Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Pen - Page 47

  • Reprise…

    François Sauvadet, porte-parole de l’UDF, se demande pourquoi Sarkozy « ferait demain ce qui n’a pas été fait » par le gouvernement auquel il appartient et qui dispose d’une écrasante majorité.

    François Sauvadet reprend sans vergogne le premier slogan de campagne de Jean-Marie Le Pen : « Pourquoi feraient-ils demain ce qu’ils n’ont ni su, ni pu, ni voulu faire depuis trente ans ? »

    L’emprunt est mal venu, car François Bayrou, qui joue aujourd’hui au rebelle est, au même titre que Nicolas Sarkozy, un de ceux qui n’ont ni su, ni pu, ni voulu…

  • Le paradoxe du jour

    Alain Soral a tenu une conférence de presse, en présence de Louis Aliot, pour afficher son soutien à Jean-Marie Le Pen. « Si Marx était vivant, il appellerait à voter Le Pen… Seuls les nationalistes peuvent être efficaces contre la déferlante mondialiste et ultralibérale. »

  • Le Pen sur Europe 1

    Le Pen était hier au Grand Rendez-vous Europe 1-TV5Monde.

    A propos de Jack Lang appelant d’Alger à la reconnaissance par la France de ses « crimes » pendant la période coloniale comme alternative aux regrets demandés par l’Algérie, il a répondu : « Si M. Lang entend par là les regrets que nous devrions avoir vis-à-vis de l’Algérie, c’est une opinion crapuleuse, c’est scandaleux de dire cela. Si la France a à demander des comptes, elle doit le demander à ceux qui ont permis le départ dans la ruine d’un million de Français, et le massacre des harkis. » Il a ajouté que la France n’a « bien sûr » pas d’excuses à présenter à l’Algérie et que « la repentance » lui « sort par les yeux ». « Je suis fier d’être français, j’accepte l’histoire de la France, quelle qu’elle soit, malgré ses erreurs, malgré ses faiblesses, et aussi grâce tout de même à son apport exceptionnel, d’abord pour les Français, et ensuite pour le monde. »

    On notera aussi cette phrase à propos des parrainages : « Je rame contre vents et courants dans une institution faite exclusivement pour me nuire, mais nous nous approchons de Cythère doucement. »

  • Convention présidentielle

    medium_conventionlille.jpg 
    La convention présidentielle « Avec Le Pen, relevons notre France », aura lieu les 24 et 25 février à Lille et se terminera par un grand discours de Jean-Marie Le Pen le 25 à 15 h. Tous renseignements sur le site du Front national. Il faut s’inscrire avant le 15 février.

  • Bové « accepte » d’être candidat

    José Bové, comme prévu, a annoncé aujourd’hui officiellement sa candidature à la présidentielle. Euh, non. Suite à la pétition qu’il a lancée et qui a recueilli quelque 30.000 signatures, il a modestement accepté d’être candidat : « J’ai décidé d’accepter que mon nom incarne la volonté commune de battre la droite et l’extrême droite et de redonner l’espoir d’une alternative à gauche. » Lui aussi, de nombreuses années après Jean-Marie Le Pen, et avec un peu de retard sur Bayrou et Marie-Ségolène, se présente comme le « porte-parole des sans-voix »…

  • Non aux mascarades « citoyennes »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le spectacle qu’ont donné dix candidats ou prétendants candidats à la présidentielle, avec Nicolas Hulot, n’est que l’épisode le plus médiatisé d’un processus qui se généralise.

    On ne compte plus les associations qui soumettent aux candidats une charte de ceci ou de cela, et des engagements qu’ils doivent signer.

    Il s’agit, ni plus ni moins, d’une subversion de la démocratie.

    Les candidats à la présidence de la République n’ont pas à passer sous les fourches caudines de tel ou tel lobby, quel qu’il soit, ou à tenter de se faire passer pour les « bons élèves » de qui que ce soit.

    Il est gravissime que des candidats à la fonction suprême reconnaissent ainsi une autorité prétendument citoyenne qui serait supérieure aux autorités de la République. Le rôle du candidat est de présenter des propositions nationales, pas d’obéir à des groupes de pression.

    Il va de soi que je ne participerai à aucune de ces mascarades qui dévaluent encore un peu plus la fonction présidentielle, et la politique dans son ensemble.

