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Saint Raymond de Pegnafort

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Vitrail de l’église Saint-Dominique de Washington (1965).

Deus, qui beátum Raymúndum pœniténtiæ sacraménti insígnem minístrum elegísti, et per maris undas mirabíliter traduxísti : concéde ; ut eius intercessióne dignos poeniténtiæ fructus fácere, et ad ætérnæ salútis portum perveníre valeámus. Per Dóminum.

Cardinal Schuster :

La collecte n’observe pas les lois du cursus, mais l’auteur, tout préoccupé, comme les modernes en général, de mettre en évidence les particularités de l’histoire de son héros, cherche à y arriver avec quelque habileté et non sans élégance. Le fruit que nous devons aujourd’hui demander par, l’intercession du saint Dominicain, pénitencier du rigide Grégoire IX, est la contrition et une digne pénitence. Voilà le seul manteau que nous puissions jeter sur la mer de ce monde, afin d’aborder au port de l’éternité bienheureuse : « O Dieu qui avez choisi comme insigne ministre du sacrement de Pénitence le bienheureux Raymond, et qui l’avez soutenu d’une façon admirable sur les ondes de la mer ; accordez-nous, grâce à son intercession, de faire de dignes fruits de pénitence, et d’arriver à atteindre le port du salut éternel. Par notre Seigneur, etc. »

Cette collecte inspira davantage dom Parsch :

Comme l’Église sait bien utiliser la vie des saints pour notre instruction morale ! La collecte d’aujourd’hui (composée par le pape Clément VIII) le montre parfaitement (on sait que la plupart des oraisons sont composées de trois parties : l’invocation, le motif de la prière tiré de la fête, la prière proprement dite). Le motif fait ressortir deux traits de la vie du saint : son zèle pour les confessions et sa marche sur les flots de la mer. Ces motifs déterminent les deux prières suivantes : a) que nous « fassions de dignes fruits de pénitence » et b) que nous parvenions au port du salut éternel. Si saint Raymond est le patron des confesseurs, il peut nous obtenir la grâce de bien user du sacrement de Pénitence. La collecte emploie les paroles de saint Jean-Baptiste dans l’Évangile : « faites de dignes fruits de pénitence » (conversion). La pénitence est, dans ce passage, comparée à un arbre dont on reconnaît la bonté à ses fruits, ces dignes fruits sont la persévérance dans la conversion. Combien de fois, hélas, avons-nous fait nous-mêmes l’expérience que la conversion ne dure que peu de temps ! Ce n’étaient pas de dignes fruits. Après demain (25 janvier) l’Église nous donnera un exemple classique, en nous montrant comment saint Paul « fit de dignes fruits de pénitence ». La seconde demande est enveloppée dans un beau symbole que la liturgie utilise volontiers : que la barque de notre vie malgré les tempêtes et les vagues, parvienne heureusement au port de l’éternité. Pour que se réalisent ces deux prières, que la sainte Eucharistie nous donne grâce et force.

Commentaires

  • Vitrail amusant ! On dirait l'arrivée de la Route du Rhum à la Guadeloupe !

  • C'est mon vrai prénom. Oléandre est mon pseudo. Dans le nouveau calendrier la fête de St Raymond est fixée au 7 janvier, mais je ne sais pas pourquoi on a déplacé la date ainsi.

  • Parce que St Raymond était le 4e roi mage arrivé avec un jour de retard et non 17 jours. D'après les historiens de l'histoire revisitée.

  • Joli vitrail.J'aime bien la façon stylisée dont les vagues sont représentées.
    Quand on pense à ce miracle, celui de traverser la mer Méditerranée (de Majorque à la côte espagnole je crois),sur son manteau, comme c'est extraordinaire !
    Merci pour le choix de vos collectes et de vos images, ainsi que des commentaires qui en sont faits.
    Concernant les miracles de la marche sur l'eau, c'est grâce à un tel miracle que le jeune Saint Placide a été sauvé de la noyade.
    J'ai été bien triste un jour où le curé de la paroisse, lors d'une réunion de catéchistes, nous a dit clairement que le fait que Jésus ait marché sur l'eau n'était pas vrai.
    Il ne croit pas non plus que Jericho soit tombée de façon miraculeuse. Il a appris ça lors de ses études à Jérusalem, qui remettent en question la Bible.
    En fait, si la date généralement admise pour la chute de Jericho, au XIIIème siècle avant JC, ne laisse pas de traces archéologiques, le date de XVème siècle avant Jésus Christ est très convaincante pour les archéologues et aussi par les indications de la Bible.
    Tout cela pour dire qu'il faut croire aux miracles , les Saints temps passés qui sont nos maîtres et intercesseurs ont fait tant de miracles extraordinaires, parce que Dieu le voulait.

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