Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Trop nuls…

Le synode de l’Eglise d’Angleterre a consacré ses travaux à la « justice environnementale en vue de la Cop21, la conférence des Nations Unies qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre ». Selon le primat de la Communion anglicane, il est temps d’agir et de toute urgence.

Le réchauffement global affecte principalement les plus pauvres : ce sont les plus vulnérables qui sont exposés aux tempêtes, aux inondations, à la sécheresse et à l’élévation du niveau de la mer. Ce qui est mauvais pour nos voisins, l’est aussi pour nous tous. Au cours des 150 dernières années, l’humanité a brulé des combustibles fossiles qui avaient mis un milliard d’années pour se former. La terre ne peut pas soutenir ce rythme. Il faut lire les signes des temps et agir pour le bien commun. Il faut protéger les plus pauvres contre l’impact du réchauffement global et étudier de nouvelles mesures pour sauvegarder la planète et assurer un développement durable. Tous sont concernés au niveau individuel, institutionnel, national et international, y compris les investisseurs.

C’est ce qui s’appelle avoir un métro de retard. Notre bon François a déjà tout dit sur le sujet, c’est lui qui est reconnu par tout le monde comme le chef de la religion climatique.

En plus, le « primat de la Communion anglicane » est un retraité de l’industrie pétrolière. Franchement, il n’est pas crédible sur ce coup-là.

Commentaires

  • Oui, mais il enchaîne les wagons. Il abonde dans le sens climatique. Je suis quand même effaré au plus haut point de ne pas apercevoir la moindre solution pratique, la moindre analyse fiable. Rien que des slogans. Suffit-il de crier ? Il est vrai qu'on pourrait prier. Ce serait plus efficace.

  • Bonjour,

    1. Le problème auquel je suis le plus sensible, A TORT OU A RAISON, est situé en amont et en surplomb, par rapport à la question de savoir si l'Eglise catholique a raison ou tort d'être, elle aussi, contre le réchauffement climatique.

    2. Le problème auquel je pense est en effet le suivant : au moins depuis le début de la deuxième moitié du XX° siècle, les hommes d'Eglise, dans leur très grande majorité, sont plutôt favorables

    - au réchauffement climatique entre l'Eglise catholique et le monde contemporain, y compris avec la mentalité, les principes, les pratiques, ou les valeurs spécifiques au monde contemporain,

    - au refroidissement dogmatique, au sein de l'Eglise catholique, c'est-à-dire au refroidissement cadavérique de la dogmatique relative à la Foi catholique, ou de la présentation dogmatique, définitoire, des fondements et du contenu de la Foi catholique.

    3. En d'autres termes, l'acceptation, voire l'approbation, par la plupart des hommes d'Eglise, du réchauffement climatique axiologique entre l'Eglise catholique et l'esprit du monde, la ligne du temps, ou la mentalité dominante, me semble être infiniment plus caractéristique de la gravité de la situation que la formulation, par l'Eglise catholique, de son opposition au réchauffement climatique, celle-ci étant une conséquence de celle-là.

    4. Il est plus facile, au sens de plus consensuel, de plus sympathique, d'appeler les uns et les autres à la conversion écologique, que de les appeler

    - d'une part, à la conversion "christocentrique", sous la conduite et en direction du Fils unique du seul vrai Dieu, Père, Fils, Esprit,

    - d'autre part, à l'abandon des erreurs qui éloignent de Dieu ou opposent à Dieu, et qui sont situées non seulement dans l'ordre de l'agir humain, mais aussi dans l'ordre du croire non chrétien.

    5. Formulé autrement, cela revient à dire que nous sommes en présence de clercs

    a) qui veulent bien appeler à lutter contre le réchauffement climatique, dans un domaine dans lequel ils ont bien sûr le droit de s'exprimer, mais qui n'est pas spécifiquement de leur ressort,

    b) qui ne veulent pas appeler à lutter contre le réchauffement climatique, dans un domaine dans lequel ils ont le devoir de s'exprimer, et qui est bien spécifiquement de leur ressort.

