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  • Un monde de paix

    Enfilade de lieux communs maçonniques :

    Cité du Vatican, 2 septembre 2014 (VIS). Hier midi, le Saint-Père a reçu une cinquantaine de joueurs de football célèbres, regroupés sous le nom d'équipe du Pape pour la paix, qui ont joué le soir au stade de Rome. Cette partie était organisée par la fondation argentine PUPI qui, par le biais de la technologie, de l'art et du sport soutient l'intégration sociale de jeunes marginaux. Dans son discours, il a affirmé que, au delà de son soutien à des projets de solidarité, ce match amical servait à rappeler les valeurs universelles que le sport induit, comme la loyauté, le partage ou la confiance en soi, et ce quelles que soient les origines, la culture ou la religion. Ce match, a-t-il dit, "est un geste hautement symbolique qui montre qu'il est possible de bâtir un monde de paix et une culture du dialogue, dans lesquels croyants de religions diverses, tout en conservant leur identité, ne s'isolent pas des autres et partagent harmonie et respect". Tout sport d'équipe "favorise la paix entre peuples et personnes d'origine, de langue ou de religions différentes. Toute discrimination étant un mépris d'autrui, vous lui direz non ce soir", a déclaré le Pape à ses hôtes, joueurs et dirigeants. "Quant aux religions, elles sont appelées à être des véhicules de paix et non de haine. Au nom de Dieu, elles ne peuvent qu'être porteuses de paix. Bien compris, sport et religion doivent collaborer afin d'offrir à la société des signaux d'une ère dans laquelle les peuples ne se dresseront plus les uns contre les autres". Par ailleurs, avant le match, a été diffusé au stade un message en espagnol, dans lequel le Saint-Père souligne l'unité des joueurs que partage le public présent, celle d'une communauté humaine qui désire la paix. Puis il rappelle que la compétition, qui n'est pas la guerre, constitue une semence de la paix dont l'olivier est le symbole. Saluant les membres du réseau Scholas qui planteront un arbre, il a invité le public à s'unir à ce geste symbolique.

    Jérémie 6, 14 :

    Ils soignaient d’une manière honteuse les plaies de la fille de mon peuple, en disant : la paix, la paix, et il n’y avait pas de paix.

    Matthieu 10, 32-39 :

    Quiconque Me confessera devant les hommes, Je le confesserai aussi Moi-même devant Mon Père qui est dans les Cieux. Mais quiconque Me reniera devant les hommes, Je le renierai aussi Moi-même devant Mon Père qui est dans les Cieux. Ne pensez pas que Je sois venu apporter la paix sur la terre; Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Car Je suis venu séparer l'homme d'avec son père, et la fille d'avec sa mère, et la belle-fille d'avec sa belle-mère; et l'homme aura pour ennemis ceux de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que Moi, n'est pas digne de Moi; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que Moi, n'est pas digne de Moi. Celui qui ne prend pas sa croix et ne Me suit pas, n'est pas digne de Moi. Celui qui conserve sa vie, la perdra; et celui qui aura perdu sa vie à cause de Moi, la trouvera.

  • La nouvelle Commission européenne en chantier

    Le président de la future Commission européenne, Jean-Claude Juncker, doit commencer aujourd’hui l’audition des candidats commissaires. Sachant que la parité est outrageusement lésée, et qu’on n’a toujours pas le commissaire proposé par la Belgique… qui n’a plus de gouvernement depuis plus de trois mois. Ce qui est sûr est que ce sera UNE Belge, de même que le Danemark, lui aussi retardataire, a été obligé de présenter (le 31 août) une femme…

  • Avec option d’achat

    Manchester United a confirmé le prêt pour un an avec option d'achat de l'attaquant colombien de l'AS Monaco Radamel Falcao. Selon différentes sources, Falcao est « prêté pour une saison contre une somme de 10 millions d’euros, avec une option d'achat qui devrait s'élever à 55 millions d’euros ».

