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Petit résumé

Dès son premier Angélus, François faisait, de façon incongrue, l’éloge d’un livre du cardinal Kasper sur la « miséricorde ».

Martelant jour après jour ses anathèmes contre les pharisiens qui campent sur la doctrine alors que l’Eglise doit accueillir tout le monde au nom de la miséricorde, il profite de son premier voyage pour lancer son slogan planétaire LGBT : « Qui suis-je pour juger ? »

Au Vatican, ou au cours de ses voyages, François reçoit de façon ostentatoire des homosexuels militants, qui s’empressent de dire, sans jamais être démentis, que le pape n’objecte rien à leur « orientation sexuelle ».

Il laisse dire sans démenti que lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires il demandait que les prêtres donnent les sacrements indistinctement, et qu’il avait conseillé à une femme divorcée civilement remariée d’aller communier dans une autre paroisse puisque son curé le lui refusait.

Arrive le premier synode sur la famille.

Le rapport intermédiaire fait scandale : il y est question des « dons » que les homosexuels peuvent « offrir à la communauté chrétienne », on y fait l’éloge de certaines unions homosexuelles, on commence même par dire qu’il faut « accepter et évaluer » cette orientation sexuelle, on loue la « réalité positive » des « unions de fait » et du concubinage ; quant aux divorcés civilement remariés, on affirme qu’ils doivent pouvoir avoir accès à la communion eucharistique sous certaines conditions. Le rapport fait scandale non seulement à cause de ce qu’il dit, mais parce qu’il publie comme propos de la majorité du synode des propos qui n’ont été tenus par personne, ou par deux ou trois évêques, comme on peut le vérifier par les comptes-rendus. Autre scandale : il est visible que ce résumé des débats a été écrit avant même le début du synode…

Le rapport final gommera tout ce qui est inacceptable. Mais comme on devine toujours en filigrane ce qu’il y avait dans le rapport d’étape, les paragraphes litigieux ne reçoivent pas l’approbation de la majorité qualifiée. Ils ne devraient donc pas être publiés. François exige qu’ils soient publiés, et c’est tout ce document qui servira de document de base pour le prochain synode.

Pour ce synode, François lance une enquête, via les diocèses, auprès du peuple de Dieu, c’est-à-dire auprès des lobbies de l’action catholique occidentale qui doit dire à quel point il faut que le synode décide des avancées pour les homosexuels et les « divorcés remariés ».

Alors que les nullités de mariage sont un des sujets débattus au synode, François court-circuite le synode en publiant un motu proprio facilitant les procédures au point que certains parlent de « divorce catholique ». Ça, c’est fait.

Second synode. Cette fois, c’est le black-out sur les sessions plénières : il n’y aura pas de publication des résumés des interventions. Il y aura seulement la conférence de presse quotidienne qui donnera l’information officielle sur ce qui se passe. Et il n’y aura pas de rapport intermédiaire. Seulement un rapport final, rédigé par dix évêques proches de François et de Kasper, qui reprendra, une fois de plus, le tout premier document une nouvelle fois amendé.

La fronde menée ouvertement par 13 cardinaux (dont trois hauts dirigeants de la curie : Müller, Pell, Sarah) qui écrivent au pape pour protester contre l’organisation du synode, et par des épiscopats entiers, d’Afrique et de Pologne, aboutit à ce qu’aucune avancée ne trouve place dans le rapport final pour ce qui est des homosexuels (mais il ne rappelle pas non plus que l’Eglise condamne les actes homosexuels).

En revanche, les paragraphes sur les « divorcés remariés » contiennent des « avancées », qui laissent tomber les élucubrations du cardinal Kasper de la « voie pénitentielle » pour prendre les élucubrations du cardinal Marx (reprises de Bernhard Häring, l’adversaire historique d’Humanae vitae) sur le « for interne » qui doit permettre au divorcé civilement remarié de participer davantage à la vie de l’Eglise, si en « conscience » il sait qu’il est dans son bon droit. Le mot « communion » ne figure pas dans le texte, ce qui lui permet d’être adopté de justesse. Mais tout le monde voit tellement que le mot n’y figure pas que c’est comme s’il y figurait, en blanc. Il ne reste qu’à l’y mettre…

Or voici que se profile… l’année de la miséricorde, un soi-disant « jubilé » qui ne correspond à rien, mais que François a savamment programmé en troisième round des synodes… Au nom de la « miséricorde » kaspérienne, il pourra décider ce qu’il veut.

Il faut avouer que tout cela était superbement programmé, et a été mené de main de maître. Mais François n’avait pas imaginé (et moi non plus, d’ailleurs) qu’il se heurterait à une opposition de plus en plus vive, désormais ouverte, et représentée par plusieurs des plus importants cardinaux de la curie et de divers autres lieux, à l’épiscopat d’un continent entier, et à l’épiscopat d’un pays qui ne supportera pas qu’on touche à l’héritage de son saint pape Jean-Paul II…

Commentaires

  • Pourquoi Benoît XVI ne s'est-il pas opposé à cette mascarade et l'a-t-il cautionnée ?

  • Benoit XVI ne l'a certainement pas cautionnée, mais il s'en tient à la retraite qu'il a prise. Il souffre et prie. S'il réagissait, le scandale serait encore plus grand avec un vrai risque de schisme.
    Maintenant on peut espérer qu'un autre pape remettra les choses en ordre. Dans le passé, il y a aussi eu de grandes crises.

  • Moi, j'avais imaginé cette opposition, spécialement celle des épiscopats africains, que l'on savait très remontés. Pourquoi n'ont-ils pas démissionné en masse ? Ils ont de fait avalisé le résultat final. En un sens ils se sont fait embobiner.

  • C'est très bien de faire des résumés, c'est mieux encore de tirer les justes conclusions.

