Jusqu’à samedi les hymnes sont toujours celles de l’Epiphanie. Dont celle des vêpres et des matines :
Hostis Heródes ímpie,
Christum veníre quid times ?
Non éripit mortália,
Qui regna dat cæléstia.
Hérode, roi cruel, pourquoi crains-tu
L'arrivée d'un Dieu qui vient régner ?
Il ne ravit pas les sceptres mortels,
Lui qui donne les royaumes célestes.
Ibant magi, quam víderant,
Stellam sequéntes prǽviam:
Lumen requírunt lúmine:
Deum faténtur múnere.
Les Mages s'avançaient, suivant l'étoile
Qu'ils avaient vue et qui marchait, devant eux :
La lumière les conduit à la Lumière ;
Leurs présents proclament un Dieu.
Lavácra puri gúrgitis
Cæléstis Agnus áttigit:
Peccáta, quæ non détulit,
Nos abluéndo sústulit.
Le céleste Agneau a touché l'onde
Du lavoir de pureté ;
Dans un bain mystique, il lave en nous
Des péchés qu'il n'a point commis.
Novum genus poténtiæ:
Aquæ rubéscunt hýdriæ,
Vinúmque jussa fúndere,
Mutávit unda oríginem.
Nouveau prodige de puissance !
L'eau rougit dans les urnes de pierre.
Jésus ordonne de verser ;
L'eau coule et c'est du vin.
Jesu, tibi sit gloria,
qui te revelas gentibus,
Cum Patre, et Sancto Spíritu,
In sempitérna sǽcula. Amen.
Jésus, à toi soit la gloire,
Qui te révèles aux païens,
Avec le Père et le Saint-Esprit,
Dans les siècles éternels. Amen.