Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Le président de la République révèle dans une interview au New York Times qu’il « travaille » au retour de la France dans les structures militaires intégrées de l’OTAN.
Le « travail » consiste à faire accepter par l’OTAN les deux conditions que fixe Nicolas Sarkozy. Or ces deux conditions n’en sont pas, puisqu’elles sont virtuellement réalisées : l’avancée de la politique européenne de défense est un objectif avoué de l’Union européenne, et la nomination d’un Français dans les instances de direction de l’OTAN sera bien entendu la récompense de l’alignement de la France.
Après les renforts envoyés en Afghanistan, les propos sur l’Iran, et le spectaculaire reniement sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, Nicolas Sarkozy s’affirme ouvertement comme le vassal de George Bush. Et pour enfoncer le clou, il fait cette déclaration aux Etats-Unis.
Telle est la seule rupture qu’opère Nicolas Sarkozy : une rupture avec la tradition de la Ve République , avec un principe clef de notre politique étrangère, avec l’indépendance de la France.