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« L'énigme des deux papes »

 

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Sandro Magister revient sur cette nouveauté du « pape émérite » vivant au Vatican, en habit de pape, avec le titre et son nom et ses armoiries de pape, côte à côte avec le pape régulièrement élu et régnant. La chose a déjà fait couler beaucoup d’encre. Sandro Magister rappelle l’état de la question, et ajoute un nouvel élément de réflexion : un texte de Roberto De Mattei, titré : « Il y a un pape et un seul ».

D’abord on peut se demander si Roberto De Mattei est devenu aveugle, ou si vraiment il nie l’évidence. Car l’évidence, visible, est qu’il y a deux papes, qui ont été élus papes tous les deux, qui se disent papes tous les deux, qui portent tous les deux l’habit de pape, qui ont tous deux un nom de pape. Un pape qui a la charge du gouvernement de l’Eglise, et un pape, un  grand théologien, qui s’est donné à lui-même le titre de « pape émérite » et un ministère de prière.

En fait, Roberto De Mattei fait partie de ces catholiques qui n’ont jamais accepté le concile Vatican II, et il trouve ici l’occasion de taper une fois de plus sur ceux qui auraient changé l’ecclésiologie qu’il croit traditionnelle, nommément « Congar, Ratzinger, de Lubac, Balthasar, Rahner, Schillebeeckx… ». Sic. De Mattei ose mettre dans le même sac l’un des plus grands théologiens de notre époque – Ratzinger - et l’un des idéologues les plus hétérodoxes – Schillebeeckx.

De Mattei n’a jamais accepté la première phrase de Lumen gentium. Resté bloqué dans l’impasse d’une ecclésiologie post-thomiste bétonnée et post-tridentine racornie qui voit l’Eglise comme une société gouvernée par un conseil d’administration de cardinaux qui se choisissent un PDG qui devient alors de droit divin, il lui refuse toute réalité sacramentelle en tant qu’Eglise, il ose dire que ces théologiens « ont voulu réduire la mission de l’Église à une fonction sacramentelle », comme si la fonction sacramentelle, qui est agir divin, pouvait être une « réduction ».

Dès lors, le pape ayant une fonction juridiquement définie, et seulement cette fonction-là, s’il renonce à sa charge il n’est plus pape. Donc Ratzinger, une fois encore, a tort, et l’ironie de l’histoire est que c’est le pape qui nous bassinait avec son « herméneutique de la réforme dans la continuité » qui a opéré une « coupure révolutionnaire » en continuant à se dire « pape »…

Il ne vient pas une seconde à l’esprit de Roberto De Mattei que le mot même de « pape » n’est en rien juridique. Le pape, c’est « Papa », c’est un terme d’affection, et bien sûr il ne se trouve pas dans le Code de droit canonique. Le mot de « pape » ne renvoie pas à des textes juridiques mais à la famille, la famille des enfants de Dieu réunis dans une communion eucharistique, dans l’amour qui nous est donné par le Saint-Esprit. Le père de famille qui se retire dans un monastère après avoir élevé ses enfants reste leur papa. Alors, on dira qu’on n’a pas deux papas. Eh bien François a parlé de Benoît XVI comme du grand-père. Ce qui va très bien à tout le monde, car il est permis d’avoir plus de tendresse pour son grand-père que pour son père…

Commentaires

  • Selon moi il n'y a qu'un Pape le nommé François, hélas pas Benoît XVI !
    Le titre gardé par Benoît XVI : « Pape émérite », traduit « selon moi » tous les coups fourrés de certains de la curie devenus « mondains » et donc Anti-Benoît XVI qui, associés à certains naturalistes « mondains » ténébreux ont poussé contre son gré Benoît XVI à la sortie. Il est sorti, certes, mais Il est rentré par la porte des artistes.
    « Pape émérite » veux dire encore « selon moi » Pape qui n'a pas d'émérité » et qu'au fond de lui face au Dieu Trinitaire il demeure toujours Pape. Lui (Benoît XVI) et d'autres (qui se taisent) savent les motifs profonds qui l'ont obligé à démissionner, cette situation lui a été imposée « selon moi » par force et ultimatum.
    Il faut être aveugle pour ne pas le voir !
    Ce qui me confirme dans mon jugement c'est l'attitude (lors de la consécration), les paroles, les actes de François le Pape.

