Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Millénaire

 

Владимир.jpg

C’est aujourd’hui le millième anniversaire de la mort de saint Vladimir le Grand, prince de Kiev, fondateur de la Sainte Russie, rappelle New Liturgical Movement, qui nous donne notamment des vidéos du tropaire et du kondakion de la fête.

Quant à nous, rappelons que, le 19 janvier 2013, Benoît XVI a élevé l’exarchat apostolique pour les fidèles ukrainiens de rite byzantin résidant en France au rang d’éparchie (diocèse) avec le titre de Saint Vladimir le Grand. Le premier évêque est Mgr Borys Gudziak.

Commentaires

  • Saint Vladimir n'était pas russe : en ce temps-là Russie, fondée au XVIIe siècle par un Allemand Pierre le grand (Rossia), n'existait pas. La Rouss' (Roussia, Routhénia en latin) s'appelait Oukraïna (Ou Krahïna= notre patrie. C'est donc légitimement que le christianisme slave (et non pas "russe" = rossoskie) se réclame de saint Vladimir, grand-duc de Kyiv, capitale de la Rouss'Ukraine et père de Yaroslav le Sage, le grand-père de l'Europe (d'après François Mitterrand) , et de Philippe 1er roi de France, petit-fils de Hugues Capet). Voir mon ouvrage"'De l'Ukraine" aux éditions Godefroy de Bouillon.pour compenser l'insondable ignorance des journalistes et hommes politiques et éditorialistes français (y compris ceux qui "La vérité sur !!! " sur toutes les questions historiques.
    A moins qu'ils ne soient vendus à l'étranger...comme du temps de l'emprunt russe et du procès Kravtchenko !

    Donc, Svataïa Rouss' ne veut pas dire sainte Russie, les Francais sont aussi ignorants des langues que de la géographie et de l'Histoire, mais sainte Rouss', puisque à l"'époque, encore une fois, la Russie (Rossia) n'existait pas.

  • Les Français sont aussi ignorants des langues que de la géographie et de l'Histoire,
    En effet : l'éducation nationale n'est plus qu'un champ de ruines...Avant ça n'était déjà pas bien brillant. Combien de gens peuvent placer sur une carte Stalingrad, siège de la plus décisive bataille de la guerre de 1940/45, où les USA fournirent généreusement du matériel aux hordes soviétiques, qui se réveillent aujourd'hui, pour envahir l'Ukraine et la Crimée...puis les pays baltes, l'Italie, la Pologne et la France comme en 1815 ... les cosaques-russes sur les Champs-Elysées... En suite l'Espagne avec l'aide de Podémos...
    Comme combien de Français peuvent placer le capitale de la Transnistrie qu'un général français m'écrivait il y a dix ans à Présent avoir cherché sur la carte du Kosovo (encore un obsédé..- pas étonnant avec des généraux comme çà qu'on ait été envahis tant de fois depuis trois cents ans). Je lui envoyais la carte d'Etat-Major. Il en est resté muet...pareil pour la Lybie dont pas une des personnes interrogées ne sait qu'elle est proche du Tchad et que c'est pour çà que les troupes de Khadafi (lui-même fils d'un caporal corse) comptaient des tchadiens, et que la Lybie est un pays artificiel, celui des trois tribus qui se disputent le pétrole lybien, ... etc. et que le Mali est à côté du Tchad ce qui explique bien des choses, et que la Grèce de Tsipras agent bolchevique revit les prémisses de la guerre civile de 1947, fomentée par Moscou pour s'assurer le passage de la Méditerranée maintenant qu'elle n'a plus accès par la Serbie au Montenegro, etc. etc, etc. il y faudrait un livre entier...etc.etc...on est chez les ânes ! de l'extrême-droite à l'extrême gauche !

  • on écrit Libye (ses anciens habitants étaient les Libou)
    Pierre le Grand était un russe pur sang, à moins de remonter au premier ancêtre connu des Romanov, qui aurait effectivement été allemand
    saint Vladimir était effectivement Rous, c'est à dire suédois
    pourriez-vous me dire s'il a existé un évêché latin à Smolensk ? d'après une légende familiale dont j'ai retrouvé mention sur Wikipédia, Paul Ier aurait proposé ce siège à un de mes ancêtres bretons pour le remercier de son hospitalité dans le presbytère de Châteauneuf du Faou quand, tsarévitch, il faisait son tour d'Europe sous le nom de Comte du Nord, puis d'avoir été le précepteur de ses enfants après son émigration; j'espère qu'il n'aurait pas eu le culot de lui proposer un diocèse orthodoxe
    question qui en découle : d'après les mémorialistes de l'époque, les enfants de Paul Ier parlaient-ils français avec des traces d'accent breton ?