    Tenez, voilà du saint Pie X, encyclique Pascendi:

    " les artisans d'erreurs, il n'y a pas à les chercher aujourd'hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent et c'est un sujet d'appréhension et d'angoisse très vives, dans le sein même et au coeur de l'Eglise, ennemis d'autant plus redoutables qu'ils le sont moins ouvertement. (...) Ennemis de l'Eglise, certes ils le sont, et à dire qu'elle n'en a pas de pires on ne s'écarte pas du vrai. Ce n'est pas du dehors, en effet, on l'a déjà noté, c'est du dedans qu'ils trament sa ruine; le danger est aujourd'hui presque aux entrailles mêmes et aux veines de l'Eglise; leurs coups sont d'autant plus sûrs qu'ils savent mieux où la frapper. Ajoutez que ce n'est point aux rameaux ou aux rejetons qu'ils ont mis la cognée, mais à la racine même, c'est-à-dire à la foi et à ses fibres les plus profondes."

    On dirait un costard taillé sur mesure pour Bergoglio.

    D'où voilà mon petit résumé:

    Bergoglio est un imposteur, un ennemi de l'Eglise, un antipape, un loup rapace déguisé en agneau. Ce n'est pas le Vicaire du Christ, encore moins la règle prochaine de la foi. Il faut donc ne pas être en communion avec lui.

    Vous avez lu Petrus sur le FC ? Tout ce qu'il dit est exact, irréfutable et irréfuté. Un esprit brillant comme le vôtre, M. Daoudal, devrait avoir le courage de dire publiquement la vérité, car la Vérité, de même qu'Elle fut crucifiée, est également crucifiante.

    Et je terminerai en re-citant Pascendi de saint Pie X: "Trêve donc au silence, qui désormais serait un crime ! Il est temps de lever le masque à ces hommes-là et de les montrer à l'Église universelle tels qu'ils sont."

  • On connaît votre discours par coeur, vous pouvez donc désormais vous abstenir de le répéter. Merci.

  • votre discours est celui de la vérité objective , comment prendre un hérétique bolchevique qui passe son temps à bafouer la Foi Catholique pour le vicaire du Christ

  • @Brancaleone 16h07: votre première partie ce n'est vraiment pas "la théorie du chaos" ou "théorie Pape François" Bravo!
    "On dirait un costard taillé sur mesure pour Bergoglio." mais attention le costard doit être tout élimé aux manches !!

  • Hélas, combien de chrétiens qui ne se rendent pas compte vont gober tout ce que le pape dit et décide puisque c'est le pape !
    Dès qu'il avait annoncé l'année de la Miséricorde, j'avais deviné comme beaucoup d'autres que c'était un artifice astucieux pour nous faire avaler ses projets infâmes au nom de la "miséricorde" .
    François et sa clique sont des fourbes.

  • "furbo", ce n'est pas tout à fait "fourbe", mais c'est revendiqué par François.

  • Ben c'est bien beau tout ça. Maintenant il faudrait que vous profitiez de votre envoi mensuel à La Nef (au passage merci pour votre excellente chronique musicale) pour l'expliquer à Christophe Geffroy, qui est un bisounours de première... Combien de temps La Nef va continuer à nous mentir en nous disant que tout ce que fait François est formidable?

  • faites comme moi ne vous réabonnez pas

  • "Il est resscusité" le trouve également formidable.

  • "Furbo", ça veut dire très exactement "malin", et d'une.

    Et de deux, M. Daoudal, vu que vous "connaissez mon discours par cœur", pourquoi refusez-vous systématiquement de débattre ? Pourquoi refusez-vous systématiquement de tirer les conclusions justes de ce que vous dénoncez ? Par tiédeur ? Par fidélité à celui que vous tenez pour pape ? Si tel est le cas, je le comprends parfaitement, mais alors, pourquoi le critiquez-vous sans cesse ?

  • Merci pour cette excellente synthèse on ne peut plus pédagogique.
    Pendant ce temps, ce pauvre Benoît XVI récite le Rosaire.
    Il l'a récité tout récemment aux intentions du peuple cubain martyr du castrisme (Castro étant réputé "respectable" par François).
    Il faudra bien d'autres rosaires pour que l'Eglise continue à proclamer la Vérité.

  • croyez vous qu'un hérétique scandaleux et homophile jusqu'à la nausée , bolchévique de surcroit , puisse être considéré comme le vicaire de Notre Seigneur dont il bafoue continuellement l'enseignement , moi non

  • François pro LGTB? Qui s'aime s'assemble non? « Qui suis-je pour juger ? » je ne fais que constater cet attachement depuis deux ans je crois. Il faudrait lui poser la question ainsi qu'à Walter Kasper, Bruno Forte et aux autres thuriféraires pro LGTB. Déjà un qui a fait son "coming out".
    Pourquoi ce Pape a t'il été écarté en son temps de sa fonction de maître des novices? La question reste pour l'heure sans réponse. Il faudrait poser la question aux novices de son temps, et surtout au grand nombre qui a quitté le noviciat à cause de lui, pourquoi?

  • Résumé intéressant, mais pourquoi dites-vous 13 cardinaux ?
    11 seulement ont signé cette lettre.
    Il semble que Scola (Milan) et Vingt-Trois (Paris) se soient dégonflés au dernier moment. On peut les comprendre : Caffara (Bologne) a été viré dès le lendemain du Synode pour ce crime de lèse-majesté.
    Miséricorde, quand tu nous tiens !

  • J'en suis resté à "13"... après il y a eu plusieurs mises au point et à la fin on ne savait plus trop combien avaient signé... (Il y avait plusieurs évêques donnés pour signataires qui n'avaient pas signé et d'autres qui n'étaient pas nommés mais avaient signé... le 13 est seulement le nombre donné au début de l'affaire, et cela reste plus ou moins, pour faire court, "l'affaire des 13 cardinaux". Peut-être bien qu'ils furent 11...

