Depuis le 5 juin, des centaines d’intellectuels et de personnalités du monde de la culture manifestent en permanence devant le ministère égyptien de la Culture, pour réclamer la démission du ministre, qu’ils accusent d’avoir limogé des dizaines de fonctionnaires pour le seul motif qu’ils ne seraient pas affiliés aux Frères musulmans.
Plus largement, ils protestent contre l’islamisation de la culture.
On constate que l’actuel ministre, Alaa Abdel Aziz, qui est le sixième (sic) depuis la révolution, était lui-même dans la rue, il y a un an, devant le ministère, pour réclamer le limogeage de Sameh Mahran, le président de l’Académie des Arts, qu’il accusait de corruption. Sameh Mahran est toujours président de l’Académie des Arts…
On constate surtout qu’avant la révolution la première qualité du ministre de la Culture était d’être un expert en égyptologie, et qu’aujourd’hui c’est d’être un homme lige des Frères musulmans.
Commentaires
En islam,c'est comme Goering lorsqu'il disait:lorsque j'entends le mot culture,je tire mon revolver.
Ils ont perdu d'avance.
la il faut parler d'inculture