  • Les Romanov s'appelaient Kochkine, c'étaient des barons baltes de race allemande, conquérants et exterminateurs des Vieux Prussiens (Borusses).
    L'origine scandinave des Rurikides (légendaires) ancêtres prétendus de saint Vladimir est une vieille légende allemande pour justifier le drang nach osten .Les Rouss sont les Rhos, les résidents de la rivière près de Kyiv. Ils s'appellaient Antes auparavant et Routhènes/ Roussènes (le th grec inconnu en français), puis Ukrainiens (Ou Krahina = notre patrie) ensuite. ils ont toujours été là.

    La Russie (Rossia) est un empire allemand construit sur le sang et les larmes par des Allemands.

  • Paul Ier de Russie appartient à la première branche de la Maison d’Oldenbourg-Romanov (Holstein-Gottorp-Romanov) issue de la première branche de la Maison de Holstein-Gottorp, elle-même issue de la première branche de la Maison d'Oldenbourg. Il est l’ascendant de l’actuel chef de la Maison impériale de Russie, le grand-duc Dimitri Romanovitch et du prince Georgui de Russie.[Wikipédia ].( La mère du prince Georgui est une tatar de Crimée.)

    Je suis moi-même, lointainement lié à la famille de Holstein (le grand-père des rois) par les Lovisy, Marcel Jullian, les Ginoux, et le comte de Montpezat, prince consort de Danemark, et par les Comnène, étant l'oncle de Nicolas Papadacci-Stéphanopoli de Trébizonde, fin de la parenthèse).

    "Paul Ier, dont la filiation est incertaine (est-il le fils de Pierre III assassiné en 1762 ou de Saltykov, l'amant de sa mère ?) a été élevé par Nikita Panine. Obsédé par la mort tragique de son père, il commence à s’engager dans des intrigues, car il soupçonne sa mère de vouloir le faire assassiner. Après la mort de sa première épouse et de l'enfant qu'elle porte (1776), l’impératrice lui procure une autre épouse, la belle Sophie-Dorothée de Wurtemberg, baptisée en russe « Maria Feodorovna », qui lui donne dix enfants." wikipedia.

    Smolensk, originairement principauté belarus (prononcer Bielarouss’) de la fédération lituanienne, de langue, de civilisation, et d’ethnie ruthène (prononcer Roussène, les « s » la langue entre les dents), a été conquise par les Russes une première fois en 1514. Elle a été de nouveau annexée à la Russie, en 1943. La population a été décimée souvent à tour de rôle par les Allemands et ensuite par les russ-bolcheviques. « La langue bielorousse est une belle langue mais un char russe est passé dessus. », disait un paysan belarus lors d’une ancienne émission de télévision ( Le génocide fait partie depuis toujours des habitudes des Tartares de Moscou depuis Alexandre Nevski, fidèle valet de la Horde– ne pas confondre avec les Tatars).
    La présence des catholiques de Smolensk est ancienne puisque : (citation wikipédia) « La ville a au cours de siècles été partagée entre la Pologne et la Russie. Il existait une sloboda allemande au XIVe siècle qui avait ses lieux de culte. Ensuite, du temps de la Pologne, la ville qui est un carrefour commercial, se couvre d'églises. La garnison polonaise de Smolensk capitule en 1654 devant les armées d'Alexis Ier de Russie. Les églises et les monastères catholiques sont fermés en 1748, sauf une seule église. Les franciscains arrivent à Smolensk à la fin du XVIIIe siècle et font bâtir une petite église de bois à l'origine de la paroisse de l'Immaculée-Conception. Elle brûle en 1812 lorsque la ville est occupée par les troupes napoléoniennes. Une nouvelle église de pierre est construite en 1814 qui laisse la place à une troisième église plus grande en 1838, placée sous le vocable de l'Immaculée-Conception et d'architecture néoclassique. Il est décidé à la fin du XIXe siècle de construire une église néogothique plus spacieuse dont le projet est confié à l'architecte Meissner. Il meurt en 1894 et les travaux sont poursuivis par son fils et l'architecte Leszynski, jusqu'à leur achèvement en 1896. L'église est consacrée le 23 octobre 1896. Elle possède alors de grandes orgues et des vitraux remarquables. Le nombre de paroissiens s'élève à neuf mille fidèles. Les registres et les archives de la paroisse sont confisqués en 1918. La ville se trouve alors dans la tourmente de la guerre civile qui oppose les bolchéviques biélorusses et les Polonais de la région soupçonnés d'irrédentisme vis-à-vis de la Pologne « bourgeoise » voisine. Après la famine de 1921, l'église est fermée en 1922 et tout son mobilier, sa bibliothèque et ses objets liturgiques vendus. Ensuite l'église est transformée en salle annexe du musée. La paroisse quant à elle, qui se réunit ailleurs, est liquidée pendant la grande terreur de 1937 et son curé fusillé avec un groupe de paroissiens. L'ancienne église devient un dépôt d'archives en 1940, juste avant l'arrivée de la Wehrmacht en 1941. L'orgue est démonté dans les années 1950 et ses tuyaux mis à la ferraille. Les vitraux sont détruits à la même époque. L'ancienne église abrite toujours actuellement un des dépôts d'archives de l'oblast de Smolensk qui contient 740 000 pièces, c'est-à-dire plus de la moitié des archives de la ville dont certaines datent du XVIIe siècle et ont survécu aux incendies et aux guerres. Mais son accès est interdit au public à cause de l'état de l'édifice menaçant ruine. La communauté catholique a obtenu la permission dans les années 2000 d'utiliser pour ses cérémonies l'ancien presbytère, comme chapelle, qu'elle a restauré. Le gouverneur Sergueï Antoufiev a déclaré en octobre 2010 qu'un nouveau dépôt d'archives serait construit et que l'église serait restaurée à partir de 2011 grâce à des fonds venus de Pologne. »
    Il est donc possible, sinon probable, que Paul 1er (Pavel), qui, semble-t-il, pratiquait un type d’humour assez ésotérique, ait ironiquement proposé à ses hôtes de Chateauneuf-du-Faou, l’ « êvéché-sic » en ruine de Smolensk. Sûr qu’ils n’iraient jamais. Esotérique aux deux sens du mot, puisque Pavel était grand-maître de l’ordre dit "de Malte" des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et dont le grand-maître et l’héritier actuel est Vladimir Vladimirovitch Poutine, si l’on en croit du moins Pierre Faillant de Villemarest dans « le KGB au Vatican ». (J'ai eu Villemarest au téléphone trois jours avant son regrettable décès).

