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Pression turque

Des membres de la commission Environnement du Parlement européen devait effectuer une visite en Turquie, pour rencontrer quatre ministres. Mais la délégation comportait un député chypriote. La représentation permanente de la Turquie auprès de l’UE a demandé le retrait de ce député. Face au refus des parlementaires, la Turquie a annulé la visite.

Comme le remarque Le Salon Beige, c’est donc la Turquie qui refuse l’Union européenne telle qu’elle est. La conclusion est évidente : sa demande d’adhésion n’a aucun sens, et il suffit d’en prendre acte.

En vérité, c’est ce qui aurait dû être fait depuis le refus d’Ankara de reconnaître Chypre. Les négociations entre une union d’Etats et un Etat qui ne reconnaît pas l’un des Etats de cette union est une aberration sur le plan du droit international. Et là ce n’est pas la Turquie qui est coupable, mais l’Union européenne qui veut à tout prix s’agréger la Turquie.

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