Un tribunal de Californie a reconnu hier le droit à un pâtissier de ne pas confectionner un gâteau pour le « mariage » d’une paire de lesbiennes.
Or on sait qu’un pâtissier du Colorado a été condamné pour le même motif, et que l’affaire est aujourd’hui devant la Cour suprême, qui doit rendre son arrêt fin juin.
En outre la Californie est l’Etat le plus homosexualiste des Etats-Unis. Mais ce n’est pas le cas paraît-il là où le jugement a été rendu, à… Bakersfield (le champ du boulanger).
Toute la question réside dans l’articulation entre le principe de non-discrimination et celui de la liberté d’expression…
Le juge David Lampe a conclu :
« Aucun pâtisser n'a le droit de mettre ses produits dans un vitrine publique, d'ouvrir sa boutique puis de refuser des ventes pour des questions de race, religion, genre où identité sexuelle. La différence ici est que le gâteau en question n'a pas encore été cuisiné et que l'Etat de Californie (qui a engagé les poursuites), veut forcer (la pâtissière Cathy) Miller à utiliser ses talents pour créer un gâteau qu'elle n'a pas encore fait tout en sachant que son œuvre sera affichée pour célébrer une union que sa religion interdit. Si ce tribunal forçait (Cathy Miller) à obtempérer, ce serait faire violence à l'essence de la liberté d'expression garantie dans le premier amendement de la Constitution. »
Nul doute que ce jugement sera attaqué. Quoi qu’il en soit c’est l’arrêt de la Cour suprême qui fera jurisprudence.
Commentaires
Un jugement de bon sens et juste, ce qui n'est pas fréquent de nos jours. Sûr que la pâtissière Cathy ne mettra pas de gâteau homosexuel dans sa vitrine. Bravo à Cathy d'affronter la horde des fanatiques LGBT et leurs soutiens. Si la cour suprême va contre ce jugement, il faudrait une émeute nationale.
Quand vous tapez "gâteau de mariage" sur votre moteur de recherche et que vous allez voir les images, vous en trouvez bien peu sur lesquels soient inscrits les prénoms des mariés. Si vous y tenez absolument, vous devez pouvoir faire cela vous-même avec une poche à douille.
J'en conclus que les lesbiennes et autres compagnons de la manchette, dont on nous rebat les oreilles au sujet de leurs ennuis avec ces monstrueux homophobes de pâtissiers, doivent faire la tournée des pâtissiers, déguisés en drag'queens avec perruques et plumes dans le cul, jusqu'à ce qu'ils en trouvent un qui leur dise : "Ah non, désolé, on ne peut pas vous faire de pièce montée avec travelos en sucre en porte-jarretelles sur le dessus." Quand ils en tiennent un, ils portent plainte.