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Du cardinal Bergoglio au pape François

Nous savons qui était le cardinal Bergoglio. Nous commençons à connaître le pape François.

Il a choisi un nom qu’aucun pape n’avait porté. C’est la première fois depuis un certain Landon qui ne fut pape que pendant 6 mois au début du Xe siècle. Cela montre la volonté de ne pas s’inscrire dans une lignée (dans une… « tradition »). On peut l’interpréter autrement, mais on peut aussi l’interpréter comme cela, surtout dans le contexte. D'autant qu'il refuse aussi d'être François Ier, donc de créer éventuellement une lignée. (1)

Il est le premier pape à paraître au balcon de Saint-Pierre de Rome sans aucun ornement liturgique, et ne daigne revêtir une étole que pour la bénédiction urbi et orbi, récitée et non chantée.

Il commence son allocution par « Bonsoir » et la termine par « Bonne nuit », comme tous ces prêtres réfractaires à tout esprit liturgique qui commencent la grand-messe par « Bonjour à tous » et la terminent par « Bon dimanche ».

Il s’exprime exclusivement en tant qu’évêque de Rome, et ne s’adresse qu’aux Romains, alors qu’il a devant lui des gens du monde entier, et par la télévision le monde entier.

Cette élection jette une lumière terrible sur la renonciation de Benoît XVI. Les loups ont gagné, et ont dévoré Benoît XVI vivant. Benoît XVI qui avait d’avance promis obéissance au nouveau pape, qui est un évêque qui lui a ouvertement désobéi.

On peut donc craindre le pire. Cela dit, à quelque chose malheur est bon. S’il s’avérait hélas que François Ier soit un mauvais pape, cela aurait néanmoins deux effets bénéfiques. Le premier est que les providentialistes béats qui se sont tellement répandus pendant l’interrègne seraient contraints de réviser leur superstition. Le second est que les adeptes de la stupide, quasi blasphématoire dévotion aux « trois blancheurs », seraient contraints de remettre l’une des blancheurs à sa juste place.

(1) A ceux qui prétendent que le premier pape qui porte un nom nouveau ne se dit jamais premier, on rappellera que Jean-Paul Ier avait bel et bien pris le nom de Jean-Paul Ier: « Habemus Papam ! Eminentissum ac reverendissimun dominum, dominum Albinum. Sanctae Romanae Ecclesiae Cardinalem Luciani. Qui sibi nomen imposuit Johannis Pauli Primi ! »

Commentaires

  • Attendons pour voir.
    Pour l'instant ,François ne m'apparaît pas si désastreux que cela!
    On aura peut-être de bonnes surprises!
    Peut-être justement avec une sensibilité différente et c'est son droit va t-il conforter la Tradition!
    Prions chaque jour pour le Saint Père que le Saint Esprit a porté à la chaire de Pierre.
    Rien n'arrive sans au moins la permission de Dieu.
    Humilité.

  • Ce que vous avez remarqué, je l'ai remarqué aussi. Il ne se veut qu'évêque de Rome. Il renonce au souverain pontificat ?

    Il me semble qu'il a renoncé à la "mosette" symbole du pouvoir juridictionnel. Cependant je ne suis pas assez savant en symboles ecclésiastiques, si quelqu'un parmi les lecteurs pouvait confirmer ou infirmer qu'un pape revêt normalement la "mosette" et que renoncer à la mosette est symbolique.

    En tous cas Jean-Paul II et Benoît XVI avaient revêtu, eux, un vêtement rouge sur la soutane blanche, pour apparaître au balcon et donner leur bénédiction. Lui non. Une "liseuse" du FC l'a fait remarquer (elle appelle ce vêtement rouge "capa magna", mais je crois qu'elle confond).

    Vous n'avez pas fait observer qu'il a usé d'une formule peu claire d'où l'on pouvait tirer qu'il demandait au peuple de le bénir.

    Des années terribles s'annoncent. Nous avons un populiste comme pape.

    Ne soyons pas cependant trop pessimistes et ne voyons pas uniquement le mauvais côté des choses. Il a donné sa bénédiction à tous ceux qui l'écoutaient par tv, radio, ou Internet etc. Il me l'a donc donnée puisque je l'ai écouté. Merci Très Saint Père. Je pense qu'il va nous gratifier de temps en temps de "sorties" contre l'avortement ou la dénaturation du mariage. Il ne faudra pas bouder.