    Ma question est de savoir pourquoi le Dieu Trinitaire a t'il autoriser « momentanément » pareille situation dans la doctrine millénaire de l'Eglise Catholique qui est combattue maintenant par un certain nombre de cardinaux dit « catholique » ayant pignon sur rue. L'avenir nous l'apprendra, mais là ce ne sera plus, c'est certain, contre le Pape Benoît XVI dit émérite.

  • Au commencement Dieu autorisa Satan à répandre le mal.

  • Il n'y a pas deux papes, malgré vos belles paroles, car l'Eglise ne peut pas avoir deux papas, pas plus qu'un enfant...
    Les canonistes qui ont étudié, au cours des siècles, la question du renoncement à la papauté sont unanimes : comme le moine devenu évêque redevient moine à sa démission, l'homme devenu pape redevient ce qu'il était avant son élection, en l'occurrence, Benoît XVI est redevenu le cardinal Ratzinger. Cela n'a rien à voir avec la vision de Vatican II ou un quelconque tridentinisme exacerbé...

  • Mais c'est le pape, le souverain pontife régnant, muni de tous ses pouvoirs, qui a dit qu'il devenait "pape émérite", et non pas "cardinal Ratzinger"...

    Quoi qu'il en soit, vous avez incontestablement tort sur un point: un moine qui devient évêque reste évêque pour l'éternité, puisque la consécration épiscopale confère la plénitude du sacrement de l'ordre.

  • Sauf à démontrer que la démission etait forcée ou viciée d'une quelconque manière, mais là aussi il n'y a qu'un pape... J'ai toujours pensé que Benoît XVI entendait avec ce titte nous signifier quelque chose à ce sujet ! Mais faute de certitudes... Dans le doute...
    Et puis ces questions ne sont pas indispensables à notre salut

  • vous confondez ici, cher monsieur, les plans juridique et sacramentel. Évidemment qu'une fois sacré évêque il est ontologiquement marqué d'un caractère nouveau (la plénitude de l'ordre). Mais juridiquement (et l’Église est aussi une société, n'ayez pas l'esprit protestant), un ex-évêque n'a plus les pouvoirs de juridiction qu'il possédait avant sa démission.
    Or, les pouvoirs du pape sont uniquement juridiques, relatifs au pouvoir de juridiction, et non au pouvoir d'ordre (il n'est pas un super évêque, juste l'évêque de Rome). Il a plénitude juridique sur l'Eglise en vertu de sa primauté, qui n'imprime pas un caractère.

  • De plus, sauf erreur de ma part, ce titre de pape émérite n'a été donné pour la première fois que par la salle de presse du Vatican, pas par Benoît XVI encore régnant...

  • Que vous le vouliez ou non, l'évêque reste évêque. Vous n'avez qu'à aller sur le site catholic hierarchy, vous verrez la longue liste des évêques émérites, qui sont toujours évêques. Evidemment ils n'ont plus de juridiction, mais ils sont toujours évêques. Comme bien d'autres évêques qui n'ont pas de juridiction (ou plutôt qui ont une juridiction fictive). D'ailleurs ils peuvent toujours ordonner des prêtres.

  • Il me semble que vous vous méprenez... un moine devenu évêque n'est plus tenu de vivre en tant que moine durant son épiscopat. Une fois celui-ci terminé, il redevient juridiquement le simple moine qu'il était (quoiqu'il ait reçu la plénitude de l'ordre). Il en va de même, par analogie, avec le pape.