  • Brancaleone,

    Vous faites référence à l'intervention de Petrus sur le Forum Catholique, c'est vrai matériellement cette personne n'a pas tort, mais le ton qu'elle emploie dit tout autre chose.

    Le Seigneur dit qu'il nous faut - c'est un commandement du Christ, pas un conseil - aimer nos ennemis. pour ce faire il faut d'une part reconnaître l'ennemi comme tel - et pas croire que le bisounours fait parti du bestiaire de la bible - et d'autre part l'aimer tel que, car le mal n'a rien d'absolu, même chez les pires.

    est-ce à Monsieur Daoudal de tirer toutes les conclusions ?
    je ne le crois pas, dans la mesure ou il fait déjà un travail de journaliste et de critique pour informer - gratuitement ou non selon les supports - il n'a pas à jouer en permanence à être notre conscience.

    cela c'est le rôle que s'octroie arbitrairement tous les maîtres à penser autoproclamés que l'on rencontre de nos jours, tant à la télévision que dans les journaux ou les institutions qui font notre bonheur et que le monde entier nous envie.

    Si voyant les nouvelles , les gens en restent à déplorer la situation et à croire tous ceux qui se proposent de les materner, eh bien c'est malheureux à dire, mais, tant pis pour eux ! lorsque la situation sera cornélienne et que soufflera le vent de tragédie, il n'est même pas sûr que dans pareilles dispositions, ils puissent en tirer de bonnes et pratiques conclusions. Passées certaines bornes, c'est l'esprit de vertige qui guide vers l'abime, car Dieu laisse chacun se détourner de la liberté pour embrasser la servitude, si c'est ce qu'il souhaite profondément.

    il est assez évident à présent pour ceux qui veulent encore faire preuve de cohérence et de probité que le prochain document publié par François risque fort de donner dans la fusion froide et le phlogistique théologiques le plus pipotronique.

    nous sommes confirmés, nous avons souci de nos âmes, point besoin de hurler contre Sodome et de maudire Gomorrhe, ce qui sont dignes de leur appartenir s'en chargeront pour leur malheur.

    Nous avons un Pape certain, quelle que soit la valeur que l'on puisse lui attribuer: Benoît XVI et nous sommes prévenus et pouvons nous instruire grâce à l'enseignement pérenne des papes que nous n'avons pas à suivre libéralisme et modernisme sous peine de perte éternelle.

    peu importe Vatican II, peu importe les jésuites - ces choses parfois utiles, parfois fort nuisibles - ne sont pas notre seigneur et ne sont pas le symbole de la foi ou de la Tradition issue des apôtres.

    le sédévacantisme n'est pas la solution. les jansénistes les premiers au lieu de former une nouvelle église sont restés formellement dans l'église pour la transformer, ce n'est absolument pas une raison pour quitter les lieux, bien au contraire, il nous revient de faire le travail du garde suisse, du bedeau et des jeunes gens décidés à préserver, s'il le faut pertuisanes aux poings, le caractère sacré du sanctuaire.

    bref, bien que cela concerne un autre registre, il faut comme dit ici, se montrer courageux :

    https://www.youtube.com/watch?v=LYxpWfKypww

  • Bien cher Oh !,

    tout d'abord, un grand merci pour votre commentaire fort pertinent.

    Permettez que je réponde à deux points:

    1) le sédévacantisme (oh que je n'aime pas ce terme ! je préfère l'épithète de catholique semper idem) n'est ni une religion, ni une église, ni un courant, ni un mouvement. C'est un constat. On constate que celui qui se prétend pape est un imposteur, car on reconnait un arbre à ses fruits, et un hérétique à ses hérésies. Or il est clair que ce que dit Bergoglio est en totale et frontale opposition d'avec le Magistère de toujours.

    2) vous dites de M. Daoudal qu'il n'a pas à être notre conscience. Concedo.

    P. S. Merci pour les Brigandes !

    Que Dieu vous garde.

  • @Brancaleone 21h34: Pour moi l'Arianisme était au 4ème siècle ce que Vatican II est au XXème siècle mais ici dans son syncrétisme (Nostra aetate) sans Christ, vrai Fils vrai Dieu.
    @ Oh! 20h35 : "il n'a pas à jouer en permanence à être notre conscience." Mais il faut rendre à Cézar ce qui est à Cézar monsieur Daoudal lui au moins affiche sa conscience en plein, que je salue. Il n'est vraiment pas un "Yes man"!

  • Pardon de troubler la quiétude de ces débats enfiévrés sur pape ou pas pape...

    J'observe que dans la Tradition, vaste famille, certains ne sont pas aussi affirmatifs. Contrairement à M. Daoudal, ils considèrent que quand un mot n'est pas écrit (accès à la communion), eh bien il n'est pas écrit et s'en tiennent au texte pas à ce qu'ils suspectent son auteur d'avoir voulu dire. Vous détestez Bergoglio depuis le début donc tous les moyens sont bons pour démontrer qu'il est le diable. Je n'en pense pas que du bien car fondamentalement il est ambigu. L'ambiguïté pour complaire au monde. Mais de là à lui reprocher tout ce que vous lui reprochez il y a un pas que vous franchissez sans retenue...

    Bref,

    une question à tout ceux qui pensent que la doctrine ne peut, ne doit en aucune cas bouger sur quoi que ce soit - question que je pose ingénument car je ne connais pas la réponse : que dites vous à une mère de famille de cinq enfants (situation réelle) qui, ayant renoncé à une carrière professionnelle pour élever ses enfants, est abandonnée, elle et ses enfants du jour au lendemain, par un mari volage qui part "refaire sa vie" au large, la laissant dans une situation épouvantable.

    Je précise qu'elle n'est pas princesse et donc que l'annulation par la Rote romaine ne fait pas partie des options (après 4 enfants et quinze années de vie commune, ce serait assez jésuitique de le plaider).

