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Royalement n’importe quoi

Ehud Olmert peut en effet être « content » de la visite de Ségolène Royal. La candidate socialiste a non seulement appuyé la politique israélienne, mais elle est même allée plus loin que le gouvernement israélien (sans doute est-il normal qu’elle soit plus royaliste que le roi), sans craindre de dire le contraire de ce qu’elle avait dit au Liban.

Ainsi, après avoir « salué les efforts de paix du gouvernement israélien » (?), elle a nié à l’Iran le droit à toute exploitation de l’énergie nucléaire civile. « Vous avez devant vous la seule responsable politique qui s’est clairement exprimée contre l’accès de l’Iran au nucléaire civil », a-t-elle claironné, sous les regards médusés des Israéliens, qui se contentent quant à eux de réclamer des sanctions contre l’Iran pour empêcher ce pays de se doter de l’arme nucléaire.

Concernant le Hamas, elle a déclaré : « En l’état actuel des choses, où le Hamas est sur la liste des organisations terroristes, il n’est pas question de parler aux dirigeants du Hamas. » Au Liban, elle s’était refusée à écarter a priori des contacts avec des « élus démocratiquement désignés », comme le sont ceux du Hamas. Et elle avait rencontré un député du Hezbollah (oubliant d’entendre qu’il comparait Israël aux nazis)…

Ses déclarations les plus ahurissantes concernaient le survol incessant du territoire libanais par l’aviation israélienne, en violation permanente de la résolution de l’ONU, et qui a failli tourner deux fois de suite à l’affrontement avec les forces françaises de la Finul. N ’hésitant pas à prendre une position diamétralement opposée à la position française (et au mépris de la sécurité de nos soldats), elle a purement et simplement justifié les vols de l’aviation israélienne : « Je sais que ces vols sont liés à la défense de la sécurité d’Israël », a-t-elle dit. Alors que vendredi, au Sud-Liban, elle s’était étonnée de la fréquence des survols et avait promis qu’elle en parlerait au gouvernement israélien. Face à cette contradiction, elle a osé répondre que, au Liban, elle ne s’était prononcée « que par rapport au vécu de la Finul  ». D’un côté, il y a les soldats français en permanence sous la menace de l’aviation israélienne et qui le vivent mal, on peut compatir. Mais de l’autre côté il y a « la sécurité d’Israël », et cela c’est la seule vraie question qui importe.

De même, Ségolène Royal ne voit rien à redire à l’édification du gigantesque mur de séparation édifié par les Israéliens en Cisjordanie. Et là, c’est une énorme perle : « Quand c’est nécessaire, c’est sans doute justifié, encore faut-il que les choses se fassent dans la bonne entente. »

Il n’y a plus qu’à tirer l’échelle, et prier pour que cette mère Ubu ne soit pas présidente de la République française.

Commentaires

  • Il faudrait plutôt se réjouir de ses positions si vous voullez que Lepen casse la baraque en 2007 :

    Si Sarko est, c'est lui que le dit, un "ami d'Israel,
    royal semble partie dans la surenchére sur cette ligne politique.
    Cela veut dire, que les banlieues ont des chances de reporter leurs voies sur le FN en 2007, au lieu de donner du poids au systeme UMPS.

    La vie n'est pas belle?

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