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Saint Joseph

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Fresque du monastère Saint-Georges d’Oubissi (Géorgie), vers 1080.

En 2018 j’avais cité les odes 1 à 4 du canon des matines byzantines du dimanche après Noël, qui fait mémoire de saint Joseph. Voici les odes 5 et 6.

Brillant de douceur, bienheureux Joseph, tu es allé demeurer sur la terre que les doux ont en partage ; toi qu'on nomma père du doux et humble de cœur, tu fus sanctifié en le tenant dans tes bras et glorifié en le voyant dans sa chair de mortel.

De la cité de David en Egypte tu menas la seule Immaculée cachant dans ses bras comme nuée divine le vrai Soleil pour y détruire la ténébreuse idolâtrie, Joseph, serviteur du mystère étonnant qui dépasse l'entendement.

Etant juste, tu as suivi les justes voies du Maître de justice qui justement t'a choisi pour servir fidèlement, Bienheureux, le mystère terrifiant de l'ineffable enfantement qui nous a tous justifiés.

Comme le Prophète l'avait dit, la Vierge a pu loger dans son sein celui qui par nature est infini, Dieu l'Emmanuel ; ce qu'apprit sans le comprendre le divin Joseph par un Ange dans le sommeil de la nuit.

Par son étrange enfantement de la jeune Servante de Dieu parmi nous, les étrangers, le Verbe du Père, le Dieu éternel est descendu loger ; et toi, bienheureux Joseph, tu le prends et dans la joie tu fais avec lui cette étrange descente en Egypte pour obéir aux ordres de Dieu.

Auprès du Dieu qui se fit enfant dans la chair, Joseph, tu te tenais comme un Ange, et le servais ; directement auprès de lui, c'est clair, tu fus illuminé de ses rayons immatériels et te montras, Bienheureux, tout à fait resplendissant dans ton âme et ton cœur.

Par le contact avec ton Dieu entièrement sanctifié en ton âme et ton corps, tu partis vers les demeures immatérielles et maintenant tu sanctifies ceux qui célèbrent ta mémoire, Joseph, toi le Juste plein de renommée et le bienheureux époux de la sainte Mère de Dieu.

Sur terre tu as vu, illustre Joseph, comme enfant nouvelet né de la Vierge immaculée celui qui dépasse toute perfection et qui naît du Père avant les siècles ; et tu entendis les Anges le chanter à l'intérieur de la grotte, lorsqu'il reposait dans la crèche.

Commentaires

  • "Il faut qu'il croisse et que je diminue", c'est paradoxal chez les catholiques. Même antérieur à Notre Seigneur, et malgré cette affirmation, saint Jean l'Evangéliste a crû grâce à Notre Seigneur.
    Saint Joseph croît (ou diminue...) au même rythme que la Très Sainte Vierge.

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