  • Cette situation bancale de deux papes ( quel que soit la valeur que vous donnez à ce terme et la vérité se situe a mi chemin entre votre visionvet celle de De Mattei ) n' a été permiqe par Dieu que pour nous signifier que nous sommes au moment crucial ( jz serai assez enclin a dire crux cial) pour l'Église ! Le choix decisif, le dernier croisement !

  • Cette situation bancale de deux papes ( quel que soit la valeur que vous donnez à ce terme et la vérité se situe a mi chemin entre votre visionvet celle de De Mattei ) n' a été permiqe par Dieu que pour nous signifier que nous sommes au moment crucial ( jz serai assez enclin a dire crux cial) pour l'Église ! Le choix decisif, le dernier croisement !

  • D'Yves Daoudal :
    "un moine qui devient évêque reste évêque pour l'éternité, puisque la consécration épiscopale confère la plénitude du sacrement de l'ordre."

    "Il est évêque pour l'éternité", c'est vrai.
    "C'est parce qu'il a la plénitude de l'Ordre", c'est faux. Ce n'est pas cette raison qui confère le caractère d'éternité. Car le prêtre, qui n'a pas la plénitude de l'Ordre, est prêtre lui aussi pour l'éternité ("tu es sacerdos in aeternum"), sans être évêque (plénitude de l'Ordre). Ce n'est donc pas la plénitude de l'Ordre qui confère le caractère d'éternité.

    Ce qui confère le caractère d'éternité, que l'on soit prêtre ou évêque, c'est la parole consécratoire suivante, prononcée pour l'un et pour l'autre : "tu es sacerdos in aeternum SECUNDUM ORDINEM MELCHISEDECH".

    Elle est d'ailleurs rappelée par le Saint-Siège, dans une lettre solennelle, à tout prêtre, à tout évêque, qui se défroque.

    Melchisédech, qu'aucune main humaine n'a consacré roi et prêtre, et figure du Christ, Roi et Pontife éternel.

    "Le Seigneur l'a juré et ne s'en repentira pas". ("Juravit Dominus et non poenitebit eum"). (Ps 109 (110)). D'où le caractère d'éternité, pour l'évêque comme pour le prêtre.

  • Je vois que ça vous amuse toujours de chercher la petite bête. Evidemment que le prêtre est déjà prêtre pour l'éternité. (De fait ma formulation était trop rapide.)

    Mais voici la grosse bête: ce n'est pas cela, la prière consécratoire (dans le rite latin). La voici dans la forme ordinaire:

    Et nunc effunde super hunc electum eam virtutem, quae a te est, Spiritum principalem, quem dedisti dilecto Filio tuo Iesu Christo, quem ipse donavit sanctis Apostolis, qui constituerunt Ecclesiam per singula loca ut sanctuarium tuum, in gloriam et laudem indeficientem nominis tui.

    Et maintenant, Seigneur, répands sur celui que tu as choisi la force qui vient de toi, l’Esprit qui fait les chefs, l’Esprit que tu as donné à ton Fils bien-aimé, Jésus-Christ, celui qu’il a donné lui-même aux saints Apôtres qui établirent l’Église en chaque lieu comme ton sanctuaire, à la louange incessante et à la gloire de ton Nom.

    Référence:
    http://www.introibo.fr/Pontificalis-Romani-196

    Dans la forme extraordinaire, redéfinie par Pie XII en 1947, c’est :

    Comple in Sacerdote tuo ministerii tui summam, et ornamentis totius glorificationis instructum coelestis unguenti rore sanctifica.

    Donnez à votre prêtre la plénitude de votre ministère, et, paré des ornements de l’honneur le plus haut, sanctifiez-le par la rosée de l’onction céleste.