    Qu'est-ce que c'est que ces "trois blancheurs" ? je l'ai su, mais j'ai oublié. Il y a le Pape en soutane blanche (j'en suis sûr), l'eucharistie (?) et je ne sais plus... Si vous avez le temps, merci de me répondre.

  • A Denis Merlin

    C'est saint Jean Bosco qui avait inventé cela, hélas: le pape, l'eucharistie, la Sainte Vierge. C'est mettre sur le même plan trois réalités extrêmement différentes. On ne peut pas révérer de la même façon le pape et l'eucharistie (c'est là qu'on frise le blasphème), le pape et la Mère de Dieu, ni d'ailleurs la Mère de Dieu et son Fils le Verbe divin dans l'eucharistie.

  • Jean-Paul Ier a aussi inové dans le nom aussi.

    Puis peut-être, il se considéra pape à la mort du pape Emerite. Il ne peut avoir deux papes^^

  • Non. Jean-Paul Ier s'inscrivait ouvertement dans la continuité de Jean XXIII et Paul VI, les "papes du concile".

  • Les trois blancheurs est une expression de Don Bosco qui désigne l'hostie, l'immaculée conception de Marie et la soutane blanche du pape. Il ne faut pas lui accorder trop d'importance théologique. C'est plutôt une formule de dévotion, une expression mystique. Nous la connaissons bien à Nantes car elle a été reprise par une agence de voyage qui organise des pèlerinages, y compris d'ailleurs dans des lieux non encore reconnus par l'Eglise. Mais ces gens sont sympathiques et fort croyants.

    Le Vatican a confirmé qu'il fallait bien appeler le pape François, et non François Ier. C'est son choix à lui, et il faut le respecter.

    On ne doit jamais oublier que le pape est avant tout l'évêque de Rome. C'est son seul titre d'origine apostolique. C'est en tant qu'évêque de Rome qu'il est le successeur de saint Pierre et le pasteur de l'Eglise universelle : Pais mes brebis.

    Confer le titre choisi par Paul VI pour signer les actes de Vatican II :

    Ego, Paulus, episcopus Ecclesiae catholicae.

  • Merci de votre réponse. La Sainte Vierge a comme couleurs le bleu et le blanc... Je me souviens maintenant.

    Je pense que saint Jean Bosco employait cela plutôt comme un moyen mnémotechnique que comme une vérité théologique. En vérité, j'imagine plus que je ne sais ce que notre saint a enseigné. C'est monsieur Introvigne qui a écrit sur ces "trois blancheurs", mais il est turinois...

    Le Pape, même François 1er, restera l'oracle divin dans les conditions prévues par le droit. On doit donc rester attentif à ce qu'il dit...

    Avez-vous remarqué comme il ressemble à Paul VI au moins dans l'expression du visage ?

  • Oui, mais Jean-Paul I a fait une certaine rupture en prenant un nom composé.

    Puis sa mère était infirmière dans un couvent ou hôpital "Jean Paul"

  • En se faisant appeler "François" et non "François 1er", il confirme bien la rupture avec la tradition et son refus de s'inscrire dans une lignée.

  • "Dans l'Occident européen, le christianisme s'est progressivement transformé en humanisme. Depuis longtemps et laborieusement, le Dieu-Homme s'y amoindrit, fut changé, rétréci, et finalement réduit à un simple homme : à l'homme infaillible de Rome, puis à l'homme également "infaillible" de Londres et de Berlin. C'est ainsi que le papisme est venu à l'être, ôtant tout au Christ, ensemble avec le protestantisme, qui demande le minimum au Christ, et souvent rien du tout."

    http://foiorthodoxe.blogspot.fr/2010/08/le-papisme-comme-le-plus-ancien.html

  • En tant que Pape de l'humilité et et de la pauvreté, un acte fort d'ouverture du Pontificat de François Ier aurait pu être de dénoncer l'esprit de l'usure qui s'est introduit jusque sous les arcanes du Vatican. A ce titre, les fidèles auraient été invités à faire un feu de joie avec les distributeurs automatiques de billets de banque (ATM) installés au Vatican par JP Morgan et la monnaie papier en Euros portant l'emblème du Malin qui serait remplacée par les valeurs du coeur et du travail Le retour aux vraies valeurs aurait été intronisé par l'annonce de l'introduction d'une monnaie or au Vatican (à l'effigie de François Ier) qui annoncerait sa sortie de la zone euro et l'élimination des puces électroniques comme moyen de "tracking" des personnes travaillant au Vatican. Dans le même temps, le Vatican couperait tous ses liens avec le monde bancaire pour annoncer la création d'une banque populaire d'investissement dont le capital serait constitué par les dépôts des Fidèles qui auraient un droit de regard sur la bonne gestion de leurs deniers et profiteraient directement du retour sur investissement (si l'Eglise interdit de faire de l'argent avec de l'argent, elle autorise de faire des profits avec des investissements productifs). Voilà autant d'actes concrets quoique potentiellement douloureux, qui marqueraient un tournant radical par rapport à la ligne officielle constituée de propos lénifiants sur les valeurs humanistes défendus par l'Eglise qui entretient par ailleurs des rapports encombrants avec la Haute Finance, ouvrant ainsi la porte à toutes sortes de pression des Marchés sur le gouvernement de l'Eglise.

