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Glups

« Le Saint-Père François a accepté la renonciation au gouvernement pastoral du Vicariat apostolique des Iles Saint-Pierre et Miquelon présentée par S.E. Mgr Pierre-Marie Gaschy C.S.Sp, et a en même temps supprimé le dit Vicariat en incorporant son territoire dans le diocèse de La Rochelle, France. »

L’évêque n’aura que 4.000 km à parcourir pour rencontrer ses ouailles… Soit au minimum 33 heures, via Poitiers, Lyon, Paris ou Amsterdam, ou Francfort), Montréal…

Commentaires

  • C'est de la "rationalisation" à la féroce...

  • Je crois tout simplement que très bientôt l'on apprendra de l'évêque de La Rochelle la nomination d'un Vicaire épiscopal territorial résidant à Saint-Pierre et Miquelon : cf. c. 477 et 479 § 2. Il semble plus conforme à la subsidiarité que ce territoire dépende d'un évêque français plutôt que de l'évêque de Rome.

  • Mgr Gaschy a déjà annoncé qu'il y aurait un vicaire épiscopal.
    http://les5clochers.org/
    Mais un vicaire épiscopal n'est pas un évêque. Je ne vois pas pourquoi tout à coup il ne faut plus d'évêque.

  • Il y avait 5.186 habitants à Saint-Pierre et Miquelon en 1967, trois ans avant l'érection de la préfecture apostolique en vicariat apostolique, donc en quasi-diocèse. Il y en a 6.034 en 2014, soit 45 ans plus tard.

    Fallait-il un évêque pour ce peuple qui représente à peine une petite paroisse rurale de la France métropolitaine de 2018 ? Permettez-moi d'en douter...

  • Donc selon vous quand il y a 5.000 habitants il est normal de créer un évêché, et quand il y en a 6.000 il est normal de le supprimer...

    Il y a des diocèses orientaux qui n'ont hélas guère plus de fidèles...

    En fait je ne vois pas pourquoi l'évêque ne pourrait pas être québecois. Celui de Gaspé ou celui de Baie-Comeau. Lui il pourrait y aller, à la différence par exemple des évêques italiens de Vannes qui ne sont jamais venus.

  • Non, selon moi, il n'était pas utile de créer ce vicariat apostolique, en 1970. Je trouve donc compréhensible qu'on le supprime 48 ans après.

    Il n'y a que deux prêtres en tout (je ne sais pas si l'évêque est compris), ce qui est peu et beaucoup à la fois : ramené à la population, ça ferait 15 prêtres dans ma paroisse urbaine !!! Surtout que dans la présentation du vicariat, il est dit que les moins de 60 ans pratiquent très peu. Le territoire, quant à lui, égale en superficie celui de la Seine-Saint-Denis...

    Quant à rattacher le territoire à un diocèse québécois, je ne sais pas si le droit canonique actuel le permettrait. Quoi qu'il en soit, pourquoi ne pas revenir à la situation antérieure à 1970 en nommant un préfet apostolique à la tête de cette mini-chrétienté ? Celui-ci aurait le loisir de demander à n'importe quel évêque les saintes huiles. Pour la confirmation, je suppose qu'un préfet a délégation permanente du Saint-Siège. Pour ce qui est des ordinations....

    (Les exarcats de nos pays ont peut-être peu de fidèles, mais j'imagine qu'ils sont tout de même plus pratiquants que les habitants de ce vicariat...)

  • @Alexandre: je crois surtout qu'on a complètement oublié ce qu'est l'évêque. Historqiuement et théologiquement, il ne peut y avoir qu'un seul évêque par ville, qu'une seule Eglise locale par cité, qu'une seule table eucharistique par localité. On a englobé les petits villages alentours, ce qui a fait grossir les diocèses. Mais ce n'est certainement pas le nombre de chrétiens qui fait ou non l'existence d'un diocèse : c'est l'existence de chrétiens dans un ville qui requiert la présence d'un clergé dont les prêtres ne sont, selon Ignace d'Antioche repris par Vatican II, que les doigts de sa main.

  • L'ecclésiologie scolastico-tridentine et le juridisme romain ont fait de l'Eglise latine une Eglise "presbytérienne" avec des évêques...

    C'est un des bons points de Vatican II d'avoir (théoriquement) mis fin à cette ère.

  • L 'évêque pourrait consulter à ce sujet Elon Musk...

  • Mgr Gaschy n'était pas évêque diocésain mais administrateur apostolique c. 371. Un Vicaire épiscopal territorial peut très bien avoir des pouvoirs semblables. On avait seulement donné à Mgr Gaschy une titulature d'un évêché disparu comme cela se fait pour les titulaires (in partibus de Uzinasa).

  • Non, Monseigneur Gaschy n'était pas "administrateur" apostolique de Saint-Pierre et Miquelon, mais vicaire apostolique. Comme un certain Marcel Lefebvre à Dakar de 1947 à 1955, date à laquelle son vicariat fut érigé en archevêché métropolitain. Et un vicaire apostolique est nécessairement revêtu du caractère épiscopal.

  • en fait c'est sans doute assez administratif.

    St Pierre n'étant pas un DOM son diocèse était séparé de la France (comme Tahiti ou Nouméa).

    Le Saint Siège constate donc que St Pierre est bien une partie intégrante de la République et peut etre rattaché à un diocèse métropolitain.

    Ensuite l'évêque ira voler vers cette périphérie ... à moins qu'il ne confère le statut de vicaire épiscopla au curé local ...

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