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De la férie

Le martyrologe romain, ce jour, commence par commémorer Moïse :

In monte Nebo, terræ Moab, sancti Móysis, legislatóris et Prophétæ.

Sur le Mont Nébo, dans la terre de Moab, saint Moïse, législateur et prophète.

Mais, à de rares exceptions près, la liturgie latine ne célèbre pas les saints de l’Ancien Testament. Moïse est commémoré également ce jour dans la liturgie byzantine, mais liturgiquement, conjointement avec l’évêque martyr d’Antioche saint Babylas. Moïse y est présenté comme qui-vit-Dieu, en un seul mot, théoptos :

Τοῦ Ἁγίου καὶ θεόπτου Μωϋσέως τοῦ Προφήτου.

Le saint et qui-vit-Dieu Moïse le Prophète.

C’est ce que souligne le premier stichère des vêpres concernant Moïse :

Dans l'ouragan tu contemplas, autant qu'il te fut possible, l’Incorporel, dans la nuée, Moïse, tu as vu l’Immatériel ; la gloire suprême te rendit semblable à Dieu, au charnel Israël tu servis de législateur ; car ce n’est pas un esprit terrestre qui aurait pu pénétrer les mystères divins, mais la grâce est donnée à ceux qui voient les choses d'en-haut.

Le théotokion de la première ode des matines ramasse en une seule phrase la vision de Dieu, celle du buisson ardent comme symbole de l’enfantement virginal du Christ Dieu, et la vision du Christ par-delà les siècles :

Moïse fut stupéfait de contempler en premier lieu l'étonnante vision, la flamme et le buisson par leur étrange union préfigurant le Dieu né de la Vierge Mère, sans corruption, celui que, franchissant les siècles, il vit aussi dans la chair.

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