  • En d'autres temps, on aurait parlé d'anti-pape: et à voir ce qui se passe...
    Je suis quant à moi, totalement persuadée que le pape Benoît XVI a été totalement contraint de démissionner (j'ai donné tous ces éléments sur mon blog à l'époque, tentant à vérifier cette possibilité): pour moi, ça explique aussi la notion de "pape émérite".
    Le Christ avait dit a Vassula, à propos du pape, quelques années plus tôt: "ils ont ravi ta couronne, mais pas ton pouvoir".
    Je pense que le synode prochain sera éclairant pour la suite...

  • De Cyrille98 :

    "Une fois celui-ci terminé, il redevient juridiquement le simple moine qu'il était (quoiqu'il ait reçu la plénitude de l'ordre)."

    Non.
    Le moine sacré évêque, qui termine son épiscopat (démission), devient juridiquement ce que sont tous les évêques démissionnaires (d'origine monastique ou non). Sacramentellement il reste évêque, pour l'éternité.

    L'état de moine, c'est tout autre chose : libre à lui de le vivre à nouveau s'il l'a été auparavant, ou pas. L'état de moine, de toute manière, ne fait pas partie de la Hiérarchie. L'état monastique n'est pas un échelon subalterne sous l'évêque comme le sont l'état diaconal ou presbytéral. Canoniquement, dans l'Eglise, les moines sont des LAÏCS, pas des clercs. Ils deviennent clercs s'ils reçoivent l'Ordre. Clercs, selon l'Ordre reçu. Laïcs, selon la Règle suivie.

  • "Libre à lui"... Pas sûr. Le code de droit canonique souligne que le religieux devenu évêque reste membre de son institut.

  • D'Y. Daoudal :

    "(De fait ma formulation était trop rapide.)".

    Merci de le reconnaître. Et moi, en qualifiant de "parole consécratoire" la formule "in aeternum secundum Ordinem Melchisedech", cela était impropre, car les paroles consécratoires peuvent être autres, en effet.

    - Reste que cette parole "In aeternum ... Melchisedech" est vraie et solennellement rappelée par le Saint-Siège à tout prêtre qui se défroque, parole a minima scripturaire et théologique.

    - Reste que c'est conformément à l'ordre de Melchisedech, préfigure et image du sacerdoce éternel du Christ, que l'on est prêtre ou évêque pour l'éternité. Pas du fait d'avoir ou de ne pas avoir la plénitude de l'Ordre.

  • D'Adso : "Cette situation bancale de deux papes "


    Canoniquement, il n'y a qu'un Pape. Il n'y a pas 2 têtes au corps. Il y a saint Pierre à la tête de l'Eglise, pas 2 Pierre.

    Canoniquement, Benoiît XVI est devenu une simple brebis de François Ier, comme toutes les autres brebis, comme le sont tous les évêques, si tant est que les évêques se reconnaissent brebis du Christ, et ils le reconnaissent, et qu'ils sont donc, à ce titre, régis par Pierre.

    Benoît XVI, qui n'est plus Pape, est un simple évêque. Sans charge d'âmes, comme tous les évêques qui sont dans la même situation. Il doit obéissance et soumission à François Ier. Ce qu'il a solennellement déclaré à l'avance dans son discours de renonciation.

    Sur le plan humain, on peut tout dire, on peut jouer avec les mots : "deux Papes...", "Pape émérite" (sic)... "presque mêmes habits blancs"... etc. Tout cela n'est rien. C'est de la fumée. La seule chose effective, c'est la réalité canonique.

  • De M. Daoudal : "Libre à lui"... Pas sûr. Le code de droit canonique souligne que le religieux devenu évêque reste membre de son institut."

    Alors soit, et tant mieux.
    En tout cas, il reste sûrement membre de son institut sur les registres, et ontologiquement (dans son âme). Mais il n'est pas nécessaire, ou systématique, ou réglementaire, qu'un évêque âgé et démissionnaire, une fois sa démission réalisée, retourne dans une maison de son institut et y vive exactement en moine.

