Je ne connais pas le site germanophone kreuz.net qu’on dit d’extrême droite (mais ça je connais) et tenant des propos outranciers vis-à-vis des homosexuels, des juifs, des protestants, des libéraux, etc.
Je constate qu’on y trouve une chronique « Homo-Fascismus », et l’on peut comprendre que cette chronique déplaise aux homosexualistes germanophones. Or voici que ces homosexualistes viennent précisément de donner raison à kreuz.net à propos du fascisme homo.
En effet, l’éditeur Bruno Gmünder, spécialisé dans la littérature LGBT, a lancé un appel à la délation, promettant une récompense de 15.000 € à quiconque lui donnerait les noms des auteurs de kreuz.net.
Eh bien les appels à la délation, ça fonctionne toujours. Bruno Gmünder a reçu quelque 600 courriels, dont 10% ont été utiles, et ont permis la dénonciation de cinq prêtres. Cinq prêtres dont on dit aussitôt qu’ils risquent des sanctions pénales et ecclésiastiques en Allemagne.
Mais ce n’est pas si évident que le voudraient les chasseurs de têtes : le premier prêtre est en Pologne, le deuxième a cessé sa collaboration depuis deux ans, le troisième affirme que le site a repris ses textes sans lui demander son avis, le quatrième, qui est suisse, dit également qu’il n’a aucun lien avec le site qui a publié deux de ses textes, et l’on ne nous dit rien du cinquième, mais ce qui semble patent est que les textes de ces prêtres ne tombent sous le coup d’aucune loi.
Et que l’appel à la délation de Bruno Gmünder n’a servi à rien qu’à dépenser inutilement son argent. Sinon qu’il aura sali brièvement la réputation de quelques prêtres en raison du retentissement donné à l’affaire par le Spiegel… et les évêques allemands.
Commentaires
En 2007-2010, j'ai régulièrement consulté le site : il lui manque malheureusement une "modération" aussi raisonnable que celle de XA dans . Du coup, j'y trouvais une variété incohérente de posts, dont une partie simplement tradis FSSP et surtout "lefebvriens", et une partie malheureusement d'un extrémisme déplacé, tant sur les sionistes que sur les LGBT. Mais elles sont bien utiles leurs dénonciations des modernos autrichiens et allemands, et entre autres de leur scandaleuse tolérance par le card. Schönborn. À la différence des Etats-Unis ou de la France, Rome n'a toujours pas choisi la manière forte pour imposer un certain nombre de "bons évêques", et s'est contentée jusqu'à présent d'en nommer de "moins mauvais".