    Autant pour moi pour la Libye (une distraction, mais, bon !!! ) merci

  • tout cela ne répond en rien à ma question : y a-t-il eu, oui ou non, un évêché latin à Smolensk ? je pense que la République de Pologne aurait fait le nécessaire pour qu'il y ait dans une région qui lui était très contestée une organisation religieuse incontestable; si Paul Ier avait eu la forme d'humour que vous dites, il avait déjà été échaudé : en quittant le presbytère de Châteauneuf du Faou, il avait invité le recteur, François-Marie L'Haridon de Penguilly, ou, à la bretonne, de Penguilly-L'Haridon, à lui rendre visite à Saint-Petersbourg; il ne se doutait certainement pas que celui-ci le prendrait au mot; qu'il en ait fait le
    précepteur de ses enfants prouve qu'il ne lui en tenait pas rancune, et Smolensk est beaucoup moins éloigné de Saint-Pétersbourg que Châteauneuf du Faou; cela ne me dit pas non plus si les pupilles de l'abbé L'Haridon gardaient des traces de l'accent breton (ou des expressions bretonnes) de leur précepteur français, que des observateurs plus ou moins bienveillants n'auraient pu manquer de remarquer; question subsidiaire : d'après internet, l'abbé L'Haridon serait mort en 1817 curé de la paroisse catholique de Saint-Pétersbourg; est-ce vérifiable ?

  • voir:
    Vicissitudes de l'Église catholique des deux rites en Pologne et en Russie, par un prêtre de la congrégation de l'Oratoire [A. Theiner. Transl.]. Suivi d'une collection de pièces justificatives, précédé d'un avant-propos par le comte de Montalembert
    Augustin Theiner, Charles Forbes R. comte de Montalembert
    1843
    https://books.google.fr/books?id=XfUDAAAAQAAJ&dq=%C3%A9v%C3%AAch%C3%A9+latin+%C3%A0+Smolensk&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

