Alors que les candidats à la présidentielle française bavardent autour des 35 heures, le ministre autrichien du Travail annonce que les partenaires sociaux ont conclu un accord sur la flexibilité du travail, qui va permettre de porter la durée hebdomadaire de 40 à 60 heures, 24 semaines par an, avec une pause sans heures supplémentaires pendant 15 jours toutes les huit semaines.
D’autre part, les travailleurs à temps partiel obtiendront 25% de salaire supplémentaire pour les heures travaillées au-delà de la durée inscrite dans le contrat.
La loi devrait être votée en septembre prochain.
La fédération des syndicats ÖGB s’est félicitée de cet accord, y voyant une occasion de revigorer les comités d’entreprise (l’augmentation de la durée du travail étant prise en concertation avec les salariés).
L’Autriche a l’un des taux de chômage les plus bas d’Europe (4,4%), et un taux de croissance de 3%.