    Elle fait quoi ? Elle souffre en silence ? Elle renonce à donner à son foyer un "référent" paternel alternatif qui l'épaulerait dans l'éducation de sa progéniture ? Tout ceci sous prétexte que son mari est toujours en vie ?

    Vous me répondrez que c'est un cas limite, non représentatif de la banalité superficielle du mariage dans notre société contemporaine.

    Seulement moi je ne sais pas expliquer pourquoi l'Eglise dit, dans ce cas précis ou la faute est sur le déserteur, dommage tu vas rester seule toute ta vie et tant pis pour tes enfants.

    En ce sens, et en ce sens seulement, je comprends la volonté de comprendre les situations de la tendance allemande.

    On m'objectera que c'est faire entrer le loup dans la bergerie et que dès lors qu'on ferait une exception, il n'y aurait pas de raison de s'arrêter en chemin.

    Si l'un des bretteurs du sédévacantisme peut, un instant, laisser tomber sa dague et m'éclairer...

  • @yf
    Bien que n'ayant pas de dague, je vais vous répondre. Quand on prend un cas particulier et qu'on le généralise on imite les promoteurs de la culture de mort (avortement, euthanasie, suicide assisté etc...). En montant en épingle un cas particulier on fait passer un mal objectif.
    A côté de milliers d'épouses délaissées qui se remarient civilement, il y a des milliers de femmes fidèles à leur mariage sacramentel qui malgré les difficultés et les pleureuses de leur entourage élèvent leurs enfants. Et Dieu ne les abandonne pas. Et devinez ce que les enfants préfèrent, les premières ou les secondes????

  • J'ai un ami qui a élevé seul (et magnifiquement) ses trois enfants après que sa femme l'eut quitté. Il ne s'est pas "remarié", malgré les tentations, parce qu'on ne peut pas se 'remarier".

    Je ne comprends pas votre réaction. Sauf si la femme dont vous parlez est athée. Mais alors la question ne se pose pas. Nous parlons de l'Eglise catholique.

  • Le vrai bien emprunte le plus souvent sinon toujours la voie la plus difficile aux yeux des hommes.

    En lisant les textes de ce synode contre la famille et des promoteurs de la fausse miséricorde, je suis frappé de constater combien ces gens-là ne croient pas à la grâce et à son effectivité dans nos vies chrétiennes, combien leur 'théologie' ne reposent que sur des ressorts humains ('théologie' sociologique par exemple, oxymore s'il est en).


    Pour le cas en question, je suis l'avis évident de Daoudal.

    Je redis ici d'ailleurs toute mon admiration pour l'un de mes cousins fidèle à son mariage alors qu'il a été trompé par sa femme volage (comme quoi ce n'est pas un trait exclusivement masculin), et mon étonnement sur le fait que ce soit davantage les femmes qui demandent le divorce que les hommes (sur les trois cas que je connais personnellement et statistiquement quoique la demande conjointe du divorce trouble ce fait).

  • Bonjour,
    je me garderai bien d'entrer dans les débats précédents.
    Je voudrais simplement signaler un texte remarquable (un entretien, en fait) d'Aline Lizotte publié cette semaine dans le Figaro. Il me semble que tout y est dit sur le fond des manques troublants de ce synode.
    http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2015/10/26/31004-20151026ARTFIG00282-synode-l-eglise-catholique-devient-elle-protestante.php

  • Au risque de paraître provocateur ou d'une abyssale stupidité, je ne peux m'empêcher de penser que le Saint-Esprit s'est plié au choix du conclave qui a élu Bergoglio pape. Donc il n'est pas douteux qu'il est légitime.
    Que ce pape soit laxiste et malfaisant, j'en suis persuadé mais son comportement contribue à faire sortir les loups du bois et c'est déjà une très bonne chose car on connaît maintenant qui sont les brebis galeuses et le prochain pape ( sans doute bientôt ) saura faire avec eux.
    Comme toujours Dieu tire du bien à partir du Mal qu'il permet ( sans vouloir le Mal évidemment ). Après tout, n'oublions pas que le Christ a choisi Judas comme apôtre en sachant pourtant que c'est lui qui le trahira : cela pour dire que les voies de Dieu sont déroutantes pour nos petits esprits et qu'il ne faut pas désespérer, comme semble le faire Brancaleone, car l'Eglise a les promesses de la vie éternelle de son divin Fondateur. Si on voit ce qu'on voit avec ce pape, il doit y avoir une raison cachée qui nous échappe humainement et le recul historique nous fait encore défaut pour mieux comprendre.

  • Il est étrange de lire tous ces commentaires sans qu'aucun ne se réfère à l'appartenance du Cardinal Bergoglio à la mafia de Saint Gall et qu'aucun ne rapporte les déclarations pontificales à la théologie du peuple argentine !

  • Yf,


    le cas que vous proposez nous montre une femme aux prises avec les difficultés morales et peut-être même matérielles, cependant la valeur d'un mariage ne se mesure pas aux difficultés dont il peut être l'occasion, mais à la valeur du contrat qu'il représente, et c'est cette valeur qui est examinée lors d'un procès en nullité.

    Il ne s'agit pas d'un contrat commercial, mais d'une chose bien plus profonde, bien plus engageante, un accord entre deux personnes libres et qui les concerne en tant que telles : il s'agit de foi, de foi jurée, solennellement devant les hommes et devant Dieu révélé. Nous parlons d'un mariage catholique, entre deux baptisés, car autrement il faudrait regarder non seulement les conditions de nullité, mais encore du côté des privilèges paulin et pétrinien.

    Alors est-ce que la parole donnée, la foi jurée est susceptible de dérogation ?

    L'amour est mort et les enfants fin propre du mariage souffrent ?

