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Vanneste, suite

Petit choix amusant de réactions à l’arrêt de la Cour de cassation :

« La décision survenue est scandaleuse car elle valide et banalise les propos injurieux et discriminatoires de Christian Vanneste. Les magistrats de la cour de cassation portent désormais une responsabilité morale dans l’offense indélébile faite à tous les homosexuels. » (Collectif contre l’homophobie)

« Le Centre LGBT Paris IDF aux côtés des associations de défense des personnes homosexuelles et transgenres comme des associations de défense des droits humains est consterné par cette décision d’un autre âge, inique et dangereuse. Cet arrêt est un encouragement à l’injure et à la haine qui peut mettre à mal les fragiles acquis en faveur du respect des personnes homosexuelles. Les magistrats de la cour de cassation portent désormais une responsabilité morale dans l’offense indélébile faite à tous les homosexuels. »

« Nous appelons à un rassemblement silencieux, mercredi 19 novembre à 19 heures devant la Cour de cassation, afin de rendre hommage aux victimes de l’homophobie dont la mémoire est bafouée par sa décision. » (Tjenbé Rèd, « Mouvement civique pour l'action & la réflexion sur les questions noires »)

« Si, au nom de la liberté d'expression, on peut insulter des communautés, c'est assez préoccupant. La liberté d'expression a des limites. Et que fait-on des principes d'égalité et de fraternité ? A partir du moment où l'on injurie certaines catégories de personnes, on n'est plus ni dans l'égalité, ni dans la fraternité. Nous envisageons, avec les associations qui défendent les populations régulièrement insultées, de demander aux autorités judiciaires de définir la liberté d'expression. » (Jacques Lizé, président de SOS Homophobie). Titre du communiqué de SOS Homophobie : « Trois millions d’homosexuel/les sont consternés ».

Quant à Christian Vanneste, il y est allé de sa petite repentance :

« Je regrette le mot “inférieure”. Il y a eu une maladresse, je voulais dire: l'homosexualité c'est moins bien parce que ça ne peut pas être universalisé, tout le monde ne peut pas être homosexuel, sinon la société serait mal partie. »

Je sais bien qu’il est interdit de dire ce qu’il en est exactement de l’homosexualité, mais on peut toujours citer le Catéchisme de l’Eglise catholique tant qu’il n’a pas été censuré par la “justice” :

« S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas. »

Commentaires

  • Bien sûr que les propos intolérables tenus par les associations que vous citez outre qu'elles provoquent la franche hilarité plus d'une fois (car il est ridicule de désigner des gens par une mauvaise habitude), sont des attaques contre la liberté religieuse et notamment la liberté de croyants de dire ce qu'ils pensent de l'homosexualité.

    Les juges français avaient condamné Vanneste en violation de la liberté d'expression et de la liberté religieuse.

    Article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme : Toute personne a droit à la liberté (...) de religion ; ce droit implique (...) la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."

    Il est nécessaire de préciser que ce texte fait partie du droit positif international, qu'il s'impose à la France puisqu'elle l'a signé et interdit évidemment d'interdire d'exprimer sa foi. Or la foi catholique condamne l'homosexualité qui est un péché.

    Donc les juges français d'appel et de première instance ont violé la loi et les droits de l'homme pour condamner Vanneste qui a invoqué sa foi chrétienne et ne l'aurait-il pas fait, c'est une opinion protégée par la liberté religieuse.

    Les juges n'ont aucune compétence pour condamner une opinion religieuse si elle n'est pas contraire au droit naturel (droit naturel = les dix commandements donnés par Dieu à Moïse)

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