Pas moins de cinq candidats commissaires européens doivent passer un examen de rattrapage devant le Parlement européen. Parmi eux Pierre Moscovici, évidemment, et aussi l’Anglais, Lord Hill. Le Financial Times cite Sharon Bowles disant que si le Parlement européen rejette Lord Hill, « alors vous pouvez dire adieu au Royaume Uni dans l’UE… S’ils font cela, il sera difficile, même pour quelqu’un comme moi, de défendre l’Europe. »
Sharon Bowles est l’ancienne présidente de la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen. Elle est député du parti libéral britannique et fait partie du groupe libéral. Bref, il n’y a pas plus européiste (version anglaise, du moins)…
Commentaires
Le Royaume Uni tire trop de profits de l'Europe: pas soumis au boulet de l'euro, ne paie pas ses contributions financières, reçoit toutes les aides européennes. Le parasite total. Cela n'étonnerai qu'il renonce à la vache-à-lait Europe.
Tout du cinéma. Ils n'avaient qu'à présenter la folle Bowles comme candidate. En plus de folle elle a l'avantage d'être une femme ce qui est très prisé des fanatiques de la parité au parle-ment européen.
C'est faux, sauf pour l'euro. Le Royaume-Uni est contributeur net comme la France au budget européen. Cela veut dire qu'il paye plus l'UE qu'il ne reçoit de l'UE, malgré le chèque que la France paye. Espérons que le Parlement européen n'élise pas Sharon Bowles et que le Royaume-Uni sorte enfin de l'UE.
Le Brexit serait une bonne nouvelle. Ne serait-ce que pour la France, qui n'aura plus à payer le chèque britannique. Cela réduirait notre contribution nette à l'UE.
J'ai écris Sharon Bowles, au lieu de Lord Hill. Au fond, peu importe. Que le Parlement européen n'élise aucun britannique et que le Royaume-Uni s'en aille au plus vite.