    Il y a une confusion entretenu par l'ignorance crasse de plusieurs, (clerc et laïcs), sur la place de l'amour dans un mariage. Le mariage n'est pas l'amour des époux, mais la condition qui permet à ce dernier son expression parfaite. L'amour n'est pas en réalité une réalité avant tout purement charnelle et ne consiste pas dans le droit concédé à l'autre d'user de mon propre corps selon l'ordre naturel. Il est la volonté de faire le bien de l'autre, uniquement parce qu'il est lui et bien lui et pour aucun autre motif. L'amour est désintéressé et reçoit paradoxalement par là même sa récompense.

    De fait, l'amour n'est pas le privilège des époux, mais celui de toute personne crée par Dieu pour participer de sa propre nature divine.

    Il y a dans le mariage, puisqu'il a trait à l'amour, une dimension surnaturelle que l'on ne peut évacuer sans se tromper lourdement à son sujet.

    En jurant fidélité et dévouement à un homme, cette femme à présent en charge d'un foyer, a promis de vouloir le bien naturel et surnaturel – on l'oublie trop – de son mari. Cet homme lui a promit solennellement une chose qu'il ne lui donne pas alors qu'elle serait en son pouvoir, l'épouse délaissée est aussi responsable de lui conserver au moins la possibilité de ne pas être cette loque qu'il est devenu en la baffouant aussi injustement.

    Faut-il que les chrétiens découvrent outragés que l'amour rend vulnérable ? En aimant on se livre, y compris à l'arbitraire de celui qui peut nous trahir de manière insensée. On croit à la valeur de l'amour ou pas. La Croix fait partie de l'amour et soit on l'assume en étant fidèle à l'être aimé que le péché à rendu méconnaissable, soit on se convainc de bons sentiments et on passe outre à l'ordre de l'amour surnaturel, qui pour les hommes est le seul véritable.

    Ces enfants risquent de ne pas avoir de père ?
    Les catholiques savent qu'il n'y a qu'un seul vrai père, et que tous les hommes séparés de la grâce ne sauraient être pères, mais sont au mieux des géniteurs et le plus souvent des mères de substitution.
    Le problème n'est pas tant la paternité que la présence ou non d'un homme au coeur même des affections.Tous les enfants ont besoin d'une présence masculine structurante, mais en quoi cela serait une raison suffisante pour se remarier dans ces conditions ?
    Ces enfants n'ont-ils donc pas d'oncles, de parrains, de grands cousins, de grands parents ou d'amis sincères et dévoués du foyer, suffisamment mûrs et agés pour jouer ce rôle ?

    Ce n'est pas à la doctrine de bouger, mais aux responsables dans ces drames, de se bouger en connaissant assez la doctrine pour ne pas se croire plus intelligent que Dieu le verbe en voulant la réformer. Le catholicisme implique la reconnaissance d'une intelligence et d'une bonté supérieure à la sienne propre, celle de Dieu dans sa révélation. C'est en effet la seule condition mise au fait qu'elle puisse devenir nôtre.

    La révélation ne concerne pas tant Dieu en lui-même qui reste un mystère, que l'homme qui en se séparant de Dieu croit follement trouver en lui-même l'intelligence de ce qu'il est.

    Ce qui doit changer c'est l'attitude de plusieurs vis à vis du prochain. Une femme délaissée par son mari mérite le respect à un triple titre, en tant que personne,en tant qu'épouse et en tant que mère. Compter les communions, se montrer parmi ceux qui font la queue pour communier en quête de reconnaissance sociale, n'est pas catholique. Saint Louis communiait six fois l'an. Et si l'on songe à la légende de sainte Marie l'egyptienne, on mesurera que la communion, l'union commune au Christ Jésus jusque dans sa chair et son sang se moque du temps et de l'espace pour celui ou celle qui aime Dieu personnellement, en vérité.

    La vérité est que nous ne sommes pas des animaux sociaux, à l'instar des fourmis et des hyènes et que madame michu qui jauge son prochain à l'aune de sa visibilité à la communion, ne fait pas acte d'être humain, en classant les gens qui le sont dans la catégorie bons chrétiens elle s'avilie de manière effroyable

    Celui qui communie et qui sortie de là a encore la faiblesse – car s'en est une – de mépriser publiquement quelqu'un ou de confondre aumône et charité, est un fol, un grand et surnaturel malade, son éternité est compromise.
    Voila ce qu'une nouvelle action pastorale devrait permettre de mesurer en faisant sortir du trésor du scribe le neuf et l'ancien.

    Et voilà ce que ne semble pas promettre les agitations de ces derniers mois. (pastorale est un adjectif, pas un substantif, en changeant la grammaire on ne change pas la réalité, on la méprise, n'en déplaise à Nietzsche)




    pour ce qui concerne les brigande, cher Brancaleone, je leur reconnaîs et du talent et beaucoup d'équilibre p de courage, mais un bémol tout de même, puisque Marianne la « leader » semble avec les gens du comité de salut public appuyer leur antropologie sur les conceptions et les ouvrage de julius évola. Certes dans toute réflexion humaine on peut trouver des vérités, mais la pensée de cet homme est systématique et le fond conceptuel ou idéologique des brigandes, visible à travers les interviews données et les commentaires sur divers sites, comme dans les chansons ou les clips, montre une grande proximité.
    Le gnosticisme est un problème parmi les traditionnels, certainement pas une solution. La véritable antropologie ne peut être que biblique et traditionnelle. Car si philosophes et sages peuvent nous donner des lumières, seule La Lumière éternelle nous éclaire sur la valeur et des philosophes et des sages eux-même.

    Le saint Roi David ou Judas Maccabée ou Judith, sans parler de Moïse, sont plus inspirants si on les fréquentent que toutes les énergies serpents, les dragons, les mages ou les tigres.

  • merci pour ce commentaire et cette explication plus bienveillante et convaincante que les précédentes. Je n'arrive pas encore à bien saisir comment on peut d'un côté dire une famille, c'est un papa et une maman et de l'autre côté préférer la monoparentalité imposée. Mais j'admets volontiers que la doctrine peut ne pas résister à une brèche pareille et qu'à tout prendre le statu quo est préférable.

