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Saint Clément Ier

Les grands ne peuvent être sans les petits, ni les petits sans les grands; il y a en toute espèce de chose un certain mélange, en quoi réside son utilité. Prenons (exemple de) notre corps : la tète sans les pieds n'est rien ; de même les pieds, rien sans la tête. Les moindres membres de notre corps sont nécessaires et utiles au corps entier ; ou plutôt tous conspirent et servent, par une subordination unanime, au salut du corps entier.

Qu'il soit donc conservé en son intégrité le corps que nous formons en Jésus-Christ ; que chacun se subordonne à son voisin, selon le charisme dont il a été investi. Que le fort prenne soin du faible, que le faible respecte le fort ; que le riche fournisse aide au pauvre, que le pauvre remercie Dieu de lui avoir donné quelqu'un pour suppléer à son indigence. Que le sage manifeste sa sagesse, non par des paroles mais par de bonnes actions ; que l'homme humble ne témoigne pas en sa propre faveur, mais qu'il laisse à un autre le soin de lui rendre témoignage. Que celui qui est chaste dans sa chair ne s'en vante pas, sachant que c'est un autre qui lui accorde (le don de) la continence. [U]Calculons donc, frères, de quelle matière nous avons été formés, quels nous étions et qui nous étions en entrant dans le monde, de quelle tombe, de quelles ténèbres, notre auteur et créateur nous a fait passer dans le monde qui est le sien, où il nous avait préparé ses bienfaits dès avant notre naissance. Puisque nous tenons tout de lui, nous avons le devoir de lui rendre grâces de toutes choses. A lui la gloire dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

(Epître de saint Clément de Rome aux Corinthiens, 36-37)

(L'itinéraire de saint Clément)

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