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Il est vraiment urgent de se référer au concile…

Famille chrétienne interroge Mgr Fellay et Gérard Leclerc.

L’une des questions est celle-ci :

« A propos du judaïsme, acceptez-vous la formule issue du Concile qui présente les Juifs comme "nos frères ainés" ? »

Mgr Fellay répond que l’expression est ambiguë parce qu’elle peut être prise de deux manières (ce qui est vrai).

Gérard Leclerc répond ceci :

« Avec Nostra Aetate, le Concile a voulu reposer nos relations avec le judaïsme en reprenant l'enseignement de saint Paul dans l'épître aux Romains, ce qui a remis le judaïsme dans une perspective "eschatologique". Cela a un sens précis : nos relations avec nos frères aînés sont hic et nunc inscrites dans l’histoire du salut. »

Alors, pour la énième fois, puisque j’ai toujours peur de me tromper et que je ne fais jamais confiance à ma mémoire, j’ai relu le paragraphe de Nostra Aetate sur les juifs. Pour constater une nouvelle fois que l’expression « frères aînés » ne s’y trouve pas, et que l’idée contenue dans cette expression n’y figure pas davantage.

Est-ce qu’un jour on va parler des textes de Vatican II, au lieu de les inventer ?

Commentaires

  • Merci, monsieur Daoudal, de vous en référer aux textes.

    Le blablabla nous tue.

  • L'expression vient de l'allocution de Jean-Paul II le 13 avril 1986 à la synagogue de Rome.

  • à MJ
    Oui, plus de vingt ans après Nostra Aetate. L'expression fit sérieusement tiquer le cardinal Ratzinger. Mais elle se répandit partout et devint l'expression catho-judaïquement correcte pour désigner les juifs, et beaucoup ont fini par croire qu'elle venait du concile.
    Lorsqu'il est venu en France et qu'il a rencontré les juifs, Benoît XVI s'est gardé de l'employer. De façon très subtile pour ne choquer personne, il a simplement ajouté une jambe à "aînés", pour dire: "nos frères aimés"...

  • Il faut surtout dire qu'une allocution, aussi belle soit-elle, n'a pas du tout la même valeur juridique, canonique, magistérielle, qu'un texte du Concile, fut-il un simple décret, ni d'une encyclique.

    Pour info, voici le passage de cette allocution qui indique dans quel sens JPII a conçu ce terme :

    "l’Église du Christ découvre son « lien » avec le judaïsme « en scrutant son propre mystère » (cf. Nostra ætate, ibid.). La religion juive ne nous est pas « extrinsèque » mais, d’une certaine manière, elle est « intrinsèque » à notre religion. Nous avons donc envers elle des rapports que nous n’avons avec aucune autre religion. Vous êtes nos frères préférés et, d’une certaine manière, on pourrait dire nos frères aînés."

  • Je m'associe aux remerciements de Denis Merlin et à sa critique des blablas approximatifs.
    Le public catholique (dont je fais parti) étant de moins de cultivé, lisant de moins en mois, il est de plus en plus facile de lui faire gober n'importe quoi et de le faire réair sur des slogans simplicateurs.

  • Le lecture de Rivarol cette semaine apporte quelqu'éclairage bien que n'étant pas à caractère religieux.J'étais à la conférence de Dici à la Mutuallité et je dis que le langage officiel de la Fraternité s'est beaucoup adouci, elle est en marche vers le "ralliement".Et ceci s'explique car la Frat est déjà affaiblie par les différentes "scissions" (Campos, IBP etc) et que l'époque n'est plus à la "résistance" en dehors de l'Eglise vaticane.En persistant dans les marges, la FSSPX deviendrait shismtique.Pour autant elle n'est pas prête à "avaler le Concile tout rond".D'abord, M.DAOUDAL a raison de faire remarquer que les textes du Concile (ambigüs) ne disent pas ce qu'on croit ou entend.Il-y-aura donc discussions officielles quand l'orage se sera calmé, au prix d'ailleurs possible d'une scission inter fraternité à cause de Mrg Willamson.Mais on peut penser qu'un meilleur "accord" sera obtenu finalement que celui signé par les transfuges pressés qui ont fondé le "Bon pasteur" et ceci d'autant plus que la Fraternité pourra faire appel à ses "propres évêques" (sacrés par son fondateur) alors que les communautés "Ecclésia Déi" ont besoin d'évêques imprégnés des conceptions modernistes.Quant aux juifs, pourquoi ne parle-t'on plus très clairement de leur conversion à la vraie religion, ça serait plus clair !? Cependant, seul Dieu sait sil'Eglise (très très malade) recouvrera son authenticité intégrale,, objet de nos principales préoccupations et de notre espérance.

  • Daoudal a raison sur les frères ainés. D'ailleurs, dans ma tête il n'y a jamais eu confusion: l'expression ne figure pas dans Nostra Aetate. C'est Jean-Paul II qui l'a employée à la synagogue de Rome. Je crois qu'il l'empruntait lui même au poète Mickiewicz. Depuis, elle est devenue d'usage courant. Cependant, sur le fond, je maintiens mon affirmation. La relation de l'Église avec Israël est d'ordre eschatologique, à partir de la notion d'unique Israël de Dieu. C'est tout l'enseignement de Paul aux Romains.

    GL

  • judaïsme et christianisme,deux religions antagonistes;le christianisme est une hétérodoxie révolutionnaire au sein du judaïsme;les Juifs ne sont pas nos frères aînés;ils sont les ennemis idéologiques profonds des chrétiens depuis le Christ;tels,ils ont été perçus par la conscience chrétienne depuis 2000 ans et soigneusement tenus à l'écart des responsabilités;eux-mêmes,dans leur Talmud ne sont pas privés de répandre les pires ignominies sur Jésus.
    Dernièrement,à la télévision israëlienne une vidéo obscène sur Jésus et la sainte mère de Dieu a circulé.
    Jamais de tels blasphèmes vis à vis de Jésus seraient tolérés en terre d'islam ou Issa est respecté comme prophète devant revenir à la fin des temps pour le quiyamat et où la virgnité de Marie est admise et ne souffre aucune discussion.
    On voit bien chaque jour où nous conduit un monde sous direction juive,vers une catastrophe sans nom où apparaît 666.

  • Si vous permettez une expression cher Bergerac, nous faisons tronc commun avec le judaïsme. Vous ne pourrez pas le nier. L'héritage des Prophètes de l'Ancienne Alliance en témoigne. Certes, ceux qui n'ont pas cru sont devenus nos ennemis, mais nous le leur avons bien rendu depuis....

  • pompignan,je relisais le psaume 137 qui commence merveilleusement par la nostalgie de Sion et qui finit lamentablement par un appel à casser sur les murs la tête des enfants de Babylone.
    Je suis désolé mais cette morale de la vengeance n'est pas la mienne;je n'ai rien de commun avec ceux qui la professent.
    Cette morale est celle de la chair et celle du prince de ce monde,ce n'est pas la mienne,chrétienne et pardonneuse.
    Et les effets de cette morale judaïque ébranlent depuis un demi-siècle les assises de la société occidentale.

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