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Jeudi de la quatrième semaine de carême

Nous allons célébrer successivement deux messes de résurrection des morts, aujourd’hui et demain. La messe de demain est plus ancienne et traite des catéchumènes ; celle d’aujourd’hui est plus récente, composée d’après celle de demain et elle pense aux pénitents. Les pénitents, comme les catéchumènes, doivent être ressuscités de la mort spirituelle, par le Christ. Quant à nous, les fidèles, nous recevons chaque jour dans l’Eucharistie une vie nouvelle. (…)

Ce qui frappe, c’est la belle concordance entre la Leçon et l’Évangile. Dans ces deux lectures, il est question de résurrection de mort.

Dans les deux cas, il y a trois personnages en scène : une mère veuve plongée dans le chagrin, un jeune homme mort qui va être ressuscité et un thaumaturge. Remarquons cependant la différence. Le Prophète ressuscite le jeune homme après de longs efforts. — Jésus ressuscite le fils de la veuve de Naïm d’un seul mot. Jésus est le maître de la mort et de l’enfer. Dans quelques jours, il scellera sa victoire par sa propre Résurrection. Les ressuscités sont les symboles du pécheur qui doit ressusciter à Pâques. C’est pourquoi, à travers toute la messe, on entend les joyeux accents du thème de Pâques. On chante, à l’Introït : « Que le cœur se réjouisse. ». L’Introït et la Communion considèrent les voies de Dieu dans notre vie. Comme il les a bien ordonnées ! (Ps. 104). Il était mon Dieu dans ma jeunesse, il est encore mon Dieu dans ma vieillesse (Ps. 70).

Dom Pius Parsch

 

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