Une affiche de l’UDC a soulevé une telle polémique dans le canton du Genève que le parti s’est cru obligé de la retirer.
Dans le cadre de la campagne sur une votation concernant l’exonération fiscale des droits de succession des personnes pacsées, l’UDC avait choisi comme slogan : « Non à un bonus fiscal pour des pacsés inféconds et aisés ».
L’UDC a adopté une « rhétorique homophobe et inadmissible », a dénoncé le parti radical (dit de droite), et une résolution dénonçant des propos « discriminatoires et méprisants » a été adoptée à la quasi-totalité du Grand Conseil de Genève.
L’UDC s’est engagée à retirer les affiches et, regrettant que «l’utilisation du terme infécond ait pu choquer », comprend que « certains aient pu se sentir blessés par l’utilisation de ce mot dissonant ».
Dissonant ? Depuis quand la vérité est-elle dissonante ?
Qu’un homosexuel soit infécond, c’est une vérité première.
Mais, assurément, la vérité (sur l’homme et la famille) est « homophobe ».
Commentaires
Je connais plein de stériles volontaires hétérosexuels qui comptent, d'une part, bien mettre l'argent que les autres dépensent dans l'éducation de leurs enfants dans leurs fonds de pension privés et, d'autre part, profiter de l'existence des enfants des autres, ces futurs consommateurs et futurs contribuables pour payer leur retraite publique et soutenir l'État quand ces stériles seront devenus inactifs.
Il faut massivement faire payer les inféconds volontaires.
C'est en fait la loi fédérale sur le partenariat enregistré de partenaires du même sexe qui est homophobe : elle ne leur permet pas d'avoir des enfants ensemble, puisqu'elle leur ferme la voie de l'adoption conjointe ou de la procréation médicalement assistée...
L'UDC, avec son génie de la communication, en vient à faire fermer tout débat sur l'homophobie de cette loi discriminatoire, en le déplaçant sur le contenu de ses affiches, qui ne font que dire en termes secs ce que la loi exprime en termes juridiques : les couples pacsés sont juridiquement inféconds en l'état actuel du droit.