Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

algérie - Page 2

  • Non au contrat simplifié avec l’Algérie de Bouteflika

    Communiqué de Louis Aliot, secrétaire général du FN

    Nicolas Sarkozy entame ce jour une visite d’état en Algérie dans un climat de tensions entre les deux pays. En effet, après les propos antisémites du ministre des anciens combattants algériens et les accusations scandaleuses proférées à l’encontre des Français d’Algérie et de l’œuvre civilisatrice menée par la France dans ce département, le Président de la République française s’apprête à annoncer un certain nombre de mesures inacceptables.

    En premier lieu, il est inconcevable que la France puisse signer un « mini-traité d’amitié » (décidément les mini-traités sont à la mode) avec un gouvernement qui depuis des années insulte la mémoire et l’armée française, considérant qui plus est, que les Harkis sont des traîtres. On ne peut cyniquement à la fois honorer les Français disparus d’Algérie victimes de la barbarie FLN comme récemment à Perpignan, et entretenir des relations cordiales avec l’Algérie FLN de Bouteflika.

    En second lieu, il serait incroyable que les procédures de délivrance des visas de long séjour soient facilitées alors que nous avons atteint des seuils de rupture en matière d’immigration et de sécurité publique.

    Enfin, il est révoltant que le Président Français, si prompt à donner des leçons à la planète entière, noue des relations privilégiées avec le FLN Bouteflika. Faut-il rappeler que l’Algérie est aujourd’hui un pays totalitaire qui connaît une instabilité chronique, un terrorisme actif et une répression sanglante depuis plusieurs années !

    Le Front National condamne cette visite qu’il considère comme une atteinte à la mémoire nationale et une insulte aux anciens combattants et aux civils, métropolitains, pieds-noirs ou harkis martyrisés par le FLN.

    Tant que l’Algérie n’aura pas présenté d’excuses publiques à la France, les relations avec ce pays doivent être strictement limitées.

  • A Alger ou à Canossa ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’absence de toute réaction de l’Elysée aux provocations anti-françaises de personnalités officielles algériennes relayées par le journal El Khabar (qui n’est pas un organe confidentiel mais un quotidien tirant à 600.000 exemplaires) est stupéfiante.

    A quelques jours de sa visite d’Etat en Algérie, M. Sarkozy se laisse insulter et laisse insulter la France par un ministre en exercice et par le chef de l’Organisation des moudjahidine, organe officieux du pouvoir.

    M. Sarkozy va-t-il à Alger ou à Canossa ?

  • Sarkozy en Algérie...

    Le 3 décembre prochain, Nicolas Sarkozy doit effectuer sa première visite d’Etat (mais sa deuxième visite officielle) en Algérie le 3 décembre prochain. Mais l’hostilité des milieux FLN envers la France paraît avoir encore monté d’un ton.

    En témoigne l’interview du ministre algérien des Anciens combattants, Mohammed-Chérif Abbas, parue lundi dans le quotidien El Khabar (qui tire à 600.000 exemplaires). Le ministre (qui a personnellement combattu la France pendant la guerre d’indépendance) dit notamment :

    « Vous connaissez les origines du président français et les parties qui l’ont amené au pouvoir. Saviez-vous que les autorités israéliennes avaient mis en circulation un timbre à l’effigie de Nicolas Sarkozy, en pleine campagne électorale ? Le gouvernement d’ouverture que dirige M. Sarkozy, qui a vu plusieurs personnalités de gauche rejoindre un gouvernement de droite soulève plusieurs interrogations, comme pourquoi Bernard Kouchner a décidé de sauter le pas, cela ne s’est pas fait pour des croyances personnelles. Ceci était le résultat d’un mouvement qui reflète l’avis des véritables architectes de l’arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif qui a le monopole de l’industrie en France. »

    D’autre part, contestant le projet d’union méditerranéenne de Sarkozy, le ministre ajoute : « A mon avis, si la France ne reconnaît pas les crimes qu’elle a commis en Algérie, une normalisation ou une réconciliation n’est pas envisageable. Les relations ne dépasseront pas le cadre des échanges commerciaux. Parler d’un traité d’amitié ou de réconciliation sans excuses ?... impossible. »

    Cherif Abbas estime également que « la venue d’Enrico Macias est une provocation ». Le chanteur avait en effet manifesté son désir d’accompagner Nicolas Sarkozy. Mais le Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem s’étant ouvertement déclaré contre sa venue, Enrico Macias a renoncé à se rendre dans ce pays où il « ne serait pas le bienvenu ».

    Les déclarations du ministre ont suscité en France de très vives réactions du CRIF (« écoeuré par ces propos grossièrement antisémites »), de la Ligue des droits de l’homme (« scandalisée » par des propos qui « témoignent de la résurgence des préjugés antisémites les plus nauséabonds »), du Mrap, et de la Licra selon laquelle « l’Etat algérien et ses représentants sont coutumiers de ce genre de déclarations ».

    Du côté de l’Elysée, il n’y a eu aucune réaction. Le seul commentaire officiel a été celui du porte-parole du Quai d’Orsay : « Nous nous étonnons de ces propos, parus dans la presse, qui ne correspondent pas au climat de confiance et de courtoisie dans lequel nous préparons la visite d’Etat du président de la République », non sans souligner que les relations entre les deux pays « n’ont jamais été aussi denses »...

    Hier, Mohammed-Chérif Abbas a déclaré à l’agence de presse algérienne APS qu’il avait « appris avec beaucoup d’étonnement et de mécontentement certains propos » qui lui ont été attribués, et qu’il « ne peut assumer les spéculations irresponsables d’un quelconque journal sur un chef d’Etat ami ». Ce qui est une façon habile de se dédouaner sans démentir quoi que ce soit.

    Aujourd’hui, El Khabar en remet une couche. Avec une interview du secrétaire général de la très puissante Organisation nationale des moudjahidine (à savoir des anciens massacreurs et terroristes FLN de la guerre d’Algérie), Saïd Abadou : « Nous disons que Sarkozy n’est pas le bienvenu en Algérie... Nous ne tournerons pas la page des crimes de la France avant que des excuses ne nous soient présentées... Sarkozy est dans le box des accusés en tant que représentant de l’Etat français... Son refus de la repentance est un refus de l’Etat français de se repentir, car dans ses fonctions il doit assumer ses responsabilités. » Et Saïd Abadou de s’en prendre aux pieds-noirs et aux harkis, coupables de « haine envers le peuple algérien », et qui « font pression sur les décideurs français pour qu’ils ne présentent pas leurs excuses pour les massacres commis contre nous ».

    Sarkozy a-t-il l’intention d’aller se faire humilier en Algérie, et de faire humilier une fois de plus la France ?