  • Patientez je suis sur la piste

  • Union de l’Eglise grecque-ruthène avec l’église de Rome en Pologne. Mgr Edouard Likowski (Lethellieux-Paris) : « le pape Pie II lui donna (à l’Abbé Grégoire ) une bulle par laquelle il réunit sous sa juridiction neuf évêchés ruthènes : Ceux de Tchernichow, Smolensk, Pjemysl, Tourov, Loutsk, Vladimir, Polotsk, Chelm, Halitch et il le recommanda au roi Casimir »
    Donc il y avait certainement des évêchés d’obédience catholiques dans toute la Biélorussie à l’intérieur de la république polono-lithuanienne, mais si il y en avait parfois deux qui cohabitaient, ceux de l’est (notamment Smolensk) n’étaient certainement pas de rite « latin », mais « ruthènes » comme les populations. Après la première annexion de 1514 par la Russie, si l’évêché catholique subsista, en aucune manière il ne peut être ou avoir été de rite « latin » car ni les uniates ruthènes ni les Russes ne l‘auraient supporté. A cette époque tout catholique latin et surtout s’il était prêtre non seulement peut être arrêté et envoyé 15 ans en Sibérie comme le fut Krijanich, mais même sommairement battu, torturé, mutilé, exécuté, par haine de Rome. D’après les écrits et récits de voyage de Krijanich (1618/1683 – voyage à Moscou 1644-1678 ) prêtre croate d’origine serbe qui voulut réaliser le rêve dePossevin de la réunion des orthodoxes moscovites avec les catholiques latins). Il y a bien en 1646 à Smolensk un évêché catholique, mais ce n’est pas un évêché « latin » mais un évêché greco-ruthène, de rite byzantin, autrement dit « uniate ».
    Krijanich va passer par chez Mgr Terleski, évêque catholique gréco-ruthène de Chelm qui l’accueille et le protège, y compris financièrement, à plusieurs reprises. Son répondant est Mgr Parchewski qui va aller jusqu’à Smolensk occuper le siège.
    Citation : « « A ces mots, Krijanich s’emporte ; voyez ce qu’il rétorque à son chef : Pour ce qui est de ma mission en Moscovie, je vois vous avouer que celle que j’ai obtenue auprès de vous n’est pas l’exacte expression de ma pensée. Entrant au Collège grec, je m’étais offert pour accompagner un légat à Moscou. , et étant en Valachie, je me proposais à la Congrégation pour aller vers l’évêque de Chelm….Sur ces dernières parole , l’évêque Parchewski entre dans une violente colère…L’affaire devient grave… par bonheur dans cette même région de Smolensk, il (Krijanich) a pour suotien et défenseur un archevêque uniate, Mgr Zloty… Krijanich est chapelain. Par entente entre l’Ordinaire ruthène et l’Ordinaire latin, on finit par lui faire attribuer un poste chez un noble polonais, le pan Stepan Galinski qui habite non loin de la ville et du monastère de Cerda… etc. «
    En résumé, s’il est certain qu’il y eut un évêché catholique gréco-ruthène à Smolensk, et des couvents de même obédience, il est beaucoup moins probable et en tout cas il n’y aucune trace d’évêché catholique latin, ni les uniates ni les orthodoxes ne l’auraient toléré encore moins les Russes moscovites. Il y a eu des églises et des couvents catholiques latins dans l’empire russe, il n’y eut jamais aucun évêché latin. « En Russie la religion catholique n’est que tolérée, or quiconque n’est que toléré n’a droit à rien » (page XVIII : Augustin Theiner Vicissitudes de l'Église catholique des deux rites en Pologne et en Russie, par un prêtre de la congrégation de l'Oratoire ).
    Voir Paulin-Gérard ( Monseigneur) Scolardi , Picard, Paris 1947 (trouvable sur E.Bay, etc) « Krijanich ».
    Tout cela se passe du temps du tsar Alexis. Plus tard en contradiction avec la ruine de l’église ruthène sous Catherine II, Pavel 1er) (Paul) eut une attitude plus conciliante et restaura quelques évêchés ruthènes. (Sous Alexandre 1er son fils, la situation se dégrade de nouveau. Le métropolitain polonais latin s’oppose aux fidèles ruthènes parce qu’il veut les latiniser pour être l’unique métropolite des latins et des unis. Mais ceci est une autre histoire. )
    Quant à savoir si les enfants du couple impérial parlaient avec l’accent breton ou pas, je n’en ai trouvé aucune trace dans aucun des ouvrages que j’ai consultés… Je ne peux pas vous en dire davantage. C’est pourquoi je me suis permis d’ironiser par antiphrase sur l’humour supposé de Pavel 1er, et vous m’en excuserez, tellement cette histoire me paraissait ( et me paraît toujours ) invraisemblable dans un tel contexte.

