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Les « réfugiés », la Hongrie et l’ONU

Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) « exhorte » l'Union européenne à suspendre les transferts de demandeurs d'asile vers la Hongrie.

Est-ce que l’ONU reconnaîtrait finalement la légitimité de la politique de Viktor Orban ? Certes non. C’est tout le contraire. Mais le résultat est le même : n’envoyez plus de « réfugiés » en Hongrie…

Désormais tout demandeur d’asile entrant en Hongrie est détenu dans un camp à la frontière jusqu’à ce que les autorités décident de son sort. C’est insupportable pour le Haut-Commissaire Filippo Grandi, qui déclare en conséquence : « J’exhorte les Etats à suspendre tout transfert de demandeurs d'asile vers ce pays jusqu'à ce que les autorités hongroises mettent leurs pratiques et politiques en conformité avec le droit européen et international. »

Ah oui ?

Mais que dit le droit international ? Il dit ceci (Convention de Genève sur les réfugiés, article 9) :

Aucune des dispositions de la présente Convention n'a pour effet d'empêcher un Etat contractant, en temps de guerre ou dans d'autres circonstances graves et exceptionnelles, de prendre provisoirement, à l'égard d'une personne déterminée, les mesures que cet Etat estime indispensables à la sécurité nationale, en attendant qu'il soit établi par ledit Etat contractant que cette personne est effectivement un réfugié et que le maintien desdites mesures est nécessaire à son égard dans l'intérêt de sa sécurité nationale.

Le gouvernement hongrois ne contrevient donc en rien au droit international.

Et que dit le droit européen ? Que tout demandeur d’asile doit être renvoyé dans le premier pays où il a fait une demande d’asile : si cet Etat est la Hongrie, il doit être renvoyé en Hongrie. Et le Haut Commissaire demande alors aux Etats de l’UE de violer le droit européen…

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