Le P. Thomas Weinandy, capucin, théologien américain de renom, membre de la Commission théologique internationale depuis 2014, a fini par envoyer à François une lettre où il exprime son désarroi face au chaos qui envahit l’Eglise, et dont le pape lui-même est une cause. Naturellement il n’a reçu aucune réponse, car ce pape ne parle qu’à ceux qui sont d’accord avec lui, et de préférence s’ils ne sont pas catholiques. Alors le P. Weinandy a décidé, hier 1er novembre, de publier sa lettre.
Le même jour, le même 1er novembre, la Conférence des évêques des Etats-Unis a fait savoir que le P. Weinandy « démissionnait » de son poste de consultant auprès de sa commission doctrinale, avec effet immédiat. Parce que le travail de cette commission « se fait en soutien du Saint-Père et en collégialité affective (sic) avec lui ».
Commentaires
Cette " conférence " des Eveques Américain aurait-elle retenue et fait sienne les leçons du bolchevisme ?
De plus en plus de " réactions ", de comportement proche de l'idéologie maçonnique, tout cela ?
Non ?
Comme disait Woody Allen, "les bons dorment mieux, mais les méchants profitent plus de leurs heures de veille"...
Cette conférence est-elle faite d'évêques convaincus par François ou de personnes obséquieuses ?
Si j'en crois cet article, bien des prêtres critiqueraient François par derrière lorsqu'ils se rencontrent, mais le texte cite The Guardian, média anticatholique qui pourrait aussi inventer cela pour se réjouir de l'actuel trouble pour pousser à rabaisser toujours plus ceux qui ne sont pas sur la bonne ligne : https://gloria.tv/article/rrXUczwvwvtV18fXrVDDs1GYv
que les conférences épiscopales, ou ce qui en tenait lieu, aient été composées de personnes incapables de réagir, est illustré par la réforme protestante dans les pays scandinaves : lorsque le roi de Suède et le roi de Danemark ont imposé les doctrines de Luther, aucun évêque scandinave n'a réagi, sauf, à ma connaissance, un évêque islandais
il y a eu de rares réactions épiscopales en Angleterre, mais c'est peut-être parce que la Réforme s'y est installée par degrés
Gloria rapporte que le Père Thomas Weinandy avait demandé un signe divin précis avant d'écrire :
https://gloria.tv/article/sb2WNTeLbov46rvyGBKWAS4hE
Je ne connaissais pas vraiment Gloria, en lisant plusieurs de ces articles ce soir, je me demande s'il est juste critique envers Vatican II ou de tendance sédévacantiste, auquel cas les liens que j'ai postés ici pourrait être sujets à caution...
Le récit sonne juste. Il est diffusé par Catholic Word Report et relayé par le site Dieu et moi le nul sans lui. Par ailleurs, avec Bergoglio, tous les catholiques sincères et informés penchent ou pencheront bientôt pour le sédévacantisme. Le désaccord portera sur la question de savoir depuis combien de temps le Saint-Siège est vacant.
C'est surtout que c'est repris de l'article de Sandro Magister dont je donnais le lien, et je ne vois donc pas l'intérêt de donner une autre source.
L'échange entre Jean et moi ne concernait pas la lettre, mais le récit que fait le P. Weinandy du signe qu'il a obtenu du Ciel pour sa rédaction. Sur CWR, le récit est à la première personne.
Oui, c'était aussi sur le blog de Sandro Magister, en cliquant sur le lien donné dans l'article en français.
http://magister.blogautore.espresso.repubblica.it/2017/11/01/there-was-no-longer-any-doubt-that-jesus-wanted-me-to-write%e2%80%a6/
Merci pour votre réponse.
Je n'avais pas pu accéder au lien dans votre texte, juste à une page restant blanche...
Le temps des » deux témoins » touche à sa fin !
« Mais je donnerai à mes deux témoins de prophétiser pendant mille deux cent soixante jours, revêtus de sacs. » (Ap 11 :13)
« Mais quand ils auront fini de rendre témoignage, la Bête qui surgit de l'Abîme viendra guerroyer contre eux, les vaincre et les tuer. » (Ap 11 :17)
Le P. Thomas Weinandy est l’un de ces « deux témoins » :
1. le premier « témoin » agissant selon l’esprit de la Loi (à l’image de Moïse) : le groupe des quatre cardinaux ayant déposé les « dubia » et qui, par leur autorité ecclésiastique légitime, reconnue au sein de l’Eglise, sont les premières personnes à pouvoir entreprendre une telle démarche auprès du pape dans un même rapport de droits, démarche validée par le droit canon. Ces cardinaux confirment donc légitimement dans leur foi et leur raison ceux qui pensent comme eux en les assurant ainsi qu’ils ne rêvent pas, qu’ils ne se trompent pas, qu’ils ne s’égarent pas. Dans ce groupe, peuvent bien sûr être inclus tous les autres cardinaux et évêques ayant une autorité similaire et qui soutiennent les premiers.
2. le deuxième « témoin » agissant selon l’esprit des prophètes (à l’image d’Elie) : le groupe des autres baptisés ayant déposé la « correctio filialis » et auquel le droit canon reconnaît aussi le droit d’interpeller le pape dans de telles circonstances, à propos de matières à éclaircir. Dans ce groupe, peuvent bien sûr être inclus les premiers cités mais aussi les initiatives d’autres personnes allant dans le même sens. (dont les nombreux sites d’information et de réinformation).
Bien logiquement, ces deux démarches suscitent de plus en plus de réactions qui s’y opposent.
http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/la-laudatio-de-franois.php
Et l’on peut déjà pressentir que ces « deux témoins », ces deux témoignages vont être tournés en dérision, assimilés à de l’égarement si pas à de l’opposition délibérée et injustifiée envers le pape François, ce qui peut être sanctionné sévèrement par le droit canon, à la face du monde entier. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que ces deux démarches puissent engendrer des modifications de A.L. Et ces « deux témoins » vont retomber dans l’oubli. Mais, puisqu’il s’agit des « affaires de Dieu », de l’accomplissement de sa volonté, il est fort probable que Lui aussi manifestera d’une quelconque façon incontestable ce qu’Il en pense. C’est le prochain temps.
En attendant, il est extrêmement urgent de réaliser que le fait de tourner en dérision, en comédie humaine le sacrement de l’Eucharistie, le sacrement de pénitence, le sacrement de sacerdoce et le sacrement de mamriage est immensément grave, plus grave qu’une guerre nucléaire que la foi véritable pourrait encore empêcher.
Défense du Père Weinandy.
Un article qui expose très clairement les raisons pour lesquelles le Père Weinandy a agi et pour lesquelles la correction adressée au pape François doit être rendue publique.
http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/en-defense-du-pere-weinandy.html
Extrait :
« Je conclus : évitons tous de mettre la tête dans le sable et rendons-nous compte de la situation réelle, je souligne, réelle que nous vivons ; souvenons-nous qu’il n’y a ni charité, ni miséricorde sans vérité ; dans l’Evangile, il y a une phrase très significative pour notre temps : « Si eux se taisent, les pierres crieront » (Lc 19, 40). On ne peut arrêter la vérité … Et je me permets d’ajouter que si, par peur, nous nous taisons devant le mal et l’obscurité qui se répand parmi les hommes qui font partie de l’Eglise, les fidèles crieront contre nous parce que nous n’avons pas parlé ! »