    François Ier devenu Pape reste jésuite. S. Pie V Pape reste dominicain dans son âme et y amène la robe blanche.

  • Là aussi, c'est étrange: un membre des jésuites devenu pape!

  • L'analogie avec les moines n'était qu'une analogie... L'idée à retenir est qu'un pape démissionnaire redevient ce qu'il était avant : évêque ou cardinal. Tous les canonistes l'affirment, depuis le XIIIe siècle. Dranem a raison in fine : on peut jouer avec les mots, la chose est qu'il n'y a qu'un pape, sinon nous aurions un schisme et deux Eglises...

  • De Cyrille98 :

    "un pape démissionnaire redevient ce qu'il était avant : évêque ou cardinal."

    Non.
    Vous faites ici des erreurs de terminologie à plusieurs niveaux.

    Il ne "redevient" pas évêque car étant Pape il n'a pas cessé d'être évêque. On ne "redevient" pas ce que l'on n'a jamais cessé d'être. Démissionnaire ou pas, le Pape est de toute manière évêque.

    "Redevenir cardinal". Non. Un Pape démissionnaire ne peut redevenir cardinal, qu'il a cessé d'être le jour de son élection. Un cardinal, c'est un électeur d'un nouveau Pape. Si un Pape démissionnaire le redevenait, il serait susceptible d'être ré-élu Pape, chose folle. Vous allez dire : "Mais étant âgé de plus de 75 ans, il ne participera pas à un nouveau conclave, il sera comme les cardinaux âgés exclus du conclave à cause de leur âge". Là est le problème : c'est qu'ils n'en sont exclus qu'à cause de leur âge avancé, uniquement. Sinon, en tant que cardinaux, ils restent "sui generis" des électeurs potentiels du Pape, mais simplement empêchés. Il ne convient pas qu'un Pape démissionnaire soit mis dans cette situation, fût-elle théorique. Il y a quelque chose de dégradant à ramener un Pape démissionnaire au cardinalat.

    Benoît XVI, cessant d'être Pape, n'a pas porté une soutane rouge. Ce serait une folie, une absurdité anti-ecclésiale, une impossibilité dans tous les cas de figure.

    Il faut prendre conscience que votre formule "évêque ou cardinal" est en soi confusionnelle, hasardeuse, non technique. Ce sont deux états relevant de plans radicalement différents.
    Très brièvement : l'épiscopat est un degré sacré, d'institution divine et indélébile. Le cardinalat est un degré ecclésiastique, non sacré et d'institution humaine (résignable entre les mains du Pape).

  • Effectivement j'ai mal formulé ma réponse, car le pape n'a jamais cessé d'être évêque. Je voulais simplement dire que le pape démissionnaire, s'il était simplement évêque au jour de son élection, reprend son rang de simple évêque. Et le pape démissionnaire redevient cardinal s'il l'était le jour de son élection, c'est ce qu'on jugé les théologiens et les canonistes (v. les autorités ramassées notamment par Petrus-Maria Passerinus, Commentaria in Primum Librum Sexti Decretalium, Venise, Paolus Balleonius, 1698, p. 330, lib. 1, tit. 7, cap. 1, § 7.)
    Votre remarque n'a pas de sens. Les cardinaux peuvent élire qui il veulent (et pas seulement l'un des leurs), et ils pourraient aussi réélire un ancien pape. Benoit IX a été trois fois pape...

  • De toute manière, un Pape démissionnaire sera toujours un cas problématique dans l'Eglise (même prévu en droit canonique __ sans doute, pour une certaine part, afin d'atténuer le choc de cette énormité).

    Ce sera toujours une situation anormale et non normale, douloureuse et jamais joyeuse pour l'Eglise, une chose regrettée et jamais fêtée (sauf dans le Monde, adversaire de l'Eglise). Ce sera toujours une situation négative et jamais positive.

