Puisque c'est le dernier dimanche de l'année liturgique, c'est celui de la fin du temps, de la « consommation des siècles », selon la traduction de la Vulgate, ou de « l'achèvement de l'ère », comme traduit du grec sœur Jeanne d'Arc.
Dans le passage de saint Matthieu qui constitue l'évangile de ce jour, Jésus parle à la fois de la fin du monde juif, de la fin du monde à la fin du temps, et de « l'avènement du Fils de l'homme ».
En grec le mot est « parousia » (le fait d'arriver et de se rendre présent), qui est passé en français, dans le langage théologique, dans le sens précis du second avènement du Christ.
En latin, le mot est « adventum ». Celui dont on a fait l'« Avent », pour désigner les premières semaines de l'année liturgique, celles qui précèdent Noël, le premier « avènement ». Or le premier dimanche de l'Avent annonce en même temps les deux avènements.