  • Ne tombons pas dans le pharisaïsme: Jean-Paul II, très simple, aurait lui aussi été capable de monter à la tribune sans apparat. Un habit reste un habit, il ne remplace pas la véritable ardeur apostolique (un pape pourrait être très bien habillé et très mauvais). L'important, c'est son cœur : c'est qu'il soit spirituel ; le reste n'est que matériel (voir l'évangile de Saint Marc, chapitre 7, lorsque Jésus reproche aux pharisiens - reproche adressé aux prêtres de la Synagogue, mais toujours valable pour l’Église en ce temps-ci - de mettre de côté les commandements de Dieu pour s'attacher à l'observance des traditions.

    N'empêche : l'élection d'hier est une nomination humaine. Six fois le mot "évêque" a été prononcé ; pas une seule fois celui de pape. La manière de bénir a elle aussi été inversée : autrefois, le pape implorait Dieu de bénir le peuple ; aujourd'hui, c'est le peuple qui doit prier Dieu de bénir le pape.

    La disparition du mot "pape", l'absence d'ornements pontificaux et le choix d'un nom inédit, sont néanmoins des signes : c'est la fin de la papauté telle qu'elle existait.

    La nuit descend sur l’Église : "bonsoir", "bonne nuit..."

    (Saint Jean Bosco n'a jamais mis les trois blancheurs sur le même plan).

  • Il sera François Ier, quand il y aura un François II.
    On ne dit pas par exemple Formose Ier ou Landon Ier.

    Par contre, le fait qu'il ne se dit pas pape est étrange, peut-être le fait qu'on a encore un pape émérite.

    Qui vivra verra...

  • Remettons effectivement les "trois blancheurs" à leur juste place. Elles n'ont pas été "inventées" par Saint jean Bosco, ou alors dans l'acception "découverte d'un trésor"
    Saint jean Bosco a fait état d'un songe au cours duquel il voyait une barque chargée d'une foule et dirigée par un homme en blanc. La tempête faisait rage. Deux blancheurs sont fixes, posées au sommet de colonnes émergeant de la mer. Il s'agit de l'Hostie d'un côté, de la Vierge de l'autre. L'homme en blanc dirige la barque entre les deux colonnes et l'amarre solidement à ces deux mêmes colonnes. Survient ensuite un épisode qui voit, sauf défaillance de ma mémoire, une autre barque tenter d'aborder la barque amarrée, l'homme en blanc blessé et se relever tout de suite..
    Autrement dit, la bonne place de la blancheur humaine est d'être solidement entre les deux autres blancheurs. Tout se gâte dans le cas contraire. Donc à mes yeux ceux qui font une confiance aveugle au pape au titre des trois blancheurs commettent une erreur d'interprétation. Le pape se doit d'être entre les deux blancheurs fixes.

  • votre déception vous rend un peu ridicule ! Flinguer Don Bosco n'est pas raisonnable ! Vous attacher à des questions de fringue relève de la thématique chiffon si adorée par le tradiland ! Et le mieux, c'est l'inscription dans une lignée : Pierre ne s'appelait pas Pierre Premier, mais Pierre tout court... Si vient un second Pierre, il s'appellera Pierre II, comme s'appellera François II le suivant...

