« L’ancienne préface romaine de ce jour ne s’éloigne pas du même ordre de considérations », nous dit L’Année liturgique, à savoir la méditation de l’épitre et de l’évangile de ce jour.
Vere dignum tibi gratias agere, æterne Deus : et tuam misericordiam totis nisibus exorare, ne pro nostra nos iniquitate condemnes, sed pro tua pietate in via recta semper disponas. Nec sicut meremur delinquentibus irascaris, sed fragilitati nostrae invicta bonitate subvenias. Per Christum.
C’est une chose vraiment digne de vous rendre grâces, Dieu éternel, et d’implorer votre miséricorde de toutes les forces de notre âme, afin que nous ne soyons pas condamnés pour notre iniquité, mais mis et maintenus par votre bonté dans la voie droite. Ainsi n’aurons-nous pas à subir la colère méritée pour nos crimes, mais à bénéficier du secours que notre faiblesse tiendra de votre invincible bonté.
Telle est en effet la préface assignée au 9e dimanche après la Pentecôte dans le sacramentaire de saint Grégoire le Grand.