Le premier nommé au martyrologe, ce jour, est saint Agapit, dont on fait mémoire ; Il s’agit d’un jeune martyr (15 ans) de Préneste (Palestrina) au IIIe siècle. (Ne pas confondre avec saint Agapit des Grottes de Kiev, moine du IXe siècle dont le nom a été donné à l’une des principales églises de la Laure des Grottes de Kiev.)
Le martyrologe évoque aussi :
En Illyrie, les saints martyrs Flore et Laure, tailleurs de pierres. Sous le préfet Licion, après le martyre de leurs maîtres Procule et Maxime, ils endurèrent tous deux divers tourments et furent jetés dans un puits profond.
Saints Flore et Laure sont les saints célébrés ce jour dans le calendrier byzantin. Leur culte a pris une dimension inattendue en Russie, où Flor et Lavr sont devenus à partir du XVe siècle les très populaires saints protecteurs des chevaux. Il y a plusieurs hypothèses, aucune n’emporte l’adhésion. On ne sait pas non plus pourquoi saint Michel est le personnage central de l’icône (même s’il est censé avoir retrouvé les chevaux que les deux saints avaient perdus…), ni pourquoi l’icône comporte aussi trois cavaliers aux noms variés dérivés des noms grecs Speusippos, Meleusippos et Eleusippos, qui se terminent par -ippos, le cheval. En 1722 le saint synode russe avait interdit la représentation de ces trois personnages (censés être aussi des martyrs). Interdiction restée lettre morte comme les autres…
L’icône archétype des saints « Flor et Lavr » est un des modèles de composition : en cercles. On distingue ici quatre cercles : celui de l’ensemble des chevaux, celui de Flor et Lavr avec deux compagnons, celui des deux chevaux plus grands en bas, celui de Flor, Lavr et saint Michel en haut.