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  • Vers un référendum sur l’UE aux Pays-Bas ?

    Huit universitaires néerlandais de premier plan, sous la conduite de Thierry Braudet, lancent une initiative populaire pour obtenir un référendum sur les relations entre les Pays-Bas et l’UE.

    S’inscrivant explicitement dans la continuité du discours de David Cameron, ils soulignent que l’UE pousse « irrévocablement » (c’est le premier mot de leur appel) les citoyens européens dans un Etat fédéral européen. Et « en tant que citoyens de l’un des plus anciens Etats libres et indépendants dans le monde », ils exigent un référendum qui pose la simple question : « Voulez-vous faire partie d’une union politique européenne comme le proposent MM. Barroso et Van Rompuy ? »

    C’est-à-dire qu’il faut donner le choix aux citoyens entre continuer sur cette voie qui fera des Pays-Bas une simple province, dotée d’un Parlement qui ne puisse plus s’occuper des grandes questions politiques, ou ramener l’UE « à un rôle d’organisation modeste permettant la diversité des Etats membres et se contentant de faciliter leurs relations commerciales sans avoir d’ambition politique ».

  • Vaclav Klaus s’en va…

    Le troisième président de la République tchèque, et le premier élu au suffrage universel, est Milos Zeman.

    Au premier tour, ce social-démocrate était arrivé juste devant le ministre des Affaires étrangères Karel Schwarzenberg, mais au second tour il a été élu avec près de 55% des voix.

    Le Premier ministre de centre droit Petr Necas a jugé cette élection logique, dans la mesure où Milos Zeman fait partie du trio de personnalités qui ont le plus compté, avec ses deux prédécesseurs Vaclav Havel et Vaclav Klaus, dans la « révolution de velours » et ses suites.

    Ce dernier s’était d’ailleurs prononcé en faveur de Milos Zeman, parce qu’il était resté en Tchécoslovaquie, persécuté par les communistes (après avoir été exclu du parti), tandis que l'aristocrate Karel Schwarzenberg vivait en Autriche.

    Mais c’en est fini des très toniques prises de position du président tchèque contre la dictature de l’UE. Le drapeau de l’UE va désormais flotter sur le palais présidentiel, et Zeman est favorable à ce que son pays adopte l’euro. Evidemment, José Manuel Barroso a aussitôt « chaleureusement » félicité le nouveau président.

    Adieu, monsieur Klaus, on vous aimait bien. Pour votre résistance à l’eurocratie, et aussi aux mensonges du changement climatique anthropique.

  • 129 thromboses dont 4 mortelles

    Suite à un article du Figaro faisant état de sept décès liés à la pilule Diane 35, l'agence du médicament a confirmé hier quatre décès « imputables à une thrombose veineuse liée à Diane 35 ». Pour les trois autres cas le décès serait dû à une autre cause. L’agence précise que la base de données réalisée d’après les déclarations des médecins font apparaître qu’il y a eu 125 autres cas de thrombose depuis 1987 pour cette seule pilule contraceptive (commercialisée comme traitement contre l’acné…).

  • Saint Pierre Nolasque

    Pierre Nolasque, né d’une famille noble à Recaud, près de Carcassonne, en France, se distingua par une charité singulière envers le prochain. Un présage de cette vertu se produisit un jour que Pierre, étant encore enfant, pleurait dans son berceau : un essaim d’abeilles vola vers lui, et construisit un rayon de miel dans sa main droite. Privé de ses parents dans son adolescence, et détestant l’hérésie des Albigeois qui exerçait alors ses ravages en France, il vendit son patrimoine, se retira en Espagne, et accomplit à Notre-Dame de Montserrat un vœu par lequel il s’était lié. Il se dirigea ensuite vers Barcelone, et après y avoir employé tout l’argent qu’il possédait à racheter les fidèles du Christ de la servitude des ennemis, il disait souvent qu’il désirait se vendre lui-même pour les délivrer, ou être chargé de leurs chaînes.

    L’événement suivant montra combien le désir du Saint plaisait à Dieu. Une nuit qu’il priait et roulait dans son esprit beaucoup de projets pour venir en aide aux Chrétiens vivant dans la captivité, la bienheureuse Vierge, lui apparaissant, lui fit entendre qu’il serait très agréable à son Fils et à elle qu’il instituât en son honneur un Ordre religieux, dont le soin principal serait de délivrer les captifs de la tyrannie des infidèles. Obéissant aussitôt à cet avertissement céleste, il institua l’Ordre de Notre-Dame de la Merci pour la rédemption des captifs, de concert avec saint Raymond de Pegnafort et Jacques 1er, roi d’Aragon, qui avaient reçu de la Mère de Dieu, en la même nuit, une révélation semblable. Les confrères de cet Ordre s’engagent, par un quatrième vœu, à demeurer en otage au pouvoir des païens, si cela est nécessaire pour la délivrance des Chrétiens.

    Ayant fait vœu de virginité, il conserva toujours une chasteté sans tache. Il brilla d’une manière admirable par sa patience, son humilité, son abstinence et par toutes les autres vertus. Illustre par le don de prophétie, il annonça plusieurs événements futurs, parmi lesquels le plus célèbre est que le roi Jacques reprit Valence, occupée par les Maures, après avoir reçu du Saint l’assurance d’obtenir cette victoire. Il était consolé par de fréquentes apparitions de son Ange gardien et de la Vierge Mère de Dieu. Enfin, accablé de vieillesse, instruit de l’imminence de sa mort, il tomba malade ; et, après avoir été fortifié par les sacrements, il exhorta ses frères à la charité envers les captifs. Puis, récitant avec grande dévotion le Psaume : « Je vous louerai, Seigneur, de tout mon cœur », étant arrivé à ces paroles :» Le Seigneur a envoyé la rédemption à son peuple », il rendit son esprit à Dieu, au milieu de la nuit de la Vigile de la Nativité du Seigneur, l’an 1256.

    (Bréviaire)