  • Le Pen, le référendum et le trop plein

    Hier soir, sur France Info, Jean-Marie Le Pen a rappelé son intention d’avoir recours aux référendums pour engager les grandes réformes nécessaires, afin de « rétablir une légitimité de la direction politique de la France ». Une légitimité qui a disparu « depuis que l’Assemblée nationale, malgré son énorme majorité, et le Président, malgré ses 82%, sont absolument incapables de faire quelque réforme que ce soit ».

    A une question sur la publication « tardive » de son programme, à la convention présidentielle de Lille les 24 et 25 février, il a répondu : « La dernière partie de la campagne sera sans doute celle qui sera décisive. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont occupé pendant six mois, pratiquement tous les jours, matin, midi et soir, les écrans et les antennes. Je crois qu’ils vont être victimes du trop plein. »

  • Joffrin et la voile

    Dans Libération, Laurent Joffrin (contre lequel ses salariés ont voté hier une motion de défiance…) fait l’éloge de José Bové. A un moment, il écrit ceci : « En fait, on ne le connaît pas bien. On dit que c’est un homme de la terre. Non, c’est un homme de la mer. Il a construit lui-même un bateau. Et un leader qui fait de la voile ne peut pas être entièrement mauvais : un marin est toujours bon dans la tempête. »

    S’il y a un candidat qui « fait de la voile » et qui est un vrai marin, c’est bien Jean-Marie Le Pen, comme peut en témoigner par exemple Kersauson. Alors, Monsieur de Libération, Le Pen ne peut pas être entièrement mauvais, parce qu’un marin est toujours bon dans la tempête ?

  • La mascarade hulotienne

    Ségolène Royal, Antoine Waechter, France Gamerre, Jean-Marc Governatori, François Bayrou, Corinne Lepage, Marie-George Buffet, Nicolas Dupont-Aignan, Dominique Voynet et Nicolas Sarkozy ont en commun d’être candidats à la présidentielle. Ou du moins de prétendre à la candidature. Ils ont aussi en commun d’obéir aux ordres de Nicolas Hulot (qui n’est ni Président ni candidat), et ils se sont livrés aujourd’hui à un exercice aussi humiliant que ridicule, mais salué par les médias comme courageux et admirable : ils ont fait à tour de rôle acte de soumission au grand sachem Hulot, expliquant chacun pendant 15 minutes, devant un parterre de représentants de lobbies écolos, pourquoi et comment ils obéiront au grand chef de l’écologie quand ils seront au pouvoir. Et chacun a ensuite signé solennellement le « pacte écologique » grand format.

    Le clou du spectacle était évidemment de voir la secrétaire nationale du parti communiste participer à une telle cérémonie. Comme le disait poliment le représentant d’une association de défense de la nature, « on n'a jamais entendu un dirigeant communiste parler autant d'écologie »...

    Pour une fois, Jean-Marie Le Pen n’était pas exclu. Mais en ne participant pas à cette mascarade, il montre que la défense de la France est ailleurs.

  • Sondage antidémocratique

    L’institut BVA a demandé à 579 jeunes de 15 à 25 ans s’ils descendraient dans la rue au cas où Jean-Marie Le Pen arriverait au second tour de la présidentielle. L’AFP titre sur les 44% qui se disent prêts à manifester, et non pas sur les 53% qui sont d’un avis contraire et sont pourtant majoritaires. BVA a demandé aux mêmes jeunes s’il fallait empêcher Le Pen de se présenter (50% pour, 46% contre), et s’il ne vaudrait pas mieux voter pour un candidat soutenu par l’UMP ou le PS que pour un « petit » candidat, pour être sûr que Le Pen n’accède pas au second tour (45% le pensent, contre 54%).

    Jean-Marie Le Pen a réagi sur le principe même d’un tel sondage :

    « L’officine de sondages BVA porte doublement atteinte à la démocratie, en demandant à des mineurs s’il faut empêcher Jean-Marie Le Pen d’être candidat, et s’ils sont prêts à manifester dans la rue si Jean-Marie Le Pen parvient au second tour de la présidentielle.

    « La commission des sondages a le devoir de rappeler à BVA que le respect du suffrage populaire s’impose à tous, et que c’est d’abord un devoir civique d’apprendre ce respect aux mineurs, au lieu de les inciter à mépriser les règles démocratiques. »