  • Merci infiniment pour cet excellent résumé.
    Il eut été parfait en intégrant les liens vers les textes et déclarations en question et vos propres articles, mais surtout en rappelant votre argumentation sur l'ineptie de ce Jubilé, que seuls vos habitués connaissent, à savoir si mes souvenirs sont bons d'une part parce qu'il ne correspond pas à une date 'anniversaire' du Christ ou de son Église et d'autre part parce qu'aucun jubilé n'est thématique sinon qu'ils prennent tous pour thème le Christ Lui-même, ce qui certes inclut sa miséricorde mais n'exclut pas la vérité, qu'Il est Lui-même: Voie, Vérité, Vie.

    Ensuite, il ressort très clairement des commentaires que l'enjeu principal de cet article est théologique, et plus précisément ecclésiologique: quelle place occupe la chaire de Pierre dans ce corps du Christ qu'est l’Église? Enjeu déterminé autant par la personnalité de François Ier que par son propre choix en cette matière, la fameuse 'église synodale', non sans contraste et contradiction avec la manière autoritaire dont lui-même opère jusque dans la vie des diocèses en démettant les évêques, reconnaissant des saints etc. sans respecter les voies habituelles et établies par le Magistère antérieur.

    Bref, quelle solution entre la papomanie de certains (tradi' notamment, pas tous mais quand même certains et c'est déjà trop, dont le manque de discernement est désolant, et d'après lesquels tous ce que dit et fait le pape est infaillible, ou du moins ne mettent en évidence chez celui-ci que ce qui est orthodoxe, non ne regardez pas vers un certain salon) et le néo-gallicanisme des autres (néo-gallicanisme qui est d'autant plus étonnant qu'il est imposé par le Pape lui-même, au profit de certaines églises i.e. diocèses voire d'une seule, allemande, mais non toutes)?

    Au fait, merci encore à Daoudal pour ce terme de 'papomane', drôle mais juste. A l'instar de ce Pape, il m'a aider à mesurer la fidélité qui lui est due.

    Quant à ce Pape, pardonnez ma déformation d'aristotélicien, mais il me semble qu'il l'est bien selon l'acte premier mais non selon l'acte second, selon l'acte mais non selon l'activité.
    Selon l'acte premier, c'est-à-dire que son élection est légitime jusqu'à preuve du contraire selon les termes mêmes de nôtre hôte, quoique les modalités de son élection: cinq votes le même jour au lieu de respecter la limite des quatre (le respect des procédures déjà...) et celles de la démission de son prédécesseur: notamment l'asphyxie bancaire du Vatican par suspension du système SWIFT du 1er janvier au 12 février lendemain de l'annonce de la renonciation (cf. Pierre Jovanovic), soient sujettes à caution. Je dis bien les modalités! Comme la conscience mal formée n'enlève rien à l'objectivité d'un acte mauvais, les modalités ne changent rien à la qualification morale d'un acte si celui-ci est objectivement déterminé, ce qui est rare mais existe (l'avortement, le meurtre i.e. de propos délibéré par exemple).
    Selon l'acte second, c'est-à-dire qu'il n'exerce pas la fonction qui lui est échue (qui est sans aucun doute un caractère d'un point de vue ecclésiologique mais c'est un autre problème théologique), dans la mesure où ses actes et ses propos sortent du cadre inhérent à cette fonction, fonction qui est déterminée définitivement par le Christ dans les évangiles, ce qui est assez rare pour être noté, comme c'est le cas aussi pour l'indissolubilité du mariage..
    Pour être plus clair, prenons une analogie. Nos gouvernants sont légitimes et ce quelque soit leur mode de désignation pour autant qu'ils servent le bien commun (acte second, activité). Par contre, si alors qu'ils sont légitimes du point de vue de la désignation, dont le mode est arbitraire entre tous, ils ne servent pas le bien commun mais un intérêt particulier ou une idéologie, alors ils sont illégitimes du point de vue de l'acte second.
    Autre analogie qui peut aider à comprendre le racisme. Du point de vue de l'acte premier tous les hommes sont de nature humaine (ne criez pas à la tautologie! attendez la suite), tandis que du point de l'acte second i.e. des actes concrets certains hommes ne sont pas à la hauteur de leur nature humaine, de leur dignité intrinsèque. Or comme les hommes ont diverses idées sur leur nature alors même qu'elle est objective, ils se disqualifient mutuellement les uns les autres de n'y point appartenir, ce qui ne peut s'entendre que du point de vue de l'activité, de l'acte second. Vous aurez bien compris que l'acte premier désigne l'essence, essence qui ne se réalise chez l'homme que par le moyen d'une liberté qui peut être dévoyée...
    Bref, ce qui peut paraître curieux j'en conviens, et ce n'est pas par volonté de réconcilier tout le monde à la manière hollandiste, mais je crois qu'autant Daoudal et Brancaleone ont raison, ce Pape est à la fois légitime (mais seulement du point de vue de l'acte premier) et en même temps illégitime (mais du point de vue de l'acte second, qui est quand même le plus important, et en ce sens, il est pertinent de dire que le siège est vacant, i.e. que la charge pétrinienne n'est pas remplie selon les critères qui lui ont inhérents, notamment affermir ses frères dans la foi, et comme évêque prêcher et paître le troupeau).

    J'aurai aimé développer certains points davantage, mais je suis déjà trop long dans mon commentaire.

  • Je ne suis pas sûr que vous puissiez ainsi réconcilier Brancaleone et Daoudal. Le premier se réfère à "Petrus", lequel est sédévacantiste depuis longtemps. C'est-à-dire que même si François était un pape exceptionnellement bon ("acte second"), il considérerait quand même qu'il n'est pas le pape, puisqu'il n'y a plus de pape depuis Pie XII, que Benoît XVI n'est pas évêque et que François n'est pas prêtre.

