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Topolanek, première

Le chef du gouvernement tchèque, Mirek Topolanek, s’exprimait ce matin pour la première fois devant le Parlement européen en tant que président en exercice du Conseil européen.

Dans son discours, il n’a pas fait la moindre allusion au traité de Lisbonne.

Pressé de questions par les députés, il a dit qu’il allait s’exprimer à titre personnel (il avait commencé son discours en disant : « Ce que je vais exposer devant vous ne sera pas mes idées personnelles mais la position commune des 27 Etats membres »). Et il a déclaré :

« Le traité de Lisbonne est fondamentalement médiocre. Il est un peu pire que le traité de Nice, et un peu meilleur que le prochain traité… »

Il a ajouté qu’au Parlement il voterait pour la ratification, parce qu’il l’a signé à Lisbonne, « mais l'idée que nous devrions dire à tous les Etats membres au préalable qu'ils doivent ratifier un document est quelque chose de totalement absurde ».

Il a dit aussi que si l’UE perdait sa capacité à conduire un débat public et cherchait l’unification, alors ce n’était pas son UE.

D’autre part, Mirek Topolanek a vertement répliqué aux critiques visant Vaclav Klaus, émanant notamment de Martin Schulz (président du groupe socialiste) :

« Les attaques visant Vaclav Klaus me touchent personnellement », a-t-il dit. « Vaclav Klaus est l'icône de la transformation de la République tchèque dans les années 90. C’est grâce à lui que nous nous avons réussi et que nous sommes en bonne santé à l’issue de ces dix premières années. » Et il a fait savoir qu’il répliquerait à chaque attaque visant le président tchèque.

Cette réaction est d’autant plus notable que les relations entre Topolanek et Klaus sont très mauvaises.

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