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De la férie

Mémoire de saint Tiburce et de sainte Suzanne.

Tiburce, fils de Chromatius, préfet de Rome, avait embrassé le christianisme, à la persuasion de saint Sébastien. Amené pour ce motif devant le juge Fabien, il se mit à discourir en sa présence sur divers points de la foi chrétienne. Dans sa fureur, le juge ordonna de couvrir le pavé de charbons ardents, et lui dit : « Tiburce, il faudra, ou que tu sacrifies sans délai aux dieux de l’empire, ou que tu marches nu-pieds sur ces charbons » (1). Se munissant alors du signe de la croix, le Martyr marcha plein de confiance sur le brasier. « Apprends par là, dit-il au juge, que le Dieu des Chrétiens est le seul Dieu. Tes charbons me semblent être des fleurs ». Ce prodige ayant été attribué à la magie, on conduisit Tiburce hors de la ville sur la voie Lavicane, à trois milles de Rome, où on le décapita et où les Chrétiens l’ensevelirent.

Le même jour, Suzanne, vierge d’une grande noblesse (2), qui avait refusé l’alliance de Galère Maxime, fils de l’empereur Dioclétien, à cause de son vœu de virginité, et que de nombreux supplices n’avaient pu détourner de sa résolution sainte, fut décapitée dans sa propre maison, sur l’ordre de l’Empereur. C’est ainsi qu’elle monta au ciel, couronnée de la double gloire de la virginité et du martyre.

(Bréviaire)

(1) Tiburce répondit : « Je ne sacrifie qu’à un seul Dieu, le Créateur du monde qui règne sur la terre et dans les cieux, et mon plus grand désir est d’être immolé et sacrifié moi-même pour cette confession. »

(2) Elle était fille de saint Gabinius, frère du Pape saint Caïus, et proche parente de Dioclétien.

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