    Quant à moi je considère qu'il y a plusieurs indices qui peuvent permettre de penser que François n'est pas pape (au niveau de ce que vous appelez acte premier), mais que ce n'est pas à moi d'en juger. Ce sera à l'Eglise de déterminer, plus tard, si François a été pape ou non. Dans l'incertitude, je fais comme si François était le pape. Et quoi qu'il fasse je ne changerai pas d'avis.

    Les papes du début du XIe siècle ne régnaient que par la force et la corruption, ils se faisaient élire sous la menace des armes ou achetaient les électeurs (ce qui s'est poursuivi pendant toute la Renaissance), ils ne s'occupaient de l'Eglise que si ça pouvait leur rapporter, et ils sont considérés comme des papes légitimes...

  • J'ignorais l'origine de la thèse de Brancaleone.
    Ce qui vous l'avez compris n'est pas la mienne.

    Merci d'avoir exposé clairement votre position sur le sujet.
    Je ne m'en souvenais plus précisément
    Quoique vous l'ayiez déjà présenté auparavant.

    Pour le reste, vous raisonnez en terme historique.
    Point de vue recevable qui ne s'inscrit pas il me semble dans l'enjeu ecclésiologique que je prétendais manifester.
    Bref pour vous peu importe la nature de la charge pétrinienne, ce qui est a contrario mon cas.

    Lorsqu'un évêque enseigne des hérésies, il doit être démis de sa charge (il existait même une cérémonie dite 'pontifex degradator' proportionnée il me semble à la publicité du scandale, ce qui devrait être le cas aussi pour les prêtres suspens et reconduit à l'état laïc, l'humiliation publique proportionnée à l'honneur de la charge afin de solliciter repentir et pénitence). Le Pape certes n'est pas soumis à une autorité humaine supérieure, mais si j'ai bien compris il peut être démis par le même conclave qui l'a élu.

    Sinon il ne reste plus qu'à prendre son mal en patience comme vous semblez disposer à le faire.

    Mais le problème alors est le suivant: comment discerner ce qui est juste et vrai dans ses propos et ses actes? Si les deux prismes de lecture de la Bible sont la Tradition et le Magistère, qu'est ce qui permet de déterminer ce qui est ou non du Magistère chez celui ci. La Bible ou la Tradition? Réponse concentrique ou sophisme du postulat. Le Magistère le plus récent i.e. le dernier en date donc celui ci? Bref le sens de l'histoire... Oui je sais que le Magistère est au service d'une juste compréhension de la parole divine et qu'en ce sens il est limité par celle-ci comme ordonné à elle, mais nous qui ici ne sommes pas naïfs voyons bien que certains sont capables de déformer le sens des propos bibliques comme cela a été le cas au cours du 'synode' manipulé, donc non de la servir mais de s'en servir. Comment voir avec certitude cette inversion?

    Ma faible intelligence reste donc perplexe,
    j'aimerai que ma foi reste entière malgré cette épreuve.

    Désolé pour les réponses laborieuses
    et autres fautes d'orthographe,
    mais téléphone oblige.

  • Merci en tout cas d'avoir répondu, en tenant compte notamment de mes propos.

    Je comprends votre perspective historique. Mais elle ne vaut que pour ceux qui ont reçu un sain catéchisme. Je souffre pour tous ceux qui sont trompés, moi même peut être parfois, et qui l'ignorent parce qu'ils croient voir en François Ier celui qui les mène au Christ, et qu'ils n'ont pas les moyens de comprendre qu'ils sont bernés. Je la comprends aussi relativement à la naïveté que je dénonçais plus haut, oui il y a eu des mauvais papes et il y en aura certainement d'autres parce qu' ainsi est l'homme (l'impact de leur méfait était cependant limité alors qu'il est exponentiel dans notre monde de la communication) mais ne pouvons nous pas espérer en avoir de bons?

  • @Yves daoudal
    "Les papes du début du XIe siècle ne régnaient que par la force et la corruption"
    Ah? Bon? Pourtant, malgré l'ingérence continuelle de l'empereur germanique, des grandes familles romaines, ils luttèrent efficacement pour le célibat, contre le concubinage des prêtres et diacres, contre la simonie, contre l'invasion musulmane en Sicile et sud Italie, puis contre l'invasion byzantine. Et les 6 premiers papes du XIe siècle étaient amis de l'abbé St Odilon de Cluny (962-1048, abbé à partir de 994) et conseillés par lui.
    Et début du XIe siècle cela ne fait pas beaucoup devant 2000 ans. Ce ne serait pas par hasard un "reliquat" de légende noire anti-Moyen-Age?

  • Cher Yf,

    cette amputation dont vous parlez n'est pas le fait de l'Eglise, mais la conséquence d'un parjure. Ce que l'Eglise sauve dans sa doctrine, c'est l'intelligence de l'amour, tant humain que surnaturel.

    ces pauvres enfants, cette épouse souffrante, perdraient encore davantage qu'une certaine normalité, en perdant le sens réel du don de soi corolaire de l'amour vrai.

    les solitudes d'aujourd'hui sont d'autant plus pénibles que les rapports sociaux et amicaux sont grévés par l'individualisme le plus égoïste.
    Ce même égoïsme qui fait que l'on préfère courir encore et toujours après les émois de nouvelles rencontres amoureuses, plutôt que d'agir en homme assumant ses choix par exemple.

    mais encore une fois, ne prêtons pas à l'exactitude d'une doctrine qui n'est soucieuse que de vérité libératrice, la dureté et l'ignominie des actes de ceux qui ne pensent qu'à leur petite personne et qui ce faisant la bafoue.

