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  • Sarkozy négationniste

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy réaffirme que s’il était président de la République il ne soumettrait pas au peuple français le nouveau projet de Constitution européenne.

    Son principal argument est que le nouveau texte reprendrait seulement la première partie de l’ancien, à savoir « le paquet institutionnel qui n’est contesté par personne ».

    Or c’est d’abord à cause de ce « paquet institutionnel », qui transforme l’Union européenne en super-Etat supranational, que Jean-Marie Le Pen et le Front national, et quelques autres, ont appelé à voter non.

    Et c’est bien la perte de contrôle de la politique nationale, y compris économique et sociale, que 55% des citoyens ont contestée et refusée.

    Les Français doivent savoir que pour dire non au nouveau texte européiste et antinational qu’on nous prépare, ils doivent déjà impérativement dire non à Sarkozy lors du scrutin présidentiel.

  • Ethic met à nu un projet de Marie-Ségolène

    L’organisation patronale Ethic juge « anti-économique et anti-entrepreneurial » (et anti-social) le projet de Ségolène Royal de multiplier les « emplois tremplins » pour les jeunes, financés par les régions : « Il est extrêmement malsain qu’une entreprise recrute quelqu’un sans avoir les moyens de ce recrutement », car la bonne gestion d’une entreprise passe « obligatoirement par sa capacité de financer la masse salariale ». Cette mesure serait « en contradiction avec la réduction de la dette », et représenterait « un effet d’aubaine certain qu’il serait malhonnête d’accepter, surtout si l’on sait que l’on peut se séparer de ce jeune salarié au bout de six mois ». Cette proposition « révèle l’incompréhension du fonctionnement des entreprises », car « on ne crée pas de l’emploi avec des trucs mais avec de la croissance, du profit, de l’investissement ».

  • VIe République

    Les thèmes du Front national sont un vivier inépuisable pour les candidats en quête d’inspiration. Voici que Bayrou, et désormais Marie-Ségolène, nous annoncent qu’ils créeront la VIe République s’ils sont élus. Il y a au moins dix ans que Le Pen a lancé cette idée. Aujourd’hui, il préfère dire concrètement ce qu’il veut faire plutôt qu’évoquer une réforme institutionnelle. On constate que ni Bayrou ni Marie-Ségolène ne mettent un véritable contenu dans leur VIe République. C’est un simple slogan de campagne, une étiquette de plus, et de la part de la candidate socialiste c’est pour faire plaisir aux amis d’Arnaud Montebourg.

  • L’imposture Bayrou (12)

    En visite au Salon de l’étudiant, François Bayrou a souhaité « un grand ministère des attentes de la société française ». Sic. Au sein de ce ministère, a-t-il précisé, on « pourrait avoir un département pour la jeunesse et les sports, un département pour les personnes âgées, un pour les associations, un pour internet »...  Car il faut « un ministère qui assume cette prospective dont on a besoin, cette réflexion à long terme ». En réponse à une question, il a estimé que la question de l’immigration aussi pourrait être rattachée à ce ministère.

    Et tout le reste, bien entendu, puisque dans tous les domaines on a besoin de prospective et de réflexion à long terme.

    Le problème est que le gouvernement s’appelle l’exécutif, il est là pour gouverner, pour exécuter des lois, et non pour faire de la « prospective ». On a certes besoin de réfléchir à long terme, mais ce n’est pas le rôle du gouvernement en tant que tel. Bayrou confond tout sur le plan institutionnel, comme il confond tout dans son ministère des « attentes ».

    Et en attendant qu’on ait défini les attentes, on fait quoi ?

  • Sarkozy pour quoi faire ?

    Dans son discours de La Trinité-sur -Mer, Jean-Marie Le Pen a posé, à propos du ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale proposé par Sarkozy, les questions qui résument tout :

    « Que veut-il en faire exactement ? Est-ce pour donner le droit de vote aux immigrés, comme il l’a proposé en octobre 2005 ? Est-ce pour promouvoir une immigration choisie, qui signifie encore plus d’immigrés, comme il l’a proposé en décembre 2005 ? Est-ce pour régulariser les clandestins, comme il l’a fait durant l’été 2006 ? Est-ce pour créer un droit au logement opposable, qui profitera essentiellement aux immigrés, comme il l’a proposé à la fin de l’année dernière ? Ou est-ce encore pour mettre en œuvre la préférence étrangère rebaptisée discrimination positive, qu’il ne cesse d’appeler de ses vœux ? Est-ce enfin pour favoriser la construction de mosquées et la formation d’imams, comme il le souhaite depuis qu’il a mis en place le Conseil français du culte musulman ? »

  • Saint Joseph

    Rappelez-vous maintenant le patriarche de ce nom qui fut vendu en Egypte ; non seulement il portait le même nom, mais encore il eut sa chasteté, son innocence et sa grâce. En effet, le Joseph qui fut vendu par ses frères qui le haïssaient et conduit en Egypte, était la figure du Christ qui, lui aussi, devait être vendu ; notre Joseph, de son côté, pour fuir la haine d'Hérode, porta le Christ en Egypte, Le premier, pour demeurer fidèle à son maître, ne voulut point partager le lit de sa maîtresse ; le second, reconnaissant sa maîtresse dans la mère de son Seigneur, la vierge Marie, observa lui-même fidèlement les lois de la continence. A l'un fut donnée l'intelligence des songes, à l'autre il fut accordé d'être le confident des desseins du ciel et d'y coopérer pour sa part. L'un a mis le blé en réserve non pour lui, mais pour son peuple ; l'autre reçut la garde du pain du ciel tant pour lui que pour son peuple. On ne peut douter que ce Joseph, à qui fut fiancée la mère du Sauveur, n'ait été un homme bon et fidèle, ou plutôt le serviteur même fidèle et prudent que le Seigneur a placé près de Marie pour être le consolateur de sa mère, le père nourricier de son corps charnel et le fidèle coopérateur de sa grande œuvre sur la terre.

    (saint Bernard, deuxième sermon sur Missus est.)