    Une anomalie théologique même.

    Mais le fait que l'Eglise la surmonte, est encore une preuve de son institution divine, institution contre laquelle les portes de l'enfer ne prévaudront jamais.

  • Dieu a parlé et Il a dit:" Ce nouveau Pape, bien qu'élu par des membres de L'Église Catholique, sera LE FAUX PROPHÈTE " (12.04.12) "Mon Pape Benoît XVI est le dernier vrai Pape sur cette Terre. Pierre le Romain, c'est Mon Pierre, l'Apôtre originel qui dirigera Mon Eglise du haut des cieux, sous la commande de Mon Père Éternel."(19.07.13.) Mon Bien-Aimé Pape Benoît XVI a été persécuté et s'est enfui , comme prédit. JE N'AI PAS NOMME CETTE PERSONNE QUI PRÉTEND VENIR EN MON NOM. Lui, le Pape Benoît guidera mes disciples vers la Vérité. Je ne l'ai pas quitté. Son Trône a été volé, pas son Pouvoir." (13.03.13) " L'Église a été infestée de l'intérieur par les ennemis de Dieu. Ils ont élu un homme qui ne vient pas de Dieu, tandis que le Saint Père, titulaire de la Couronne de Pierre, a été écarté. Il ne peut y avoir qu'une seule tête de L'Église sur Terre, qui doit rester Pape jusqu'à sa mort." ( 22.07.13.) " Mon Eglise sur Terre - la Véritable Eglise- entrera dans la clandestinité, afin de Me rendre hommage." (31. 07.13.)
    Pourquoi discutez-vous tous la Parole de Dieu donnée par le pouvoir du Saint-Esprit, alors que le massacre des innocents a commencé et qu'à lui seul il est le signe indiscutable du Retour imminent de Jésus?
    Celui qui ne voit pas le schisme qui se déroule dans L'Église est un aveugle qui doit prier pour recevoir la Lumière de Dieu, seule capable de nous guider en ces temps de grandes ténèbres et d'apostasie. Le Fruit de l'Ésprit doit être la force dominante de la vie de chaque chrétien. Nous devons demander à être rempli du Saint-Esprit, car nous ne pourrons jamais tenir dans la tribulation sans Lui. Benoît XVI lui-meme à dit: "Le Cœur de L'Église n'est pas là où l'on conçoit , administre, gouverne, mais il est là où l'on prie." Maintenant, vous savez qui est le Pape et où se trouve L'Église, le Petit Reste de Dieu. au Noms de Jésus et de Marie, Corinne

  • Attention, attention! Le vrai Messie est le Christ Jésus, dont les anges ont dit "qu'Il reviendrait exactement de la même manière que les apôtres L'ont vu allant au Ciel", lors de Son ascension (actes 1,11). N'oubliez jamais qu'avant le Retour du Vrai Messie Jésus -Christ, viendra le règne de l'antéchrist, mot qui signifie " avant le Christ". Jésus nous a prévenu: tout homme qui viendra DANS LA CHAIR en se faisant passer pour le Christ est un menteur. Jésus Christ est le Fils unique de Dieu, envoyé par le Père pour témoigner de Lui et sauver les âmes. L'antéchrist est le fils unique de Satan, envoyé par le père du mensonge pour tromper et perdre le plus d'âmes possible. Et il viendra juste avant le Retour en Gloire du Vrai Messie Jésus-Christ . L'antéchrist sera accompagné de prodiges et de soi-disant miracles obtenus par la puissance occulte du maître de l'illusion et du mensonge, satan. Il sera présenté et vu comme un être supérieur doué d'un charisme extraordinaire et sera acclamé comme le grand homme seul capable de ramener la paix sur terre, à un moment où L'Humanité sera exangue par les guerres et les persécutions, créées de toute pièce, volontairement et sciemment DANS LE BUT UNIQUE D'AMENER L'AVÈNEMENT DE L'ANTÉCHRIST, qui se fera passer pour Jésus-Christ, le Véritable et Unique Prince de la Paix . " Attention, attention! Les temps que nous vivons sont d'une gravité extrême pour toutes les âmes! Il en va de la Vie Éternelle de chaque âme, avec Jésus et Marie dans le Nouveau Paradis, où avec satan en enfer. Corinne