    6. Nous sommes maintenant à moins d'un mois du 15° anniversaire de la publication de la déclaration Dominus Iesus, et il s'agit du type même du document qui permet de lutter contre le réchauffement climatique entre l'Eglise catholique et l'esprit du monde (le relativisme, le subjectivisme, etc.), dans l'ordre du croire.

    7. Eh bien, il me semble que ce n'est pas un hasard si ce document a été recouvert par la poussière, a été sanctionné par le refroidissement du mode de raisonnement à caractère dogmatique.

    8. Ce refroidissement constitue l'une des caractéristiques de la vie intérieure de l'Eglise catholique, depuis bien plus d'un demi-siècle, malgré ce document lui-même, et malgré le Catéchisme de l'Eglise catholique, or il appartient et il incombe aux hommes d'Eglise de lutter contre le refroidissement de ce mode de raisonnement, et il est symptomatique qu'ils ne le fassent pas.

    Bonne journée et à bientôt.

    A Z

  • @A Z: Très bon texte!
    @Dauphin: Vous aussi vous n'êtes pas en reste dans votre prose, que je salue aussi. "vous devriez postuler pour devenir consultant-conseiller à la CEF. " Mais vous subiriez vraisemblablement le sort de "Jean Paul I". On devra vérifier la couleur de votre langue après!

  • Rebonjour,

    Ce qui suit est une tentative pour dire la même chose d'une manière plus brève et plus simple.

    1. Il est aujourd'hui tout à fait imaginable qu'un évêque se soit déjà exprimé pour dénoncer, d'une manière circonstanciée, le principe, la pratique, et les conséquences déplorables, du recours au dopage (dans le monde), lequel est un mode de mystification, qui dénature ou discrédite les compétitions et performances sportives, et qui porte atteinte à la santé des sportifs.

    2. Il est actuellement inimaginable qu'un évêque s'exprime pour dénoncer, d'une manière tout aussi circonstanciée, le principe, la pratique, et les conséquences déplorables, du recours aux trucages, philosophiques, théologiques, doctrinaux, pastoraux, liturgiques (dans l'Eglise), lesquels sont des modes de falsification qui, depuis bien plus d'un demi-siècle, fragilisent et obscurcissent la Foi catholique, au lieu de la clarifier et de la consolider.

    3. En d'autres termes, pour un évêque, il est plus consensuel, plus sympathique, plus conforme aux attentes des hommes et des femmes qui vivent dans le monde de ce temps,

    - d'appeler les uns et les autres à tout tenter pour protéger, par exemple, "la bio-diversité",

    que

    - d'appeler les uns et les autres à tout tenter pour promouvoir, par exemple, "la messe en latin".

    4. Cette "inversion des priorités" aboutit fréquemment à ce que le registre de discours des hommes d'Eglise soit

    - à la fois moralisateur et sociétalisant, à la limite de l'intransigeance, dans des domaines dans lesquels, encore une fois, ils ont le droit de s'exprimer, mais qui ne sont pas précisément de leur ressort,

    - à la fois modérantiste et pusillanime, à la limite de l'inconsistance, dans des domaines dans lesquels ils ont le devoir de s'exprimer, et qui sont absolument de leur ressort.

    Le Pape François a récemment plaidé en faveur d'une Foi SOLIDAIRE ; j'en suis vraiment désolé, mais compte tenu de la situation actuelle, au sein de l'Eglise catholique, la "priorité des priorités" devrait pouvoir être de plaider, avant tout ou notamment, en faveur d'une Foi SOLIDE, tout simplement.

    Bonne journée et à bientôt.

    A Z

  • Cher AZ, vous devriez postuler pour devenir consultant-conseiller à la CEF. Malheureusement votre profil ne colle pas encore avec la ligne officielle de la CEF, pour les raisons que vous précisez dans vos deux commentaires.

Les commentaires sont fermés.