Dans le calendrier byzantin (qui commence le 1er septembre), la « Nativité de notre très sainte Souveraine la Mère de Dieu » est la première des 12 grandes fêtes de l’année. Voici le tropaire par le chœur du monastère de Valaam.
Le tropaire et le kondak par le Chœur byzantin du monastère Saint-Nicolas de Malitsa. (Le tropaire en slavon puis en grec.)
Le mégalynaire par le chœur du monastère Nikolo-Ougrechki dans la banlieue de Moscou.
Tropaire
Рождество́ Твое́, Богоро́дице Де́во,/ ра́дость возвести́ всей вселе́нней:/ из Тебе́ бо возсия́ Со́лнце пра́вды Христо́с Бог наш,/ и, разруши́в кля́тву, даде́ благослове́ние,// и, упраздни́в сме́рть, дарова́ нам живо́т ве́чный.
Ἡ γέννησίς σου Θεοτόκε, / χαρὰν ἐμήνυσε πάσῃ τῇ οικουμένῃ, / ἐκ σοῦ γὰρ ἀνέτειλεν ὁ Ἥλιος τῆς δικαιοσύνης, Χριστὸς ὁ Θεὸς ἡμῶν, / καὶ λύσας τὴν κατάραν, ἔδωκε τὴν εὐλογίαν, καὶ καταργήσας τὸν θάνατον, ἐδωρήσατο ἡμῖν ζωὴν τὴν αἰώνιον.
Par ta nativité, ô Mère de Dieu, la joie fut révélée à tout l'univers, car de toi s'est levé le Soleil de justice, le Christ notre Dieu qui, nous délivrant de la malédiction, nous a valu la bénédiction et, terrassant la mort, nous a fait don de l'éternelle vie.
Kondak
Иоаки́м и А́нна поноше́ния безча́дства,/ и Ада́м и Е́ва от тли сме́ртныя свободи́стася, Пречи́стая,/ во святе́м рождестве́ Твое́м./ То пра́зднуют и лю́дие Твои́,/ вины́ прегреше́ний изба́вльшеся,/ внегда́ зва́ти Ти:// непло́ды ражда́ет Богоро́дицу и пита́тельницу Жи́зни на́шея.
Joachim et Anne de l'humiliante stérilité, Adam et Eve de la mort et du tombeau, ensemble furent délivrés par ta naissance, ô Vierge immaculée, et ton peuple en ce jour célèbre ta nativité, libéré, lui aussi, de l'esclavage du péché, et chante la Stérile qui enfante la Mère de Dieu, la nourricière de notre Vie.
Mégalynaire
Велича́й, душе́ моя́, / пресла́вное рождество́ Бо́жия Ма́тере.
Чу́жде ма́терем де́вство / и стра́нно де́вам деторожде́ние; / на Тебе́, Богоро́дице, / обоя́ устро́ишася. / Тем Тя, вся племена́ земна́я, // непреста́нно велича́ем.
Magnifie, ô mon âme, la glorieuse Nativité de la Mère de Dieu.
Étrangère aux mères, la virginité, étranger aux vierges, l'enfantement ; mais en toi, Mère de Dieu, les deux sont unis. C’est pourquoi nous, toutes les nations de la terre, sans cesse nous te magnifions.