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Lundi de la Passion

Miserére mihi, Dómine, quóniam conculcávit me homo : tota die bellans tribulávit me. Conculcavérunt me inimíci mei tota die : quóniam multi bellántes advérsum me.

Ayez pitié de moi, Seigneur, car l’homme m’a foulé aux pieds ; m’attaquant tout le jour, il m’a tourmenté. Mes ennemis m’ont foulé aux pieds tout le jour ; car il y en a beaucoup qui me font la guerre.

Dès l’Introït, nous nous unissons au Sauveur souffrant. Lui et nous, nous ne faisons qu’un, le Christ mystique. Les trois premiers chants sont des lamentations du Christ souffrant. Ceci est important pour nous faire comprendre comment nous devons vivre la Passion. Laissons le Christ souffrir, se plaindre, mourir, mais aussi ressusciter en nous. Telle est la fête pascale liturgique. « Par lui et avec lui et en lui », nous célébrons la Passion et la Résurrection. « L’homme m’a foulé aux pieds » (Introït). C’est une expression forte et imagée. Le Christ, la divine grappe de raisin, est foulée aux pieds dans le pressoir de la Passion et, de cette grappe, sort la boisson salutaire. Laissons-nous presser avec lui. Comparons le chant initial avec le chant final. Quel contraste ! « Le Seigneur des armées est le Roi plein de majesté » (Communion). C’est la grande loi du christianisme : Par la souffrance à la gloire !

Dom Pius Parsch

Commentaires

  • Cher Monsieur,
    Ce blog étant traditionnaliste, pourquoi citez-vous Dom Pius Parsh qui est considéré comme un inspirateur de la messe Paul VI ?
    Simple curiosité.

    Meilleures salutations

  • C'est exactement la 319e fois que je cite dom Pius Parsch sur mon blog. Je le cite quand ce qu'il dit me paraît intéressant. Au moins 90% de son "Guide de l'année liturgique" est de la plus pure tradition. Ses expériences dans son monastère sont un autre sujet.

    Autres réponses:

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2015/05/15/ex-vendredi-dans-l-octave-de-l-ascension-5621942.html

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2015/08/14/vigile-de-l-assomption-5669344.html

  • Monsieur,
    S'adresser à son interlocuteur par une formule de politesse
    liminaire du type " cher monsieur" est également de la plus pure tradition,..
    Séparer la bon grain de l'ivraie en matière liturgique n'est pas simple. C'est curieux que Parsh ait pu écrire des choses justes tout en oeuvrant à la reforme liturgique.
    A lire donc.

    Meilleures salutations

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