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Une sinistre avancée de la culture de mort

L’assemblée législative de Mexico a légalisé l’avortement dans la capitale mexicaine, par 46 voix sur 66. Jusqu’ici il n’était permis qu’en cas de danger pour la santé de la mère, de malformation du fœtus ou de viol. L’avortement est désormais permis sans restriction jusqu’à la 12e semaine, et selon les conditions antérieures au-delà des 12 semaines.

C’est un événement, dans la mesure où l’avortement est quasiment partout interdit en Amérique latine. Il n’est autorisé qu’à Cuba, en Guyana, à Porto-Rico (qui dépend des Etats-Unis), et naturellement dans les départements français où il est le double, voire le triple (en Guyane) du taux de métropole.

Si elle est pour l’instant limitée à la seule capitale du Mexique, cette nouvelle loi va inciter les militants de la culture de mort, dans tout le continent, à accentuer leurs pressions.

Lundi, Mgr Angelo Amato, secrétaire de la congrégation pour la doctrine de la foi, déclarait, lors d’un séminaire sur le terrorisme, qu’à côté du « terrorisme abominable des kamikazes qui occupe quotidiennement la scène médiatique, existe le “terrorisme à visage humain“ tout aussi répugnant », masqué par « des expressions qui cachent la réalité tragique des faits ». « Par exemple l’avortement est appelé interruption volontaire de grossesse, et non meurtre d’un être humain sans défense, (...) et l’euthanasie est appelée plus légèrement mort dans la dignité ». Et il a dénoncé les « cliniques abortives, authentiques abattoirs d’êtres humains en bouton », les « laboratoires fabriquant la pilule du lendemain RU 486 ou manipulant les êtres humains comme s’ils étaient un simple matériel biologique », les parlements des « nations soi-disant civilisées qui promulguent des lois contraires à la nature humaine ».

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