  • Nous sommes au bord du précipice !
    2 novembre 2015 Laisser un commentaire Modifier
    Je vous salue…
    Prier à temps et à contretemps.
    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
    « Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m’a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie.
    Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient — ET C’EST MAINTENANT — où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas surpris ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux VONT ENTENDRE SA VOIX, et ils sortiront : CEUX QUI ONT FAIT LE BIEN, RESSUSCITANT POUR ENTRER DANS LA VIE ; CEUX QUI ONT FAIT LE MAL, RESSUSCITANT POUR ETRE JUGES. »
    Voilà tout est dit !
    Nous sommes au bord du précipice !
    J’ai tenté de vous avertir et je dois constater mon échec et j’en tire la conclusion : Je cesse de commenter la Parole de DIEU chaque jour.
    Je ne peux cautionner :
    – Que l’Eglise catholique soutienne, par son silence, le massacre des enfants à naître. 220 000 bébés que l’on tue, par an, rien qu’en France.
    – Que l’Eglise catholique veut ‘camoufler’, dans son sein même, les ecclésiastiques qui pratiquent la pédophilie.
    – Que l’Eglise catholique ne dénonce pas la pratique de l’Euthanasie. Où est le soutien de celle-ci pour garder en Vie Vincent LAMBERT ?
    – Que l’Eglise catholique veut intégrer les homosexuels, sous prétexte de miséricorde ! Oui à leurs intégrations, à condition qu’ils reconnaissent qu’ils sont dans le péché, un péché qui les privent de la Vie Eternelle et qu’ils aient le vouloir et s’engagent à changer d’orientation.
    – Que l’Église catholique est en passe de détruire, ce qui est le ciment d’un pays : LA FAMILLE. Il est inadmissible d’admettre à l’Eucharistie les divorcés-‘remariés’.
    – Que l’Eglise catholique a le successeur de saint Pierre, à qui Notre Seigneur JESUS-CHRIST a confié la gouvernance de Son Eglise, (Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirais mon Eglise et les puissances du mal ne pourront rien contre elle.) et que le ‘pape’ actuel puisse dire : – Qui suis-je pour juger ? Ou encore de déléguer ses pouvoirs à ses cardinaux.
    Pour que ceux-ci jugent : ‘En conscience’. NON et NON. La doctrine est la doctrine et NUL n’a le pouvoir de la changer ou de la modifier. Elle vient de Notre Seigneur JESUS-CHRIST, elle doit rester dans Ses mains et rien que dans Ses mains.
    Je reste toutes fois disponible, si vous souhaitez de plus amples détails, mais sachez que vous avez, chaque jour, à votre disposition l’Evangile du JOUR. Vous qui avez été baptisés référez-vous y. Et ne cherchez pas ailleurs la Vérité.
    Le combat spirituel, dans la Prière, continue plus que jamais. « Prier sans cesse » nous dit saint Paul. Suivez-le ! J’ajoute ‘Priez à temps et à contretemps.’ Seule la Prière avec le Jeûne et l’Aumône pourront nous sortir du marasme actuel. Tout est entre les mains de Notre Seigneur JESUS-CHRIST. Ecoutez-Le !
    Que l’ESPRIT-SAINT vous bénisse, vous éclaire et vous guide dans Sa Paix et Sa Joie !
    Tout appartient A DIEU !
    Maranatha !
    Merci !
    JFL
    Nota :
    Cardinal R. Sarah @Card_R_Sarah
    Le combat pour la pérennité de la famille est peut-être le plus grand défi que notre monde a connu depuis ses origines. Dieu ou rien +RS
    11:59 – 31 Oct 2015
    Prions!

  • Monsieur Jacques François,

    Nous sommes toujours au bord du précipice, la création n'existe que par la volonté parfaite de Dieu.

    distinguez bien entre hommes d'églises et l'Eglise, qui est une réalité mystérieuse. Cette église comprend non seulement les baptisés de notre époque, mais les saints du Ciel et les sauvés du purgatoire: elle est une réalité qui dépasse le temps et l'espace et non ce que certains évêques ou fidèles dévoyés imaginent dans leurs égarements.

    mafia-lavande, avortement industrialisé, soumission infantile aux injonctions politiques des forts du moment (écologisme gnagnan et préjugés LGBT), tout cela ne doit pas nous effrayer.

    nous avons le catéchisme du Concile de trente, ou celui de saint Pie X si vous préférez, d'autres veulent jouer aux herméneutes ? il ne restera de toutes les façons rien de leurs échafaudages.

    méfiez-vous des prophètes de malheurs, des visionnaires et des tenants de la gnose mensongère, en réalité il en faut bien moins pour être sauvé, il suffit d'aimer à la manière du Christ Jésus dans le sermon sur la montagne, de réaliser à son niveau ces commandements là.

    ne pas se laissé scandaliser, profiter de sacrements dignes et les rechercher ardemment comme le secours qu'ils sont et prier pour son salut et celui de ceux qui nous afflige, sans oubliez de profiter de la riante nature et de la lumière de l'automne est infiniment plus urgent, non ?



    car, Le Christ a vaincu le monde.

  • Luc*,

    mais vous avez de bons papes, saint Pie X, Léon XIII, Grégoire VII, etc, l'idée qu'un pape ne parle qu'en fonction de l'actualité est un anachronisme bien moderne.

    Vous n'avez pas eu un bon catéchisme ? Lisez Doctrine et vie chrétienne de Jean daujat, anciennes versions, ouvrez les saints docteurs et priez les de vous éclairer. parlez à votre ange gardien, le saint père Pio disait qu'il existe particulièrement pour ceux qui sont seuls. enfin, lisez le catéchisme de saint pie X, surtout si vous avez des années de formation théologique ou universitaire derrière vous par exemple.

    faites confiance à l'intelligence humaine, qui lorsqu'elle est droite est une chose d'une insigne valeur, puisqu'elle nous différencie spécifiquement des bêtes.

    apprenez par coeur le sermon sur la montagne et jurez vous d'en respecter les commandements, le Christ est le verbe, la vérité intelligible même.

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