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Louis et Zélie Martin

Les corps de Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse, ont été exhumés hier, dans le cadre de leur procès en béatification, pour être placés en septembre dans la basilique de Lisieux. Pietro, l’enfant italien de 6 ans miraculé après sa naissance grâce à leur intercession, était présent.

L’annonce de la béatification pourrait être faite par le pape le 13 juillet, à l’occasion des célébrations du 150e anniversaire du mariage des parents de sainte Thérèse.

« Si Louis et Zélie Martin sont béatifiés un jour, ce n’est pas parce qu’ils ont été les parents d’une sainte, mais parce que leur vie a été reconnue par l’Eglise », souligne Isabelle Quillet, responsable de la communication au sanctuaire, précisant que jusqu’ici un seul couple a fait l’objet d’une béatification simultanée, les Italiens Luigi et Maria Beltrame Quattro Ochi, morts en 1951 et 1965. C’était en 2001. (Jean-Paul II avait été notamment impressionné par l’attitude du couple, et particulièrement de Maria, qui en 1913 avait refusé d’avorter alors que les gynécologues affirmaient que c’était la seule solution pour « tenter de sauver au moins la mère », à laquelle ils donnaient 5% de chance de survie. Or, après une fin de grossesse très difficile, la naissance eut lieu normalement.)

Commentaires

  • Au moins deux couples ont été canonisés, à ma connaissance avant le vingtième siècle : saint Julien l'hospitalier et sa femme (dont je ne me souviens plus du nom). Ils s'étaient consacrés tous les deux au secours des pauvres et des malades.

    Saint Elzéard et sainte Delphine de Sabran qui étaient mariés.

    Il est vrai que ces deux couples avaient vécu dans la chasteté parfaite. Ce qui les différencie des deux derniers couples mariés et canonisés ou en voie de canonisation aux vingtième siècle et vingt et unième siècles qui ont eu des enfants.

    Le cas de Louis Martin est encore plus touchant puisqu'il a été interné en psychiatrie vers la fin de sa vie. Les religieuses qui tenaient l'hôpital, ayant constaté sa piété et sa sainteté lui disaient : - vous serez notre apôtre, ici [parmi les malades] - apôtre, apôtre... j'aurais préféré l'être ailleurs apôtre... aurait-il répondu.

    Cette anecdotes est tirée de l'ouvrage d'un médecin aliéniste de la fin du XXème siècle qui avait étudié son cas, que j'ai lu, il y a longtemps.

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