  • De Cyrille98 :

    "Les cardinaux peuvent élire qui il veulent (et pas seulement l'un des leurs), et ils pourraient aussi réélire un ancien pape. Benoit IX a été trois fois pape..."

    Le cas de Benoît IX est différent, et dans un contexte tout différent.

    Oui, les cardinaux peuvent élire qui ils veulent en principe, mais dans les temps modernes le Pape est toujours élu parmi les cardinaux, et déjà évêque (depuis Jean XXIII tout nouveau cardinal doit être évêque).

    A supposer la folle et impossible idée que le Pape démissionnaire soit de nouveau cardinal. Mais cardinal "quoi" ?
    Cardinal n'est pas un mot en l'air. De trois choses, l'une : il sera cardinal-diacre ?? Impossible. Cardinal-prêtre ?? impossible. Cardinal-évêque ?? impossible : les 7 sièges suburbicaires ont leurs titulaires. Après avoir été l'Evêque de Rome, il va devenir évêque suffragant d'Ostie, ou d'Albano ? Impossible, et non seulement à cause de l'âge. Il va être nommé dans une capitale ? Impossible, et non seulement à cause de l'âge. Il va être cardinal de curie ? Quelle "dégradation", après avoir été PIERRE et Vicaire de Jésus-Christ sur la terre. Et d'ailleurs, un cardinal de curie est soit dans le collège des cardinaux-diacres, soit dans le collège des cardinaux-prêtres (les 7 cardinaux-évêques étant titulaires des sièges suburbicaires).

    Bref, on est ici des gens sérieux et techniques. Il faut mettre un point final à ce délire.

  • des gens sérieux et techniques...
    * Un cardinal n'est pas forcément membre d'une congrégation.
    * L'appellation cardinal-diacre -prêtre -évêque n'a plus de sens qu'historique, puisqu'ils sont désormais tous évêques (sauf exception, mais jamais mise en oeuvre depuis Jean XXIII). Le nombre limitatif de 70 cardinaux a lui aussi été dépassé dans les années 60. De plus, il pourrait être nommé Cardinal Doyen, titulaire d'Ostie (can. 350 § 4). Il n'y a vraiment aucun obstacle juridique à ce qu'il redevienne cardinal. Et pour l'aspect psychologique, c'est peut être moins dégradant de redevenir cardinal qu'évêque (puisque "pape émérite" n'a pas d'existence légale)...
    * Un évêque peut-être rattaché à un siège vacant depuis fort longtemps, in partibus. Et pourquoi pas même créer un nouveau siège ?

  • A "Corinne" :

    Allez consulter un psychiatre.

  • J'ai enfin lu l'article en lien.
    Je le trouve faible (rationnellement parlant) et péremptoire par moment.
    Mais pourquoi diantre Roberto de Mattei cherche à opposer l'aspect juridique de l'Eglise, institution humaine, et son aspect spirituel (ou sacramentel ou encore mystique)
    L'Eglise EST ces deux réalités : elle EST ET réalité spirituelle puisque corps mystique du Christ, ET réalité humaine d'une société organisée donc gouvernée.
    Donc oui, à mes yeux "pape émérite" est la bonne définition du statut de Benoit XVI

  • Je reviens faire un peu de sémantique.
    "enigme" n'est pas le bon terme. Il suppose de s'obstiner à rechercher une explication humaine, naturelle, rationnelle.
    IL s'agit du "mystère" des deux papes...

  • Oui.

