Suite à la sortie aux Pays-Bas du court-métrage « Interview de Mahomet » produit par Jami Ehsan, les six principales organisations de musulmans des Pays-Bas, avaient réagi en affirmant simplement, dans une déclaration commune, que ce film « sans intérêt ne contribue pas au débat sur l’islam contemporain ».
Mais le Premier ministre Jan Peter Balkenende est allé bien au-delà, en condamnant le film :
« (…) Le gouvernement déplore le fait que le film de M. Jami offense profondément les sentiments de nombreux musulmans. (…) L’islam occupe une place pleinement respectée aux Pays-Bas. Le gouvernement néerlandais attache une haute importance aux bonnes relations qui existent, tant aux Pays-Bas qu’à l’étranger, entre les musulmans et les personnes d’autres confessions et croyances. Le gouvernement rejette avec force la manière dont certains maltraitent la religion pour répandre la haine et l’intolérance. Le respect des convictions profondes des autres est quelque chose que nous partageons avec les gens dans de nombreux pays. Les Pays-Bas continueront à s’employer à faire en sorte que la liberté de religion et de conviction et la liberté d’expression soient respectées dans ce pays et dans le monde entier. »
Dans le film en question, Mahomet explique qu’il faut actualiser et adapter les enseignements du Coran, et ne pas prendre sa vie pour modèle.
Commentaires
Somme toute, le Premier hollandais est plus musulman que beaucoup de musulmans.
C'est le sort des dhimmis de devenir des complices des islamistes. La dhimitude crée une mentalité particulière, de soumission et d'abandon de toute morale.
A ce propos, le film s'il ne fait que prôner une lecture compatible avec les droits de l'homme de la biographie de Mahomet et du Coran, il défend une opinion parfaitement licite qui ne doit pas se confondre avec une provocation.
Donc le dhimi viole la liberté religieuse et la liberté d'opinion.