Voici le célèbre « offertoire de Job », dans sa version complète, avec ses quatre versets. Après les versets 1, 2 et 3 est repris une partie du répons. Et après le 4 (trois fois "quoniam", neuf fois "ut videam bona"), tout le répons.
℟. Vir erat in terra, nómine Job : simplex et rectus ac timens Deum : quem Satan pétiit ut tentáret : et data est ei potéstas a Dómino in facultátes et in carnem ejus : perdidítque omnem substántiam ipsíus et fílios : carnem quoque ejus gravi úlcere vulnerávit.
Il y avait un homme sur la terre, simple et droit, et craignant Dieu, que Satan demanda de tenter ; et puissance lui fut donnée sur ses biens et sur sa chair ; et il fît périr tout ce qui lui appartenait et ses enfants, et il frappa sa chair d’une plaie funeste.
℣. 1 Utinam appenderéntur peccáta mea, utinam appenderéntur peccáta mea, quibus iram mérui, quibus iram mérui, et calámitas et calámitas et calámitas, quam pátior, hæc grávior apparéret.
℟. quem Satan pétiit ut tentáret.
Plût à Dieu que l’on pesât mes péchés, plût à Dieu que l’on pesât mes péchés par lesquels j’ai mérité la colère, par lesquels j’ai mérité la colère, et les maux, et les maux que je souffre : ceux-ci apparaîtraient plus grands !
que Satan demanda de tenter.
℣. 2 Quæ est enim, quæ est enim fortitúdo mea, ut sustíneam ?Aut quis finis meus ut patiénter agam ? Aut finis meus, ut patiénter agam ?
℟. et data est ei potéstas a Dómino in facultátes et in carnem ejus.
Car quelle est, car quelle est, car quelle est ma force pour les porter ? ou quand sera ma fin, pour agir en patience ?
et puissance lui fut donnée sur ses biens et sur sa chair.
℣. 3 Numquid fortitúdo lápidum est fortitúdo mea ? aut caro mea ǽnea est ? Aut caro mea ǽnea est ?
℟. perdidítque omnem substántiam ipsíus et fílios, carnem quoque ejus gravi úlcere vulnerávit.
Est-ce que ma force est celle des rochers ? ou ma chair est-elle d’airain ? ou ma chair est-elle d’airain ?
et il fît périr tout ce qui lui appartenait et ses enfants, et il frappa sa chair d’une plaie funeste.
℣. 4 Quóniam, quóniam, quóniam non revertétur óculus meus ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona.
Parce que, parce que, parce que mon œil ne se retrouvera plus à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur.
℟. Vir erat in terra, nómine Job : simplex et rectus ac timens Deum : quem Satan pétiit ut tentáret : et data est ei potéstas a Dómino in facultátes et in carnem ejus : perdidítque omnem substántiam ipsíus et fílios : carnem quoque ejus gravi úlcere vulnerávit.
Commentaires
Merci beaucoup
Pourquoi ces versets ont ils été choisis pour l'offertoire ?
Job préfigure le Christ par sa soumission à la volonté divine.