Hier en début d’après-midi je tombe sur France 24 sur une émission d’analyse de la primaire de la gauche. Animée par une jeune femme au nom arabo-musulman, avec deux « chroniqueurs » (c’est le titre qui leur est donné) aux noms arabo-musulmans, un homme et une femme.
Et cela pour débiter des banalités qui auraient pu l’être aussi bien par des souchiens.
Je comprends bien que le service public se doive d’être irréprochable dans la diversité.
Mais il était où, le noir homosexuel ?
Commentaires
En France, une proportion extrêmement élevée des speakers de la télévision sont membres cooptés de la communauté juive. On se croirait à Tel-Aviv. Sachant que les lobbies breton ou auvergnat sont, par le fait, assez médiocrement représentés, quelques Arabes ou Noirs, fussent-ils compagnons de la manchette (un lobby assez présent sur nos chaînes, lui aussi), apportent en effet un brin de diversité.
En l'absence même de tout réseau de cooptation, tout le monde sait que les juifs sont sur-représentés dans beaucoup de métiers qu'on pourra appeler intellectuels au sens large. Les raisons en sont connues.
Dira-t-on qu'"on se croirait à Tel-Aviv" en consultant la liste des Prix Nobel scientifiques ? Est-elle l'effet d'une cooptation biaisée ? Qu'en est-il des musiciens ? Des universitaires ?
A l'Université comme à la télévision, il faut être coopté. La liste des prix Nobel est plus ouverte.
A l'Université comme à la télévision, il faut être coopté. La liste des prix Nobel est plus ouverte.
ben, il était peut être de l'autre côté de la caméra, ce noir...
ce que l'on voit à l'écran n'est que la télévision "émergée"...
ou balayeur ça se fait aussi..., comme dans ce magnifique poème
publié à la fois en polonais et en français sur ce blog...
http://www.mon-pelerinage-en-pologne.fr/2016/07/comme-un-enfant-sans-droit-aux-larmes-poeme-en-francais.html
Stavrolus a bien sûr raison de dire que les universitaires se cooptent, ce qui rend possible un biais.
Ce qui est intéressant à regarder parce que les critères d'admission sont plus complexes, et variables dans le temps, c'est la proportion d'étudiants dans les grandes universités américaines selon leur origine (ou la proportion de sélectionnés pour les Olympiades mathématiques, ou les plus brillants lycéens de l'Etat de New York, etc.). Ce long article est plein de données numériques, concernant surtout, mais pas uniquement, les étudiants américains qui sont juifs ou d'origine asiatique. On y trouve quelques rappels historiques, notamment sur l'établissement d'un quota secret à Harvard en 1926, qui fit chuter le nombre d'étudiants juifs admis de 30 % en 1925 à 15 % en 1926 ; on a tout lieu de soupçonner actuellement une politique analogue à l'encontre des "American-Asians" (a contrario, le CalTech, qui pratique l'admission au mérite, a 42 % d'étudiants d'origine asiatique).
http://www.theamericanconservative.com/articles/the-myth-of-american-meritocracy/