Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La démocratie au Costa Rica

La Cour constitutionnelle du Costa Rica a rejeté hier l'organisation d'un référendum, demandé par les évêques, sur les unions civiles entre homosexuels.

Motif :

"Les droits des minorités qui sont issus de revendications contre la majorité ne peuvent pas être soumis à un processus de référendum où les majorités s'imposent."

On croyait que la démocratie était un système où c’est la majorité des citoyens qui décide. Au Costa-Rica, la majorité n’a rien à dire quand il s’agit de traiter de “minorités”. On vient de voir qu’il en est de même en Californie, où le référendum a eu lieu mais où un juge fédéral a décidé que la majorité avait tort.

Il s’agit au Costa-Rica d’une double perversion. Non seulement la démocratie est bafouée par l’organe même qui est censé la défendre, mais en outre la Cour constitutionnelle qualifie abusivement de “minorité” (comme une minorité ethnique ou religieuse) un groupe de personnes qui n’a d’autre lien que le rejet de l’ordre naturel.

Commentaires

  • C'est un problème. Mais par ailleurs, et si je me souviens bien, le Costa Rica est un modèle de petit pays, apte à donner bien des leçons de vraie démocratie à de bien plus grands ...
    Donc prudence, et je vais vérifier mes souvenirs !

    Sur le fond c'est ignoble .

  • Un prêtre doué d'un pénis par la nature bafoue l'ordre naturel en n'en faisant pas usage.

  • Absolument pas. Ne pas se servir de son pénis n'est pas contre l'ordre naturel. Il demeure ordonné à sa fonction naturelle.

    L'Eglise a toujours été très claire sur la question. Se faire "eunuque pour le royaume des cieux" ne consiste pas à se châtrer.

  • Il faut être logique ; tout entier à céder au lobby pédérastique, le Costa Rica ne peut qu'invoquer l'abus de majorité certain. Il y a des choses qui ne se mettent pas aux voix. Par exemple, les Français d'aujourd'hui ne peuvent pas se prononcer sur la désintégration de la France ("Frankreich" en allemand ; je ne comprends pas que les Eurofédérastes n'aient pas encore obtenu des germanisants l'abandon de ce terme -- l'Empire des Francs, vous pensez ! -- stigmatisant pour tant de minorités majoritaires) dans un magmas ; ils n'ont aucun droit de parler au nom de leurs ancêtres ni de leurs descendants.

  • Pour raisonner "par l'absurde", sans se fatiguer à aller chercher les paralogismes des raisonnements des magistrats, on pourrait dire :

    La minorité des assassins est opprimée par la majorité des non assassins. Les assassins (et ils pensent que c'est bien d'être assassins, que l'assassinat est une activité vertueuse) ne peuvent exercer leur activité sans avoir des ennuis ou au moins les risquer. C'est inadmissible. Il faut rétablir la justice à l'égard de la minorité assassine en lui assurant un quota de gens à assassiner sans être importuné par la majorité des bien-pensants.

    Enfin, je ne pense pas que ces personnes rejettent un groupe l'ordre naturel, nous sommes tous pécheurs et à ce titre nous malmenons tous la nature à un moment ou à un autre (à des degrés différents, certes). Ne rejettent l'ordre naturel que ceux qui intellectuellement ont des raisonnements contre nature. Sous ce point de vue, il peut exister des personnes homosexuelles qui ne rejettent pas intellectuellement l'ordre naturel. "Je vois le bien et je l'approuve et je fais le mal." et il peut exister des gens pratiquement chastes qui veuillent violer la nature intellectuellement. La deuxième catégorie est la pire.

    Je crois que l'on n'a pas encore mesuré l'impact de l'idéologie de Rawls sur les folies judiciaires occidentales auxquelles nous assistons.

  • "en groupe" et non "un groupe"

  • "L'Eglise a toujours été très claire sur la question. Se faire "eunuque pour le royaume des cieux" ne consiste pas à se châtrer." Jésus a-t-il été eunuque?

Les commentaires sont fermés.