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Un cri romain

Une personne travaillant au vicariat de Rome, donc dans le diocèse de Rome, qui avait accueilli avec enthousiasme le pontificat de François, a déchanté en voyant ce qui se passait dans le diocèse. En mai 2017, elle a écrit un long courriel à une amie collaboratrice du site Cronicas de Papa Francisco, qu’elle jugeait auparavant terriblement négatif. C’est seulement aujourd’hui que le site publie ce texte, notamment parce que cette personne ne travaille plus au vicariat de Rome. En voici deux brefs extraits, dans la traduction de Benoît et moi. Mais il faut tout lire. Il se trouve que ce qu’elle écrivait alors a été confirmé depuis lors par d’autres sources, et par les faits (concernant le cardinal Müller).

Ce pontificat divise l'intérieur de l'Eglise, sa révolution endommage la structure doctrinale à l'intérieur de l'Eglise, sa pastorale est utilisée - à tort ou à raison - pour se venger de ceux qui opéraient sous les pontificats précédents, spécialement avec Benoît XVI, et qui le soutenaient dans son Magistère; ces personnes, si elles ne s'adaptent pas, sont systématiquement chassées ou déplacées, en leur retirant des postes importants, ou en tout cas des missions importantes pour le maintien de la pastorale doctrinale de l'Église. Toute personne qui manifeste un léger désaccord avec ce Pontife est éloignée en silence, déplacée sans préavis.

Les laïcs qui ne connaissent rien à la théologie et rien non plus à la doctrine, mais qui, ayant un emploi au Vatican, s'intéressent davantage à leur poste, ont subi une sorte de contrôle du fait qu'il y a eu beaucoup de licenciements depuis l'arrivée du nouveau pape, et donc chacun d'entre eux a pensé normal de céder à tout cela si on leur demandait de le faire, afin de conserver leur place. Bien sûr, ce n'est pas Bergoglio en personne qui fait tout cela, mais c'est le climat et, ceux qui le font, ce sont les gens en qui il a confiance, appelés par lui à exercer ce pouvoir.

Commentaires

  • Bon. Rien d'extraordinaire.
    François est un chef qui veut être obéi et qui place ses hommes et éloigne ses adversaires.
    Benoit XVI était un naïf qui a pris l'Evangile pour un manuel de management. C'est peut être un saint mais pas un chef. Hélas !

  • En fait, François Ier est dans la file (banale) des Papes à poigne.

    Paul IV, de ce point de vue, Sixte-Quint, ou Pie XI récemment, menaient leur monde à la baguette.
    Les cardinaux devant être reçu en audience par Pie XI tremblaient comme des écoliers avant un examen, a confié en son temps le cardinal Luigi Sincero.

  • Chaque Pape a son caractère, c'est une chose entendue, mais de là à comparer les actes du funeste Bergoglio à ceux de ses prédécesseurs pour justifier ses bergogliades...faut pas exagérer.

    Dranem nous avait habitués à des opinions ou des analyses plus raffinées. Ecrire que l'attitude de Bergoglio est comparable à celle de certains de ses prédécesseurs pour la justifier, c'est vouloir ignorer l'esprit dans lequel les pontificats respectifs ont été menés.

    Aucune comparaison n'est légitime car, contrairement aux autres, il est évident que Bergoglio n'est là que pour saper les fondements-mêmes de l'Eglise !!!

    Un doute affreux me saisit : Dranem n'affiche-t-il pas un esprit de contradiction, rien que pour embêter Yves Daoudal ?

  • Soyons sérieux.

    Qui pourrait reprocher au Vicaire du Christ d'agir en chef visible de l'Eglise ?

    On peut ne pas comprendre ses décisions. On ne peut contester le fait qu'il soit le chef visible.

    On pourrait à la limite lui reprocher un double langage : bla bla sur l'église synodale et décentralisée et autoritarisme du quotidien.

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