  • si j'ai posé la question, c'est que je ne suis sur que de la partie bretonne, que j'ai trouvée dans un ouvrage (en français) de mon arrière grand-père, Théodore Pilven le Sévellec, "Un tsar en Bretagne"; le reste vient d'internet et est donc sujet à caution; deux choses me surprennent dans ce que vous dites ; le maintien d'évêchés catholiques de rite byzantin dans l'empire russe, où l"Ounia" n'a jamais été reconnue, et votre affirmation d'après laquelle il n'y avait pas d'évêchés latins en Russie : il y avait toute une province ecclésiastique de rite latin dont la métropole devait être Jitomir ou Mohilev; vous parlez vous-même de deux ordinaires catholiques pour Smolensk, un latin et un byzantin; où était le siège de l'ordinaire latin ?
    si le gros de la population de la région de Smolensk, catholique ou non, était resté de rite byzantin, la szlachta, polonisée, était surement de rite latin, et avait d'autant plus besoin d'une hiérarchie de son rite que c'était elle qui faisait la loi; la résurrection d'un évêché catholique à Smolensk est d'ailleurs un sujet de plaisanterie chez les étudiants polonais

  • J’avoue que je suis perplexe : je me demande quel est votre objectif. Et si vous me faites marcher… Vous me demandiez s’il était possible qu’il y ait eu des évêchés latins dans l’oblast de Smolensk du temps de Paul 1er. Je fais une série de recherches, j’essaie de trouver des documents, je les cite, je les condense et vous me sortez toujours chose de nouveau de votre chapeau (rond—ne vous vexez pas : perak ?, parce que j’ai de la famille du côté de Saint-Meen, Hervé Pennven en sait quelque chose, il doit bien se marrer …). Je ne prétends rien, je vous signale des ouvrages où il y a des éléments de réponse, certes parfois contradictoires, mais c’est inévitable, avec des écarts de un ou deux siècles, de textes sur des territoires annexés, libérés, ré-annexés, avec des chroniques partisanes. Tout le monde tire de son côté ! C’est tout. Je ne peux quand même pas recopier trois ou quatre volumes ! ce ne sont pas des extraits d’internet mais des livres que j’ai, que j’ai lus, que j’ai étudiés. En revanche je n‘ai pas lu l’ouvrage de votre grand-père, j’estime votre piété filiale, la première des vertus suivant Charles Maurras, et le pape saint PieX. J’ai l’impression, peut-être que je me trompe que vous cherchez à m’embrouiller ou à me déconsidérer auprès des lecteurs dans ce qui prend l’allure d’une controverse. Entre l’époque de l’Union de Florence, celle du voyage de Krijanich et celle du Paul 1er il y a plusieurs lustres et plusieurs changements. De politique et de juridiction. Et on ne parle pas des mêmes choses. Quand je dis - pas moi, les textes - : il n’y avait pas d’évêchés latins, et que un texte -- pas moi – dit l’ordinaire latin du lieu et l’ordinaire ruthène, moi aussi je me pose des questions, j’aurais pu l’escamoter de la citation, je me dis il y a un problème d’interprétation que veut dire « du lieu » : la république, l’oblast, la Biélarouss ? et vous me jetez dans les pattes les étudiants polonais qui se marrent etc… .
    Alors qu’on sait bien depuis Joseph de Maistre que les Tsars n’acceptèrent rien de catholique organisé dans l’empire, sauf en Pologne pour ménager les colonisés.
    Bien à vous, kenavo, va digarezit, harpit aman, me ho ped, si vous voulez poursuivre, écrivez-moi directement. Trugarez.

  • je ne voit pas ce que ma question avait de compliqué : la République polonaise avait-elle créé un évéché latin à Smolensk (il n'était pas question d'oblast à l'époque) et, le cas échéant, le pouvoir russe l'avait-il laissé subsister après l'annexion de cette ville ? c'est tout: en revanche, je suis très surpris que vous me disiez que ce même pouvoir avait laissé subsister des évêchés catholiques de rite byzantin, alors qu'il ne reconnaissait pas l'Union de Brest et avait rattaché de force à l'orthodoxie les fidèles catholiques de ce rite, et qu'il n'aurait pas toléré l'existence d'évêchés latins, alors qu'il y avait toute une province ecclésiastique latine dans l'Empire, qui a duré tant que les communistes l'ont bien voulu

  • Du temps de Krijanich (1640) , Smolensk était dans la Rouss’ PYC (petite-russie) la porte de la Moscovie. P 60 de Scolardi. Du temps de Pavel 1er (1754) Smolensk était en Rossia (Poccia). Plus de cent ans après.

    C’est pourtant simple : oui, Smolensk avait des évêchés catholiques, non ils n’ont pas subsisté sous les tsars.
    En Pologne ils ont subsisté, relisez mes textes, pour se rallier les Polonais.

    Je me suis épuisé à vous l’expliquer dans le détail avec toutes les références possibles. Cessons ce pilpoul, svp.

Les commentaires sont fermés.