  • Je suppose une motivation - peut-être pas définitive - à l'hostilité affirmée du card BERGOGLIO à "Summorum Pontificum": le blocage politico-religieux propre à l'Argentine sous la dictature militaire des années 1980: l'aile marchante de l'Église catholique étant à la limite de l'opposition armée aux généraux et aux colonels, ceux-ci se sont retournés vers le seul soutien doctrinal et moral catholique qui s'offrait à eux: les contre-révolutionnaires argentins, qui étaient bien sûr aussi anti-modernistes en liturgie comme en théologie...
    --> Deux blocages politico-religieux symétriques et également domma-geables à long terme, même s'ils rendaient quelques services à court terme pour un camp comme pour l'autre.
    NB. Ici en Charente, la même cause produit les mêmes effets, avec l'obsession de Mgr DAGENS de voir s'infiltrer, derrière des communautés 'Ecclesia Dei' quelques meneurs "maurrassiens" honnis!

  • Je croyais que le blanc est la couleur de la résurrection!

  • sur le site du Vatican qui travestit ou cache la réalité :
    Le pape a enfin conclut cette rencontre en donnant sa bénédiction en espagnol. Il l’a fait pour chaque personne présente, en respect de la conscience de chacun. Car il le sait, il l’a d’ailleurs dit : étaient présents en salle Paul VI, des personnes qui n’appartiennent pas à l’Eglise ou ne sont pas croyants.

    17 mars le journaliste de France-Inter a déclaré qu’ « il » avait donné une bénédiction silencieuse sans signe de croix.

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  • Autodestruction

    Après avoir assisté à une conférence d'un prêtre que je ne nommerai pas (et qui n'est autre que l'abbé Ringlet), une brave dame a perdu la foi. « Si c'est ça que l'Eglise enseigne, j'abandonne ! ». Ce fait m'a été rapporté par le regretté Monseigneur Dangoisse qui, il est vrai, n'était pas un fan de ce conférencier en situation de dérapage incontrôlé... Autre chose. « La résurrection du Christ ne relèverait en fait que d'une somme de RUMEURS. Je sais aussi que la présentation de cet article de foi, à travers les IMAGES TROMPEUSES de résurrection, de sortie du tombeau, de passage à travers les murs etc, gênent un certains nombre de croyants »... Qui dit cela ? Un athée ? Un franc-maçon ? Un agnostique ? Non, un EVEQUE ! Lequel ? Monseigneur Jacques Noyer, évêque émérite d'Amiens. Ces deux tristes exemples parmi beaucoup d'autres, illustrent une réalité incontestable : le ver est dans le fruit ! Autodestruction ! Plus besoin d'attaques extérieures, nos clercs s'en occupent et cela, dans l'indifférence la plus totale ! Résultats de ce laxisme effrayant, de ce « mai 68 » interminable : séminaires et églises vides, vocations religieuses aussi florissantes que des salades sur une autoroute ! Remèdes proposés : changer les structures, réorganiser les paroisses... autant dire une aspirine pour soigner un cancer. Eh bien, quitte à « m'en mettre à dos », j'affirme que nous n'en sortirons pas si nous ne reconnaissons pas qu'il y a avant tout un problème de foi, de fidélité à l'égard du message légué par les apôtres. «  Par les apôtres ! » et pas par Bultmann, Küng ou Drewermann (pour qui la valeur historique de la Bible se limite à la couverture!). Sans cette prise de conscience, la descente aux enfers ne s'arrêtera pas. Oui, comme l'avait dit Paul VI (qui, hélas, s'est montré impuissant face à l'incendie), « les fumées de Satan sont entrées dans l'Eglise » et le « prince de ce monde » ne cessera de rigoler qu'à partir du moment où on daignera enfin « mettre le doigt sur la plaie ». En attendant, le monde à l'envers continue : d'humbles laïcs se voient obligés de supplier leurs prêtres et leurs évêques d'être conformes à la foi catholique. Vous avez dit « paradoxe » ?...
    Jean-Pierre Snyers
    jpsnyers.blogspot.com
    Blindef 2
    4141 Louveigné
    (Belgique)

  • "Oui, comme l'avait dit Paul VI (qui, hélas, s'est montré impuissant face à l'incendie)"
    Paul VI faisait partie des incendiaires et après il déplorait l'incendie et ses fumées....

  • Lettre à un évêque

    Monseigneur,
    Je sais d'avance que ma missive va vous faire froncer les sourcils. Tant pis ! Même si celle-ci risque de valser à la poubelle, au moins aurai-je eu le sentiment d'avoir fait mon devoir. Pourquoi vous écrire ? Parce que je vois que votre bateau coule, qu'il prend l'eau de toutes parts et que vous ne semblez pas vous en apercevoir. Regardons les choses en face : votre Eglise ne va pas bien, pas bien du tout ! Il y a une trentaine d'années, 35 % de pratiquants. Aujourd'hui : à peine 5 %. Et demain ? Oui, demain, quand il n'y aura plus toutes ces têtes blanches qui s'obstinent à franchir le seuil de vos édifices ?... Vous ne trouvez pas qu'il y a péril en la demeure ?... Bon, ça c'était le hors- d'oeuvre. Maintenant, le plat de résistance. J'espère que vous avez faim, car il sera assez copieux. Garçon, une bouteille de vin, une !...