    Aucune organisation de défense des droits de l’homme ne s’alarme qu’on puisse ouvertement et impunément évoquer un prêt contre de l’argent, et une « option d’achat » sur une personne humaine, comme sur une voiture ou une maison.

    Le « marché des transferts internationaux », le « Mercato », vient de se terminer pour cette année. C’est le seul marché, en Occident, où l’on vend et on achète des hommes. Dans les médias tout le monde a l’air de trouver ça normal…

  • « Une langue qui vous est inconnue »

    Au hasard de mes pérégrinations sur internet, je suis tombé sur un opuscule intitulé « De l’institut des carmélites réformées par Ste Thérèse » avec en sous-titre : « Ouvrage très utile à toutes les communautés de filles, pour y maintenir l’esprit de prière et de recueillement ». Le livre, imprimé à Bar-le-Duc en 1739, écrit par un certain abbé d’Hauteserre, et muni de la chaleureuse approbation du célèbre abbé de Vence, était d’abord destiné aux carmélites de Montauban, comme on le voit dans l’adresse à « la Reine de Pologne, duchesse de Lorraine et de Bar ».

    Les chapitres 11 et 12 concernent l’office divin. L’auteur souligne : « Cette Prière se fait dans une langue qui vous est inconnue. » Au commencement de l’Eglise, poursuit-il, on voit que des fidèles se levaient et priaient avec ferveur en des langues qu’ils ne connaissaient pas. Eh bien les carmélites doivent faire la même chose : « Imitez-les, mes chères sœurs, en quelque sorte, et en récitant l’office dans une langue qui vous est inconnue, entrez, comme les premiers fidèles, dans des transports d’amour, de joie, de reconnaissance ; et malgré l’obscurité des psaumes, vous y trouverez une onction abondante. »

    Nulle part le brave abbé ne demande aux carmélites d’apprendre le latin. De réclamer un professeur de latin. Non. Cette langue leur est inconnue et doit le rester. Et l’abbé d’Hauteserre d’expliquer aux religieuses quelles « prières mentales » elles doivent élaborer dans leur tête pendant qu’elles récitent l’office ! Pendant le premier nocturne des matines, ce sont des « sentiments d’adoration », pendant le deuxième nocturne elles doivent « former des actes de demande et de supplication pour tous (leurs) besoins » et « employer l’intercession des saints », etc.

    Bref, pendant qu’elles disent en latin les psaumes qui sont la prière donnée par Dieu à l’Eglise, elles ne doivent pas essayer de comprendre de quoi il s’agit, mais inventer leurs petites prières personnelles…

    On voit que dans l’Eglise aussi, au XVIIIe siècle, on marchait sur la tête. Et que le mouvement liturgique était devenu une urgente nécessité. Il n’était hélas pourtant pas pour tout de suite.

  • Saint Etienne de Hongrie

    Les Hongrois s’honorent d’avoir adopté en 2011 une Constitution qui commence ainsi :

    Bénis les Hongrois, ô Seigneur!

    PROFESSION DE FOI NATIONALE

    NOUS, MEMBRES DE LA NATION HONGROISE, à l’aube de ce nouveau millénaire, déclarons avec responsabilité pour tous les Hongrois ce qui suit:

    Nous sommes fiers que notre roi Saint Étienne ait placé l’État hongrois sur des fondations solides en faisant entrer notre patrie dans l’Europe chrétienne.

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    La couronne du roi saint Etienne, envoyée par le grand pape Sylvestre II (Gerbert d’Aurillac), pour son couronnement le jour de Noël de l’an Mille, est exposée, ainsi que son épée, son globe et son sceptre, au milieu du grand hall du Parlement de Budapest. La « Sainte Couronne », comme l’appellent les Hongrois, veille ainsi sur les travaux parlementaires. Pas étonnant qu’il en sorte des lois de protection de la famille et de la nation.

    Voici quelques détails de cette couronne.

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    Des portraits grecs ont ensuite été ajoutés, éventuellement sur les émaux latins, comme on le voit ici avec l’empereur Michel VII Doukas (1050-1090):

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