  • Je reviens sur le danger d'une ecclésiologie trop juridique, telle que Mattei la partage. Assez curieusement, cette ecclésiologie qui réduit l'Église à une administration du spirituel est aussi partagée par un certain libéralisme doctrinal. On oublie tout simplement que l'Église est le corps mystique du Christ. En ce sens, elle n'est ni une hiérarchie, ni une démocratie: elle est le Christ vivant dans chacun de ses membres. Par ailleurs, Lumen Gentium ne posait pas de problème à Mgr Lefebvre qui, peut-être, se réjouissait d'avoir un exposé complet sur l'Église.

  • Faites savoir qu'à chaque fois qu'un homme pèche contre Moi, Je lui pardonnerai. Le péché peut le séparer de Moi mais J'aime encore le pécheur. Faites savoir que J'aime ceux qui M'ignorent. Je desire que tous ceux qui ont le sentiment que Je n'existe pas écoutent maintenant Je Suis à votre portée. Veuillez faire appel à Moi. Je vous désire. Je vous aime. J'ai besoin de vous car vous êtes une partie de Ma Chair. Et, puisque vous faites partie de Ma Chair, Je Me sens perdu lorsque vous ne Me repondez pas. Comme un parent qui donne la vie à un enfant, J'attends votre réponse. Un bébé répond naturellement à un parent car cela fait partie du Don que J'ai lègué à l''humanité.
    Je Suis votre Père. Je Suis votre Créateur. Je Suis Qui Je Suis. Ne savez -vous pas que Je vous aime tous ardemment, comme seuls ceux d'entre vous qui êtes devenus parents en ont l'expérience? Je verse profondément des Larmes de Douleur quand vous ne savez pas Qui Je Suis. J'ai le Cœur lourd tandis que Je fais appel à vous maintenant.
    Aimez-Moi comme Je vous aime.
    Votre Père Éternel, Dieu Le Très-Haut. Le 10 septembre 2014.

  • Pourquoi faire tant d'histoire sur une situation. C'est effectivement inhabituel d'avoir deux papes en vie en même temps...mais ils ne sont pas en fonction ensemble.
    Nous n'avons pas encore de pape ayant la maladie d'Alzheimer, Dieu Merci, et dans ce cas il faudrait bien innover et élire un pape du vivant de l'autre.
    Il faut se rendre compte que Benoit XVI a passé beaucoup de temps au Vatican, qu'il n'en puisse plus se comprend et plutôt que gérer avec une curie qui a des problèmes avec les fumées de satan, il a préféré se retirer et passer la main à un pape plus énergique.
    Bien sûr on peut tout supposer sur la VRAIE raison de son retrait, surtout au vu de l'installation du pape François et depuis qq jours le bazar du synode !
    Pour moi B.XVI reste le pape qui a succédé à JP II et je suis admirative sur son humilité et sa volonté de rester à Rome, lui qui aurait aimé se retirer surement en Allemagne.
    Quant au pape actuel, il a tellement voulu n'être que l'évêque de Rome que cela a contribué à troubler fidèles et clergé. Un pape qui ne veut pas endosser sa fonction pleine et entière apporte beaucoup de doute, surtout sur les décisions à prendre et les frères à confirmer. Son enseignement est plus des critiques que des textes fiables. Il ne semble pas savoir qu'il est l'église enseignante. Cela trouble beaucoup la chrétienté et même au-delà.
    Je rapporte la réflexion d'un enfant (10 ans) qui n'est pas troublé par cet évènement : "Benoit XVI était très fatigué, Jésus lui a inspiré de rester à Rome mais d'aller se reposer et comme il n'aurait plus rien à faire, Il lui a dit de prier. Mais comme il faut un Pape, ils en ont élu un autre parce que les chrétiens ont besoin de voir celui qui remplace Jésus." Voilà c'est tout simple.

  • Pour une raison inconnue, je n'ai pu avoir ce blog pendant un long mois....

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