    Que se passe-t-il, Monseigneur ?...Eh bien, je vais vous le dire. Il se passe que depuis 50 ans, votre Eglise n'a cessé de courir derrière le monde, de s'agenouiller devant des mots comme relativisme, symbolisme, humanisme, syncrétisme, oecuménisme, modernisme... et que depuis cette période, les citoyens font demi-tour. Les résultats sont là, implacables : votre discours n'intéresse plus. Pourquoi ? Parce qu'à peu de choses près, il est devenu le même que celui que tout homme qui se respecte tient aussi. Pas la peine d'assister à des offices pour entendre parler de tolérance, d'égalité, de liberté et de fraternité. De cela, la société se charge déjà. Vous me suivez ?... Bon !... Cela dit, excusez-moi, je ne me suis même pas présenté. Il se fait que je suis directeur d'une entreprise qui produit des yaourts. Comment va mon entreprise ? Très bien, merci ! Seulement, voyez-vous, je crois que je n'ai pas du tout la même politique que la vôtre. Par exemple : si demain un de mes représentants se permet de clamer partout que mon yaourt n'est pas bon, qu'il vaut mieux acheter une autre marque, je le vire illico ! Pas vous ? Non, pas vous ! Vous, vous gardez les clercs qui dérapent, ceux qui se fichent des dogmes et de la liturgie. Ah, je comprends ! « Charité » oblige ! Nouvelle erreur ! Admettons que je constate qu'un de mes ouvriers met du poison dans mon yaourt, je dois le laisser faire ? Je dois le laisser rendre malades des milliers de gens ? Pareil pour vous, Excellence ! Au nom de quelle « charité » laissez-vous des clercs empoisonner le peuple chrétien ? Quel crime doivent-ils commettre pour que vous leviez enfin le petit doigt ?

    Je sais ce que vous allez me dire. « Si je dois virer tous les curés qui déraillent, il ne m'en restera plus qu'une poignée ! »... Et alors ?... Dans un pré, mieux vaut avoir dix brebis plutôt qu'une centaine accompagnée d'une meute de loups, non ?... Ca va votre estomac, vous digérez bien ? Continuons. Il va arriver un jour où vous allez devoir vous justifier ; où Quelqu'un dans les cieux va vous demander : « Qu'as-tu fait de la mission que je t'avais confiée ? As-tu, comme les apôtres, annoncé le kérygme au péril de ta vie ? As-tu protégé la foi contre les hérésies ? As-tu cherché à Me plaire quitte à déplaire au monde ? As-tu secouru ceux qui doutent ; ceux qui, à cause d'abbés ambigus, ne savaient plus que j'ai accompli des miracles, que je suis mort et ressuscité pour leur salut, ni même que j'existe ? Oui, ai-je pu compter sur toi pour proclamer haut et clair que je SUIS LA Vérité et pas une vérité parmi d'autres ? Maintenant, réponds-moi !... »

    Fini le plat de résistance. A présent le dessert. Non ! Pas de dessert ! Du fromage ! Piquant si possible ! Oui, une toute dernière chose. Jusqu'à présent, Monseigneur, j'ai supposé que vous êtes catholique. Je l'ai supposé !...

    Jean-Pierre Snyers (4141 Louveigné) Adresse blog : jpsnyers.blogspot.com

  • Non ! nous ne savons pas qui était le Cardinal bergoglio, Buenos Aires c'est loin et nous ne le connaissions pas : pouvez-vous NOUS EN DIRE PLUS, car nous souffrons pour l'EGLISE ! Alors hollande NUL, obama est un musulman masqué et le Pape un moderniste et un mondialiste, si ce n'est PIRE ? Heureusement que nous avons la FOI, car, souvent, nous FATIGUONS.....

  • Je pense que c'est le premier pape naochiste...

  • @ Olivier. C'est bien possible, il n'arrête pas de faire allégeance à nos "frère aînés" les juifs. Frères aînés, oui, comme Caïn était le frère aîné d'Abel.
    "Noachiste" de Noah, Noé

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