexions :

1. Les médecins de cet hôpital de Liverpool, comme ceux de l’hôpital de Reims (Vincent Lambert) se considèrent comme les propriétaires de leurs patients, avec droit de vie ou de mort – c’est-à-dire de mort – sans considération de l’autorité familiale, et en ce qui concerne Alfie de l’autorité de ses parents, qui sont, de droit naturel, et de bon sens, les seuls dépositaires de l’autorité. Et ils poussent leur folle dictature jusqu’à enfermer à clef leurs patients à tuer en attendant de pouvoir le faire.

2. Nous avons aboli la peine de mort pour les criminels, mais nous avons donné aux juges le droit de condamner à mort des innocents…

Il est clair que tout cela ne pourrait avoir lieu si l’on n’avait pas instauré le règne de la culture de mort impliquant le droit de tuer l’enfant dans le ventre de sa mère, puis toutes les aberrations de « genre » dont comme par hasard « Justice Anthony Hayden » est un militant et a été nommé pour cela juge des affaires familiales à la Cour suprême britannique…

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Commentaires

  • Mariella Enoc "Je soupçonne que c’est le résultat d’une bataille idéologique et que la décision ne réponde pas strictement à des motifs juridiques. Je soupçonne qu’il y a une hostilité à l’encontre d’un hôpital du Vatican. Cette façon très rigide d’appliquer la loi montre qu’ils n’acceptent pas le dialogue, que nous n’avions pas initié en termes idéologiques à propos de la vie, mais en termes scientifiques à propos de la possibilité de soins."

    Elle a tout à fait raison, c'est une bataille idéologique.
    Les tenants de la culture de mort veulent faire un symbole, C'est pourquoi ils leur faut absolument acter la mort d'Alfie.
    La proposition de mise en scène avec le cadavre de l'enfant est abominable, sans parler des conditions du "débranchement".

    On a affaire à des fous.
    J'attends que la police de sa hideuse Majesté débarque chez moi.

  • Cette pauvre flicaille obligée d'obéir à des terroristes en toge noire ou rouge, en blouse blanche ou bleue, est à plaindre également, car il n'y en a pas un pour refuser d'empêcher que le bébé Alfie soit soigné. Ces dictatures sataniques se vautrent dans l'abject et le ridicule. Mais attention, à trop en faire, cela va finir par péter, y compris chez les moutons français.

  • Comme l'île des plaisirs de Pinocchio, le Royaume-Uni, inventeur de l'Habeas Corpus et du Bill of Rights, patrie du libéralisme et paradis des libertés individuelles, se transforme sous nos yeux, et assez rapidement, en enfer carcéral et mortifère. Ses habitants ne s'en rendent pas mieux compte que les sujets de Flamby Ier et de Microléon, puisqu'ils ont presque tous été transformés en ânes.
    La punition avait été annoncée à Fatima : la Russie (qui n'est que l'allégorie et la première victime du totalitarisme antichrétien) répandra ses erreurs à travers le monde.

  • Le pire, ce qui me donne envie de pleurer (moi qui ne suis pas très sentimental) c'est l'attitude immonde de l'épiscopat (britannique en particulier et européen en général) et scandaleuse de la Rome de François.
    Si Alfie avait été un petit "migrant", que n'aurions nous entendu !

  • Pour une fois, soyons gréés à François ( et Mgr Barbarin ) d'avoir pris la défense d'Alfie.

  • Paul, François a fait le service minimum ! Il ne mérite aucuns remerciements. Il a attendu des mois avant de lever le petit doigt. Quant à son Cerbère Paglia...

  • Au risque de me répéter , Alfie a déjà la nationalité italienne . Il appartient à ses parents de solliciter pour eux-mêmes ladite nationalité , de se prévaloir de leur autorité parentale , et de solliciter du consulat italien le rapatriement de la famille . Nom de code de l'opération : illico presto !

  • Dieu a rappelé à Lui le petit Alfie cette nuit. Prions le petit Alfie pour qu'il protège ses parents et les défenseurs de la vie.

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